Intérêt et limite d’une approche intégrative de la motivation dans le champ des pratiques sociales
p. 107-116
Texte intégral
La motivation : une pluralité conceptuelle
1Qu’est ce que la motivation ? S’agit-il d’un besoin, d’un but, d’un instinct ou existe-t-il un concept plus large, capable d’englober toutes ces notions ? Pour de nombreux auteurs, la réponse à ces questions nécessite avant tout de se référer à une perspective théorique bien définie. En effet, l’intérêt d’une théorie est de s’abstraire des spécificités situationnelles dans lesquelles peut s’engluer toute une terminologie circonstancielle, pour atteindre un niveau de généralité donnant accès à des phénomènes plus universels. Force est de constater que le champ pléthorique de la motivation ne s’est pas montré avare en théories de cet acabit.
2À défaut de les citer toutes en si peu de lignes, quelques exemples permettront non seulement d’illustrer tout l’intérêt qu’elles présentent mais aussi les limites qu’elles imposent presque malgré elles. Nous verrons que les jalons qu’elles proposent ne sont pas étrangers au regard qu’elles contribuent à forger sur la nature humaine.
3De nombreuses théories motivationnelles connaissent une certaine célébrité au-delà même de la psychologie. C’est le cas pour la théorie de Malsow (1943) qui a été l’un des premiers à estimer que les besoins peuvent expliquer l’ensemble des motivations humaines. L’originalité de Maslow est principalement dans « l’invention » d’une dissociation entre des besoins purement physiologiques comme le postule la théorie de Hull (1943) au travers du concept de drive, et d’autres d’ordre psychologique. Cette notion de besoin rapportée à la psychologie de l’individu a rencontré depuis un beau succès dans de nombreux domaines, notamment celui du marketing qui encore aujourd’hui persiste à parler d’analyse de besoins.
4Le concept de besoin psychologique a également ensemencé la pensée de nombreux auteurs. Pour la théorie de l’autodétermination (Deci & Ryan, 2002), par exemple, il existe trois besoins psychologiques de base qui sont l’autodétermination, la compétence et les relations sociales. La satisfaction du besoin d’autodétermination explique la présence de motivation intrinsèque dont Deci avait prouvé l’existence dès 1971. Cependant, la liste des besoins est nettement plus longue que ne le laisse supposer la théorie de l’autodétermination, d’autres auteurs ayant contribué à l’amender.
5Si Maslow (1943) parlait de besoin de sécurité, d’amour, d’estime de soi ou de réalisation, pour White (1959), il existerait également un besoin d’effectance qui expliquerait pourquoi les organismes cherchent à interagir efficacement avec leur environnement. Alderfer (1972) estime quand à lui qu’il existe en plus des besoins de relation sociale et d’existence (au sens physiologique), un besoin de croissance qui pousse les organismes à se développer. Kruglanski et Webster (1996), quand à eux, postulent l’existence d’un besoin de clôture qui explique par exemple pourquoi, quand un individu a commencé une activité, il cherche ensuite à la terminer. Neuberg et Newsom (1993) ont montré qu’il existe aussi un besoin de structure qui pousse l’individu à structurer son environnement de manière à le simplifier. Cacioppo et al. (1982) ont, pour leur part, dévoilé l’existence d’un besoin de cognition qui est envisagé comme une différence interindividuelle stable, une tendance à s’engager avec plaisir dans des activités cognitivement difficiles.
6Cette liste est loin d’être exhaustive mais il ne s’agit pas ici de dresser une cartographie complète des besoins humains, tels que les postulent les diverses théories. L’idée est plutôt de s’interroger sur la pertinence de ce concept pour expliciter les motivations humaines. Il ne fait aucun doute pour de très nombreuses théories, parmi celles citées plus haut, que le terme désigne la pierre angulaire de tous les comportements humains. Cependant, d’autres sont loin d’avoir une attitude aussi tranchée.
7Certaines théories motivationnelles, sans fondamentalement remettre en cause le besoin, n’en proposent aucune classification, laissant entendre que la compréhension des motivations humaines se trouve ailleurs. La théorie avant-gardiste de Lewin (1935) postule par exemple qu’il existe des valences créées par la relation entre les besoins de l’individu et certains aspects de l’environnement qui acquièrent ainsi une fonction d’objectif. L’individu a des besoins qui ont pour effet de créer des « états de tension » ayant comme corollaire de générer des attractions et/ou des répulsions – c’est-à-dire des valences – envers des éléments qui sont présents dans les différents champs psychologiques. La valeur prise dans le sens de « valence », reflète donc l’importance qu’accorde l’individu à certains objets réels ou imaginaires. Le concept de valence sera lui-même à l’origine de nombreuses théories motivationnelles, dont certaines sont relativement célèbres.
8La théorie VIE de Vroom (1964) utilise « le terme de valence en référence à l’orientation affective envers certains résultats particuliers » (p. 18, traduction libre). Nous voyons que cet auteur a gommé toute référence aux besoins dans sa définition et lui substitue une indication plus émotionnelle. D’autres auteurs vont encore plus loin puisqu’ils estiment qu’en définitif les motivations humaines ne reposent pas sur des besoins mais bel et bien sur des croyances, vraisemblablement socialement construites. Ainsi, Bandura (2003) pense, pour sa part, que c’est dans l’interaction réciproque entre l’individu et l’environnement que se forgent ces croyances, dont l’une d’entre elles, le sentiment d’efficacité personnelle (SEP) est indispensable à toutes motivations humaines.
9Depuis les années cinquante, émergent des concepts motivationnels très opérationnels qui s’intéressent assez peu aux fondements des motivations humaines, pour davantage se pencher sur des résultats plus concrets. Les différents modèles motivationnels proposés par Dweck et Legget (1988), Elliot et Harackiewicz (1996) ou Elliot et McGregor (2001) estiment que les individus placés dans certaines situations (les études ont porté principalement sur le domaine scolaire) vont viser l’apprentissage ou la performance. Le modèle avancé par Dweck et Legget (1988) montre qu’il existe une relation entre les croyances que nourrissent les individus envers l’intelligence et cette orientation. Les personnes qui ont une conception fixiste de l’intelligence vont plutôt s’orienter vers un but de performance tandis que celles qui ont une conception incrémentale de l’intelligence vont rechercher principalement l’apprentissage.
10Pour Brehm (1966), le fait d’éliminer, ou simplement de menacer, la liberté d’action d’un individu provoque une motivation appelée la « réactance psychologique ». Cette motivation dirige le comportement de l’individu vers le rétablissement de cette liberté perdue virtuellement ou réellement. Lorsque les individus estiment que leur liberté d’action ou que certaines de leurs positions peuvent être limitées, ils tentent d’une façon ou d’une autre de restaurer cette liberté perdue. La théorie de la réactance permet de comprendre les motivations que peuvent nourrir les individus quand ils sont confrontés à certaines situations et ce encore une fois en fonction des croyances qu’ils ont sur une liberté potentielle qu’ils pourraient éventuellement perdre.
11Ce rapide tour d’horizon des différentes théories motivationnelles permet de voir qu’il serait très réducteur de vouloir résumer la motivation à un seul concept. De plus, comme nous avons pu le voir, certains concepts se rattachant à la motivation renferment une originalité qui peut difficilement se résumer à un seul terme. De même, les différentes théories motivationnelles n’embrassent pas les mêmes perspectives. Si certaines ont l’ambition d’avancer une explication globale du comportement humain (Maslow, 1943 ; Deci & Ryan, 2002), d’autres se contentent d’expliciter un phénomène particulier (Brehm, 1966 ; Dweck & Legget, 1988) ou se veulent plus pragmatiques avec pour ambition une visée plus opérationnelle (Vroom, 1964). Au final, il semble donc que la motivation soit structurellement une sorte de patchwork conceptuel où le plus important n’est pas de trouver la notion clef, celle qui expliquerait tout, mais plutôt de comprendre les relations qu’entretiennent entre elles les différentes terminologies qui s’y rapportent. C’est exactement ce que se propose de faire le modèle intégratif qui va être présenté dans les lignes suivantes.
Intégrer pour mieux comprendre
12Le principal objectif du modèle intégratif est topographique. Autrement dit, il vise à situer les différents concepts motivationnels les uns par rapport aux autres. Cependant, pour pouvoir les situer il est nécessaire dans un premier temps de les connaître. C’est pour cette raison qu’il s’appuie sur un état des lieux qui vise à recenser le plus grand nombre de théories motivationnelles possible. Après une revue de question, Fenouillet (2009) a ainsi pu comptabiliser l’existence d’au moins 101 théories motivationnelles. Ce travail a permis d’exhumer une richesse notionnelle d’une telle diversité qu’elle nécessite d’en passer par une catégorisation afin d’en présenter une structure intellectuellement appréhendable. Cette catégorisation s’appuie sur la récurrence de certains concepts présents, avec des variations mineures, dans de nombreuses théories. Par exemple, le concept d’estime de soi se retrouve dans les conceptions de Pyszczynski et al. (1997), Leary et al. (1995), de Nicholls (1984), Norem et Cantor (1986) ou Ellis et Knaus, (1977). Sur cette base, il est donc possible de créer des catégories conceptuelles qui agrègent des concepts théoriques similaires. Les catégories conceptuelles sont à titre d’exemple, l’instinct, le besoin, la curiosité ou encore l’estime de soi.
13Ces catégories conceptuelles, environ une vingtaine, peuvent également s’organiser entre elles. En effet, comme nous avons pu le voir dans les paragraphes précédents, certains concepts se présentent comme la cause d’un autre. Par exemple, dans certains modèles, le besoin se veut une cause du but et en fonction de ce dernier, l’individu va adopter telle stratégie plutôt que telle autre. De plus, il apparaît que certaines catégories conceptuelles visent à expliquer des choses assez proches contrairement à d’autres. Il est donc possible d’établir une sorte de deuxième niveau d’organisation qui a l’avantage d’offrir une vision encore plus simplifiée des phénomènes liés à la motivation. Ce deuxième niveau d’organisation, celui des ensembles conceptuels, présente en plus un ordre causal et donc une succession. Cette succession est le reflet de la structure causale que proposent les différentes théories motivationnelles comme exposé dans les lignes précédentes.
14Avant de présenter succinctement les sept ensembles conceptuels du modèle intégratif de la motivation tel qu’il est présenté figure 1, il est important de noter que ce modèle ne vise pas à situer les théories mais plutôt leurs constituants, c’est-à-dire les concepts sur lesquels elles se fondent. Cette nuance est essentielle car elle permet de comprendre qu’une théorie, utilisant de nombreux concepts, puisse se retrouver dans différentes classifications. Pour autant, cette pluralité n’est pas à confondre avec la puissance explicative d’un modèle. Le modèle que propose Bandura (2003) compte parmi ceux qui permettent d’expliquer le plus de phénomènes et dans d’innombrables domaines et pourtant il repose principalement sur le seul concept de sentiment d’efficacité personnelle.
Les ensembles conceptuels et leurs catégories
15Les deux premiers ensembles conceptuels, ceux des motifs primaires et secondaires, regroupent les notions théoriques qui visent à répondre à la question fondamentale de toute motivation humaine : pourquoi agissons-nous ? Qu’est-ce qui explique le dynamisme de l’homme ? Quel est le mobile du crime ? Pour quelle raison un élève a-t-il choisi d’apprendre plutôt que de jouer à ses jeux vidéo ?
16La motivation apporte une réponse à toutes ces questions. Elle donne un motif à nos actions, à notre comportement. Le motif permet de définir la nature de la motivation. Cependant, bien que très proches, il faut faire une nuance entre motif et cause. Si les motifs rendent intelligibles nos actes, leur donnent un sens, ils n’en sont pas nécessairement la cause. Les motifs ont eux-mêmes une ou plusieurs causes. Pour certaines théories, les motifs explicites de nos actions peuvent en cacher d’autres, moins avouables et surtout moins conscients. Autrement dit, un motif peut cacher un autre motif qui lui-même peut avoir des causes, plus ou moins mystérieuses, que tentent d’expliciter les théories.
17Cette intrication des motifs et des liens causaux a conduit différents auteurs à rechercher l’existence de motifs fondamentaux qui seraient à l’origine de tous les autres. Cette quête du motif ultime a guidé la formulation des toutes premières théories motivationnelles (McDougall, 1908 ; James, 1890). L’idée étant qu’en cernant ces motifs primordiaux, c’est l’ensemble des actions humaines qui deviendraient intelligibles. Cependant, si cette recherche de l’intelligibilité calme les interrogations sur le sens de nos actes, elle ne permet pas de prédire finement le résultat de nos actions. Lorsque les psychologues ont commencé à vouloir faire de la motivation un concept opérationnel permettant notamment d’expliciter les performances dans une multitude de domaines, cette recherche des origines est devenue plus secondaire. D’autres motifs, plus opérationnels, ont émergé à cette occasion. Ces derniers ont permis, au moins pour certains d’entre eux, d’atteindre cette prédictibilité devenue gage moderne de scientificité. Ces motifs sont donc secondaires à plus d’un titre. D’abord, parce que la question du motif originel est une question secondaire pour eux et aussi parce que de nombreux modèles, y compris parmi les plus récents, admettent qu’ils sont vraisemblablement seconds par rapport aux motifs plus profonds, plus primaires.
18La différence entre les motifs primaires et les motifs secondaires tient donc principalement au lien de causalité qui pour de nombreux modèles (mais pas tous) existe entre les concepts appartenant à ces deux ensembles. Les motifs primaires possèdent deux catégories : Instinct et besoin. Pour différentes théories, comme celle de Deci et Ryan (2002), les besoins ou les instincts sont la cause des motifs secondaires.
19Les catégories conceptuelles qui appartiennent aux motifs secondaires répertoriés dans le cadre du modèle intégratif sont au nombre de douze : la valeur, le but, l’intérêt, l’estime de soi, le drive, la dissonance, l’émotion, la curiosité, l’intention, la recherche de contrôle, les traits de personnalité et les motifs originaux.
20Si les premières recherches sur la motivation se sont attachées à décrypter les motifs, il est apparu, dès les années 30 dans les travaux de Tolman (1932) que, pour comprendre la motivation d’un animal, il fallait également prendre en compte en quelque sorte sa « vision de l’avenir ». Par exemple, il ne suffit pas de mettre une récompense (suscitant un motif) au bout d’un labyrinthe pour qu’un animal cherche à l’atteindre, il est préalablement essentiel qu’il sache que cette récompense est là, qu’il prédise sa présence. La prédiction interagit donc avec le motif et c’est de cette interaction que naît la motivation, c’est pour cette raison qu’il y a une flèche à double sens entre les motifs et la prédiction sur la figure 1. Un motif non réalisable n’est pas une motivation mais un fantasme.
21Le quatrième ensemble, la décision, est une jonction, un point de passage qui n’est considéré comme tel que dans les théories motivationnelles (et surtout volitionnelles) les plus récentes. Pour de très nombreuses théories, la décision de faire telle ou telle activité est plus un indicateur de la motivation qu’une étape. Mais il reste possible de concevoir qu’un individu motivé par ailleurs, puisse ne jamais prendre la décision d’agir. La force, le dynamisme est bien là mais il n’aboutit pas sur un acte concret. Dans ces conditions, il est donc possible de dire de l’individu qu’il est bien motivé mais cette motivation est difficilement perceptible. C’est ce qui se produit lorsqu’un individu fait de la procrastination (Ellis & Knaus, 1977), c’est-à-dire reporte indéfiniment la décision d’agir.
22Les concepts théoriques du cinquième ensemble font référence non seulement aux moyens (ou stratégies) que met en œuvre l’individu pour assouvir ses besoins ou atteindre ses objectifs, mais aussi à ceux qu’il utilise pour faire face aux émotions qui risquent de le déborder. En effet, si pour les activités simples, où les moyens d’agir sont relativement explicites et bien connus, le niveau de motivation agit proportionnellement sur le résultat, il en est tout autrement avec les activités complexes. C’est ainsi, par exemple, qu’un enseignant peut arriver à « motiver » un élève sans que les résultats de ce dernier augmentent pour autant. Les théories de l’autorégulation (Zimmerman, 2002 ; Pintrich, 2004) proposent d’expliquer ce hiatus et fournissent des modèles clairs qui permettent d’agir sur les résultats scolaires en tenant compte à la fois de la motivation de l’élève et des moyens qu’il met en œuvre pour l’exprimer. De même, dans la relation complexe que la motivation entretient avec la mémoire, il apparaît qu’en fonction du type de mémoire et du niveau d’expertise, la motivation à mettre en œuvre soit totalement différente (Fenouillet, 2003) pour pouvoir observer un impact mnémonique.
23Les deux derniers ensembles « comportement » et « résultat », un peu comme les deux premiers doivent être appréhendés de pair. Si les théories s’appuient sur des résultats issus d’indicateurs comportementaux permettant d’estimer par exemple la force musculaire, il est nécessaire de distinguer comportement et résultat. De nombreux modèles motivationnels considèrent qu’il est nécessaire de comprendre l’intentionnalité du comportement pour en comprendre la motivation. Par exemple, dans certaines situations, le fait de ne pas agir est clairement motivé, cependant cette motivation ne peut être appréhendée qu’au travers de sa finalité et donc de la signification qu’elle a pour l’individu. Si l’individu cherche à produire tel comportement et a envers cette production un fort sentiment d’efficacité personnelle comme dans la théorie de Bandura (2003), c’est avant tout pour arriver à ses fins, c’est-à-dire pour parvenir à un résultat. Il semble donc pertinent de différencier le comportement en lui-même de la finalité du comportement. À titre d’exemple, le flow n’est pas un comportement mais ce qui en résulte et c’est ce résultat que va chercher à reproduire l’individu quand il s’engage dans une activité (Csikszentmihalyi, Abuhamdeb & Nakamura, 2005).
Définir pour finir
24Cette brève présentation du concept de motivation permet d’entrevoir toute la difficulté qu’il y a à vouloir la définir. Cependant une définition, même transitoire, est indispensable pour mieux la saisir, c’est pourquoi nous reprenons celle que propose Fenouillet (2009) pour conclure ce texte : la motivation désigne une hypothétique force intra-individuelle protéiforme, qui peut avoir des déterminants internes et/ou externes multiples, et qui permet d’expliquer la direction, le déclenchement, la persistance et l’intensité du comportement ou de l’action.
25Il est nécessaire de distinguer la motivation qui reste un hypothétique phénomène interne, de ses déterminants qui peuvent également être internes mais aussi externes. Par exemple, si la menace d’une sanction (déterminant externe) peut expliquer le changement de comportement d’un élève, elle ne caractérise pas la nature de la force (ou motivation) qui modifie le comportement. Cette sanction doit avoir un relai interne par exemple en termes de peur, de honte ou d’anxiété pour expliquer la nature de la force (ou motivation) qui entraine le changement de comportement.
26Il n’existe pas une seule forme de motivation. La motivation est avant tout un terme générique, généralement utilisé à défaut d’une spécification plus précise sur la nature exacte de la force qui produit un comportement ou une action. En fonction du contexte, d’autres termes peuvent être utilisés pour définir plus précisément la nature de cette force. Des notions telles que « but », « besoin », « émotion », « intérêt », « désir », « envie », et bien d’autres encore, peuvent être utilisées pour une description plus précise.
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