1 Vita Beati Bernardi Tironensis, Acta Sanctorum, aprilis II, p. 220-254, § 20.
2 Musset R., Le Bas-Maine, étude géographique, Paris, A. Colin, 1917, p. 19.
3 Angot A. abbé, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900, 3 vol., vol. 1, introduction, p. 32.
4 Lestang G. de, Dissertation sur les incursions normandes dans le Maine, Le Mans, Monnoyer, 1855, p. 5-9.
5 Cintré R., La frontière franco-bretonne au moyen-âge : économie, mentalités, guerre et société en pays de marches, vie- xvie siècles. Thèse de Doctorat, université de Rennes, s.l. s.n., 1989.
6 Ibidem, p. 230. Le nom « désert » est souvent associé à un nom de lieu dans la région de Domfront, le nord-ouest du Maine et la partie voisine de la Bretagne : par exemple Louvigné-du-Désert, La Bazouge-du-Désert, au nord de Fougères, ou bien encore Saint-Calais-du-Désert (cant. Couptrain, Mayenne), Saint-Maurice-du-Désert et Saint-Patrice-du-Désert (cant. la Ferté-Macé, Orne). L’abbé Angot, ouv. cit., t 1, p 20, note 3, y voit un suffixe moderne, souvent attribué aux xviie et xviiie siècles, voire xixe : ainsi Saint-Maurice qui n’est dit « en-Désert » que depuis 1831 (Saint-Maurice-du-Désert, près de la Ferté-Macé, Orne). Il y a cependant quelques exceptions car l’abbaye de Lonlay a été fondée en 1020 sous le nom de Notre-Dame-des-Déserts.
7 Par exemple la voie romaine de Corseul à Jublains par Ernée.
8 Saint Innocent, évêque du Mans de 513 à 559.
9 Sur saint Front, cf. Cormier J.-Ph., « Les évangélisateurs du Passais, Front », Le domfrontais médiéval, 6, Domfront, t. VII, 1988, p. 16-25.
10 Cassien, Institutions cénobitiques, Paris, éd. du Cerf, coll. Sources chrétiennes, 2001, et conférences (collationes), Paris, éd. du Cerf, coll. Sources chrétiennes, 1966. Les deux ouvrages sur la vie monastique et sur la vocation érémitique ont été écrits alors que Cassien était devenu en 414 abbé de Saint-Victor de Marseille. Eucher de Lyon, de Lande eremi (adressé en 427 à Saint Hilaire d’Arles), Patrologie Latine (édition J.-P. Migne), t. LX, col. 708-725, et de contemptu mundi (du Mépris du monde) (écrit en 432), trad. fr. de L. Cristiani, Paris, Nouvelles éditions latines, 1950. Salvien de Marseille, Œuvres 2, du Gouvernement de Dieu (de gubernatione Dei), (rédigé vers 475), Paris, éd. du Cerf, coll. Sources chrétiennes, 1975.
11 Cf. Heuclin J., Aux origines monastiques de la Gaule du nord, ermites et reclus du ve au xie siècle, Lille, Presses universitaires de Lille, 1988, et principalement le chapitre 2, « Les vagues érémitiques du ve et du vie siècle », p. 32-42. Également l’article « Ermites du haut moyen âge », Viller M., Cavallera F., Guibert J. de, Dictionnaire de Spiritualité, Paris, Beauchesne, 1960, t. IV, col. 953-960.
12 Angot A. abbé, « Dictionnaire... », op. cit., 2, p 133-149. L’abbaye d’Évron, au nord de la forêt de Charnie, aurait été ruinée en 953 mais fut restaurée presque immédiatement en 988 par les moines de l’abbaye Saint-Père de Chartres et par Robert, fils du comte Eudes Ier de Blois.
13 Saint-Evroult-en-Ouche (ou Saint-Evroul). Outre naturellement l’Historia ecclesiastica (livre XIII) d’Orderic Vital qui fut moine de l’abbaye, cf. Thirion J., « L’ancienne abbaye de Saint-Evroul », congrès archéologique de France, xvie session Orne, 1953, Paris, 1954, p. 130-134. Du même, Abbaye de Saint-Evroult-en-Ouche. Livret de l’Année des Abbayes Normandes, n° 25, Rouen, Crdp, 1980. Saint-Evroult et l’abbaye d’Ouche, n° 41 de la Revue Art de Basse Normandie. Caen, 1966.
14 Angot A. abbé, « Dictionnaire. », op. cit., t.1, p. 496. L’abbaye de moniales Notre-Dame et Saint-Pierre de Chalons, près d’Argentré, arr. Laval, aurait été fondée en 710 et aurait été ruinée en 989. L’église qui lui succéda après la tourmente scandinave fut placée sous le patronage de l’abbaye d’Évron.
15 Ibidem, t. 3, p. 605-606. L’abbaye Saint-Jean-de-Mayenne serait une fondation de saint Trèche, au viiie siècle. Charles le Chauve la donne en 854 aux moines de Saint-Philibert de Grandlieu qui l’abandonnent rapidement devant les menaces scandinaves, pour se réfugier à Cunault puis à Tournus. Le monastère disparaît. N’en subsiste au début du xiie siècle qu’une chapelle Saint-Trèche donnée en 1125 à l’abbaye d’Évron par l’évêque du Mans, Hildebert de Lavardin.
16 Ibid., t. 2, p. 97. Le monastère féminin d’Entrammes aurait été fondé vers 832 par saint Aldric, évêque du Mans, et disparut rapidement.
17 Musset L., « Le Monachisme sur le territoire normand avant la fondation du duché. Aperçus et hypothèses », Abbayes Normandes, catalogue de l’exposition de l’Association de l’Année des Abbayes normandes, n° 77 de la revue Art de Basse-Normandie, printemps 1979, p. 6-7.
18 Pesche J.-R., Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, Le Mans, Belon et Paris, Derache et Bertrand, 1841, t. 5, p. 342.
19 Cf. Berthelot S., « Voyageurs et ermites », Voyageurs et ermites, saints populaires évangélisateurs de la Normandie, op. cit., p. 55-56, et Gancel H., Les saints qui guérissent en Normandie, t. 1, Rennes, Éditions Ouest-France, 1998, en particulier p. 81-83 et t. 2, Rennes, Éditions Ouest-France, 2003.
20 Vie de saint Guillaume Firmat, Acta Sanctorum, Aprilis, t. 3, 1675, p. 334-342. Il en existe une traduction française cf. Pigeon E. -A. chanoine, Vies des Saints des diocèses de coutances et d’Avranches, Avranches, Perrin, 1898, t. 2, p. 378-398.
21 Ibidem, p. 385-386, et Acta Sanctorum, op. cit., chap. 2, § 12, p. 339.
22 Angot A. abbé, « Dictionnaire. », op. cit., t. 2, p. 183.
23 Moolenbroek J. Van, Vital l’ermite, prédicateur itinérant, fondateur de l’abbaye normande de Savigny, Van Gorcum, Assen, 1990 pour l’édition hollandaise, traduction française d’Anne-Marie Nambot, Revue de l’Avranchin et du Pays de Granville, t. LXVIII, n° 346, Avranches, 1991, p. 213 ; Beck B., Saint Bernard de Tiron, l’ermite, le moine, le monde, Cormelles-le-Royal, La Mandragore, 1998, p 250.
24 Vita Bernardi, § 20. Cf. la transcription et la traduction de la Vita dans notre ouvrage. « Saint Bernard de Tiron », op. cit., § 20, p. 336-337.
25 Moolenbroek J. Van, op. cit., p. 162-163.
26 Sur la Colmont, à la frontière des départements de la Mayenne et de l’Orne, au nord de Gorron. L’abbaye de Savigny y possédait en 1119 une chapelle dédiée à saint Pierre. Cf. Moolenbroek. Van, op. cit., p. 163 et p. 269-270 (charte d’Henri 1er).
27 Vita prima Beati Roberti de Arbrissello, par Baudri de Bourgueil, évêque de Dol (écrite vers 1116), Patrologie Latine, Paris (édit. J.-P. Migne), 1889, t. 162, col. 1043-1058. Cf. Dalarun J., Robert dArbrissel, fondateur de Fontevraud. Paris, Albin Michel, 1986.
28 Baudri « Vita prima. », op. cit., col. 1050.
29 Ibidem, col. 1051.
30 Vita Bernardi, § 21 (Traduction Beck B., op. cit., p. 338-339).
31 Sur les divers ermitages de Bernard, les problèmes de localisation, la symbolique des lieux, la chronologie des installations successives, nous renvoyons à notre ouvrage, Saint Bernard de Tiron, l’ermite, le moine, le monde, op. cit., p. 242-258.
32 chronique de Robert d’Auxerre, année 1104, Holder-Hegger O. (éd.), MGH Scriptores, vol. 26, p. 229 ; chronique d’Albéric des Trois-Fontaines, année 1100, Scheffer-Boischorst P. (éd.), vol. 23, p. 817.
33 Beaunier dom, Abbayes et prieurés de l’ancienne France, Ligugé, abbaye Saint-Martin 1905, t. VIII province de Tours, reprint Zurich, Georg Olms 1999, p 212-213. Cf. l’édition du cartulaire de l’abbaye, xiie-xvie siècles, (Bibl. Mun. Rennes, ms. 273) par Dom P. Anger, Rennes, s.n., 1911, Mémoires de la Société archéologique du département d’Ille-et-Vilaine, t. XXXIV, Rennes, Eugène Prost, 1905. Dom Anger donne p. 254-256 la liste des vingt-sept établissements religieux qui en Bretagne, Poitou, Touraine, Maine et Angleterre dépendaient au temps d’Alexandre III (1159-1181) de l’abbaye Saint-Sulpice-la-Forêt.
34 Angot A. abbé, « Dictionnaire... », op. cit., t. 2, p. 183-185.
35 Raison L. et Niderst R., « Le mouvement érémitique dans l’ouest de la France à la fin du XIe et au début du xiie siècles », Annales de Bretagne, t. LV, fascicule unique, 1948, p. 5-6.
36 Becquet J. dom, « L’érémitisme clérical et laïc dans l’Ouest de la France », L’Eretismo in Occidente nei secoli xi e xii, colloque de la Mendola, 1962, Miscellanea del centro di studi medioevali, t.4, Milan, 1965, p. 182-211.
37 Angot A. abbé, op. cit., t. 2, p. 376.
38 Ibidem, t. 2, p. 375-376.
39 C’est probablement lui que la Chronique de Saint-Maixent désigne dans un passage relatif à l’année 1103, Recueil des Historiens de la France, t. XII, p. 404.
40 Le chanoine Blin, Vies des saints du diocèse de Séez, t. 2, p. 497, et note 1, p. 499, a intégré abusivement cet Alleaume à l’entourage de Bernard de Tiron, cf. Beck B., op. cit., p. 245 et p. 246, note 37. Cf. également dom Guilloreau, « L’abbaye d’Etival-en-Charnie et ses abbesses, 1109-1790 », Revue du Maine, t. XLIX et LII, 1901.
41 Beaunier dom, Abbayes et prieurés de l’ancienne France, Ligugé, abbaye Saint-Martin 1905, t. VIII province de Tours, reprint Zurich, Georg Olms 1999, p 229-230. Guillotin De Courson A., Pouillé historique de l’archevêché de Rennes, Rennes, Fougeray et Paris, Haton, 1880-1886, reprint Mayenne, Édit. de l’Ouest, 1997, t. II, p. 259. Bulletin et Mémoires de la Société archéologique de l’Ille-et-Vilaine, XLII, p. 25.
42 Lignières-Orgères, cant. Couptrain, Mayenne. Beaunier dom, Abbayes et prieurés, op. cit., t. VIII, p. 178 ; Angot abbé, op. cit., t. 3, p. 401-403 et 680-681 375 ; Piolin P dom, Histoire de l’Église du Mans, Paris, Julien et Lanier, 1858, t. IV, p. 475 et 603. La charte de fondation du prieuré a été reproduite par Hippolyte Sauvage, Bulletin de la commission historique et archéologique de la Mayenne, IV, 1992, p. 109 et suiv.
43 Comm. d’Ahuilé, cant. et arr. de Laval, Mayenne ; Cf. Piolin dom, op. cit, t. III, p. 160.
44 Moolenbroek J. Van, op. cit., p. 298 (cartulaire de Savigny, vers 1116-1122) et note 52, p. 354.
45 Ibidem, p. 300 (cartulaire de Savigny) et note 52, p. 354.
46 Archives Nationales, L 969, nos 333 et 334, et Moolenbroek J. Van, op. cit., note 52, p. 354.
47 Lakèdia figure déjà dans la Bible grecque des Septante (en particulier dans les Psaumes) et y désigne l’abattement. Évagre le Pontique en donne au ive siècle dans son Traité pratique ou le Moine, une définition : « le démon de l’acédie, qui est aussi appelé « démon de midi », est le plus pesant de tous... D’abord il fait que le soleil paraît lent à se mouvoir, ou immobile, et que le jour semble avoir cinquante heures. Ensuite il force [le solitaire] à avoir les yeux continuellement fixés sur les fenêtres, à bondir hors de sa cellule... En outre il lui inspire de l’aversion pour le lieu où il est, pour son état de vie même, pour le travail manuel. ». Eccles. Graec. Monumenta, t. III, p. 70 et suiv. Paris, s.n., 1686. Il existe une traduction du texte d’Évagre par Antoine et Claire Guillaumont, Évagre le Pontique, Traité pratique ou le Moine, Paris, Le Cerf, 1971, 2 vol. Cf. également, Cassien, collationes, 4, Patrologie Latine, op. cit., t. XLIX, col. 620. Pour une étude du mot et des manifestations de ce découragement, voir notamment les premières pages de Pierre Miquel, Lexique du désert, abbaye de Bellefontaine, Spiritualité orientale, 1986, n° 44. Cf. également Mélancolie, génie et folie en Occident (Jean Clair dir.), catalogue de l’exposition du Grand Palais, Paris (10 octobre 2005-16 janvier 2006), en particulier Yves Hersant, « l’acédie et ses enfants », p. 54-59, Paris, Gallimard et RMN, 2005.
48 Syneisactisme, Cassien, collationes, 15 (de charismatibus divinis), Patrologie Latine, op. cit., t. 49, col. 989-1012.
49 Yves de Chartres, Lettre à Rainaud l’ermite, Patrologie Latine, op. cit., t. 162, col. 260-262. L’évêque y met en garde Rainaud contre le risque de se couper de l’Église et de verser dans le schisme et fait l’éloge de la vie cénobitique.
50 Gyrovagues, moines vagabonds. Cf. l’article « Gyrovagues » Dictionnaire d’Histoire et de Géographie ecclésiastiques, Paris, Letouzé et Ané, 1988, t. XXII, col. 1365-1367.
51 Sarabaïtes. La Règle de saint Benoît, dans son premier chapitre, les définit comme des individus vivant en réalité dans le monde, selon leur propre loi, et n’ayant du moine que l’habit ou la tonsure. Cf. l’article « Sarabaïtes » Dictionnaire d’Archéologie chrétienne et de Liturgie, d’E. Cabrol et H. Leclerc, Paris, Letouzé et Ané, 1950, t. XV, 1, col. 756-760.
52 Yves De Chartres, Lettre à Geoffroy l’anachorète, Patrologie Latine, op. cit., t. 162, col. 247-248.
53 Yves De Chartres, Lettre aux moines de coulombs, Patrologie Latine, op. cit., t. 162, col. 198-202
54 Grimlaïc, Regula solitariorum, Patrologie Latine, op. cit., t. 103, col. 575- 664. (en particulier col. 595, caput XVII : Quod nunquam minus quam duo vel tres sint simulsolitarii).
55 Baudri De Dol, « Vita Roberti », op. cit., col. 1049.
56 Pigeon E.-A., « Vie de saint Firmat », Vies des saints..., op. cit., p. 380 (mère de Firmat), p. 387, 391 et 394 (Aubert), et p. 394 (ministri, fratres).
57 Beck B., « Vita Beati Bernardi Tironensis », § 38., op. cit., p. 357 (traduction).
58 « Lettre de Marbode à Robert d’Arbrissel », Patrologie Latine, Paris, op. cit., 1893, t. 171, col 1481.
59 Dalarun J., Robert d’Arbrissel, fondateur de Fontevraud, Paris, Albin Michel, 1986, p. 71. Cf. également du même auteur L’impossible sainteté. La vie retrouvée de Robert dArbrissel (v. 1045-1116), Paris, Cerf, 1985, p. 188-189.
60 Étienne de Fougères, Vie de saint Vital, par, livre I, chap. XIV, édit. et trad. française Sauvage, H. Saint vital et l’abbaye de Savigny dans l’ancien diocèse d’Avranches, 2e éd., Mortain, 1895, p. 39.
61 Orderic Vital, Historia ecclesiastica, Chibnall M. (éd.), Oxford, Clarendon Press, 1969-1980, vol. 8, p. 330.
62 Pigeon E.-A., « Vie de Guillaume Firmat », Vies des saints., op. cit., p. 388.
63 Pigeon E.-A.,op. cit., p. 381.
64 Orderic Vital, op. cit., vol. 8, p. 330.
65 Beck B., op. cit., § 73., p. 391-393 (traduction). Cf. aussi p. 264, pour l’épisode du veau et du loup.
66 Ibidem, § 62, et p. 381 (traduction).
67 Pigeon E. -A., op. cit., p. 387.
68 Vita beati Bernardi Tironensis, § 26, et Beck B., op. cit., p. 345 (traduction).
69 Voir notes 50 et 51.
70 Lettre d’Yves de Chartres aux moines de Coulombs, Patrologie Latine, op. cit., t. 162, col. 201.
71 Marbode de Rennes, Lettre à Robert d’Arbrissel, op. cit., col. 1483.
72 Melote : mot d’origine grecque formé sur μελθν, mouton. Vêtement grossier fait d’une peau de mouton sans apprêt ni teinture. La Vulgate l’emploie dans l’Épître aux Hébreux (Epist. 15. 9). Il fait partie dès l’origine de l’habit des Pères du désert et l’iconographie a en revêtu saint Jean Baptiste.
73 Étienne de Fougères, livre I, chap. 1, Pigeon E.-A., Vies des saints..., op. cit., p. 381.
74 Gauthier D’oydes, « Vie de saint Anastase, moine du Mont-Saint-Michel et religieux de Cluny », Acta Sanctorum, t. VII, 16 oct. p. 1136-1139, Patrologie Latine, op. cit., t. 149, col. 425-432. Trad. fr. par le chanoine E.A. Pigeon, Vies des saints du diocèse de Coutances et d’Avranches, Avranches, 1898, t. 2, p. 339-365. La biographie de saint Anastase a été étudiée par Mathieu Arnoux, « Un Vénitien au Mont-Saint-Michel : Anastase, moine, ermite et confesseur (+ vers 1085) ». Médiévales, n° 28, printemps 1995, p. 55-78.
75 Lettre de Marbode de Rennes à Robert d’Arbrissel, op. cit., col 1405.
76 Lettres de Marbode à Ingilger, Patrologie Latine, op. cit., t. 171, col. 1472-1474.
77 Vita beati Bernardi Tironensis, §, 52-54 et Beck B., op. cit., p. 369-371 (trad.).
78 Payen Bolotin, De falsis heremitis qui vagando discurrunt, Leclercq dom J., (éd.), Revue bénédictine, t. LXVIII, 1-2, 1958, p. 52-86.
79 Walter J. Von, Die ersten Wanderprediger Frankreichs. Studien zur Geschichte des Monchtums, 2 vol. Leipzig, 1903-1906.
80 Dalarun J., L’impossible sainteté..., op. cit., p. 180.
81 Liffré, chef-lieu, cant. de l’arr. de Rennes. Un certain Haton y établit une communauté d’ermites qui à leur disparition devint un prieuré de l’abbaye de Saint-Georges de Rennes. Beaumier dom, op. cit., t. VIII, p 220.
82 Abbé Angot, op. cit., t. 2, p. 183-185. La charte de fondation de ce prieuré de Fontaine-Géhard est aux Archives départementales de la Mayenne, H 66 : « Charte de Guillaume, évêque du Mans par laquelle apert que certains hommes sous le nom d’hermites demeurant à Fontaine Géhard menant une vie licencieuse, laborieuse et d’artisans s’étant réunis vinrent se présenter à Marmoutier et si offrirent avec tous leurs biens pour y servir Dieu et le bienheureux S. Martin où ils furent reçus avec l’agrément dudit évêque sans lequel les propositions n’auroient eu aucun effet. Et mirent ledit monastère en possession des terres dudit prieuré de Géhard, de Montguyon, de Lincé, d’Hémenard, de Sapience, de Sainte Trinité de Paleâ, de S. Martin de Sezain, de Bois-robert, Mexgirard, La Haye d’Ingrande, un verger que Odon donna en aumosne, S. Georges de l’étang et Douët parfond, le tout confirmé par le dit evesque du Mans en présence de l’archevesque de Tours et de l’evesque de Rennes. Dattée de l’an 1147. » La charte originale en latin a été retranscrite dans le Catalogue des actes des évêques du Mans jusqu’à la fin du xiiie siècle, avec une introduction de Léonce Celier, Paris, 1910, p. 351-352, n° 84 1147, 3 décembre. Cf. également Gallia Christiana, t. 14, p. 441. Juhel de Mayenne avait déjà voulu fonder un prieuré vers 1106 en faveur de Marmoutier. En apparence il ne réussit, selon l’abbé Angot, qu’à donner à l’abbaye la chapelle Saint-Etienne et Saint-Laurent, à charge pour l’abbé d’y créer un couvent.
83 Cartulaire de l’abbaye Saint-Sulpice-la-Forêt, Bibliothèque municipale de Rennes, ms. 273, publié par l’abbé Anger Mémoires de la Société archéologique du département d’Ille-et-Vilaine, t. XXXIV, Rennes, E. Prost, 1905, p. 165-262. Les établissements sont les suivants : Saint-Grégoire (comm. de Miniac-Morvan) évêché de Dol, Saint-Malo-de-Teillay (comm. d’Ercé), Saint-Aubin d’Aubigné, Saint-Melaine de Mouazé, Sainte-Catherine des Quatre Hostelleries (comm. de Princé) dans le diocèse de Rennes, Notre-Dame-de-la-Fontaine-Saint-Martin et Sainte-Magdelaine-de-Belle-Saule (comm. de Courceboeuf), dans le diocèse du Mans.
84 Le rouleau mortuaire de Vital est un des documents les plus précieux des Archives nationales, sous la cote L 966, n° 4 (fonds de Savigny). Le texte en a été édité pour la première fois en 1848 dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, t. XVII, 1847, p. 229 et suiv. et par Léopold Delisle, Rouleaux des morts du xie au xve siècle, Société de l’Histoire de France, Paris, Vve Jules Renouard, 1866, p. 281-344. Cette allusion aux conférences de Dompierre figure dans la lettre encyclique qui précède les tituli et que L. Delisle a publiée en tête du rouleau.
85 Vita Beati Bernardin, op. cit., § 61.
86 Werner E., Pauperes Christi. Studien zu sozial-religiösen. Bewegungen im Zeit-alter des Reformpapstums, Leipzig, Koelher und Amelang, 1956. Et Manteuffel T., Naissance d’une hérésie : les adeptes de la pauvreté volontaire au Moyen-Âge. Trad. par Anna Posner, Paris-La Haye, Mouton, 1970. Cf. Dalarun J., L’impossible sainteté..., op. cit., p. 140-143 pour la réfutation de leurs thèses.
87 Duby G. et Carozzi Cl., La fin des temps, terreurs et prophéties au Moyen-Âge, Paris, Stock, 1982. Cf. également Bridier P., Éon de l’Étoile, Guer, P. Bridier, 1988, et Dubois P. et Rollin L., Éon de l’Étoile, Grenoble, Glénat, 1991.
88 Dereine Ch., « Conon de Palestrina » Dictionnaire d’Histoire et de Géographie ecclésiastiques, Paris, Letouzey et Ané, 1956, t. XIII, col. 461-471.
89 Petit F. « Milon de Senincourt, évêque de Thérouanne », Analecta Praemonstratensia, 1972, p. 7293.
90 Heuclin J., op. cit., p. 259.