Les auteurs
p. 385-390
Texte intégral
1 Guillaume ARTOUS-BOUVET : ancien élève de l’ENS de Lyon, agrégé de lettres modernes, il enseigne en Seine-Saint-Denis. Il est l’auteur de L’Exception littéraire (Belin, 2012). Il dédie ses recherches présentes à la question de l’autofiction. Depuis 2007, il est critique aux pôles littéraires et philosophiques du portail des livres et des idées nonfiction.fr.
2 Alain AUSONI : maître d’enseignement et de recherche à l’université de Lausanne, il s’intéresse au multilinguisme en littérature. Son projet de recherche actuel porte sur la pratique translingue de l’écriture de soi. Il a coédité L’Autobiographie entre autres : écrire la vie aujourd’hui (Oxford, Peter Lang, 2013) et publié plusieurs articles sur des écrivains translingues contemporains (Alexakis, Huston, Bianciotti, Makine, Kristof).
3 Régine BATTISTON : professeure de littératures allemandes à l’université de Haute-Alsace (ILLE EA 4363), ses recherches portent sur l’identité, la littérature féminine, l’écriture et l’engagement, l’écriture de la mémoire et la narration. Elle a notamment travaillé sur Max Frisch, Ingeborg Bachmann, Marlen Haushofer, Meinrad Inglin, Stefan Zweig et W. G. Sebald. Elle a récemment dirigé, avec Ariane Lüthi, Max Frisch – Ludwig Hohl, Europe, no 1029/1030, janvier-février 2015.
4 Marianne BERISSI : elle enseigne à l’ESPE de Paris. Ses recherches portent essentiellement sur l’écriture autobiographique. Parmi ses dernières publications : Littérature sans mémoire. Lectures d’enfance de Michel Leiris, Artois Presses université, 2007 ; « Michel Leiris et la politique de l’autobiographie », Revue Itinéraires, littérature, textes, cultures, « Intime et politique », Paris 13, 2012 ; « La vitrine autobiographique de Michel Leiris à Sophie Calle », Les Nouvelles écritures du moi, L’Harmattan, 2012 ; « Mémoire : mes moires. Michel Leiris : le ruban au cou d’Olympia », « Trous de mémoires, failles du cerveau : le témoignage de la littérature », Éd. du CNRS (à paraître).
5 Claude BURGELIN : professeur émérite de littérature (université Lyon 2), il est spécialiste de l’œuvre de Georges Perec et plus généralement des écritures autobiographiques contemporaines. Dernier ouvrage publié : Les Mal Nommés, Duras, Leiris, Calet, Bove, Perec, Gary et quelques autres, Le Seuil, « La librairie du XXIe siècle », 2012.
6 Agnès CAMBIER : agrégée de lettres modernes, elle prépare à l’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 une thèse de littérature française dirigée par J.-Y. Guérin et M.-H. Boblet sur les pièces monologales contemporaines. Doctorante contractuelle de 2011 à 2014, elle a publié divers travaux sur ce sujet ainsi que sur Annie Saumont, La Chute de Camus ou encore le traitement de la Shoah dans la littérature pour la jeunesse. Par ailleurs, elle met en scène des spectacles alliant théâtre, musique et danse.
7 Caroline CASSEVILLE : maîtresse de conférences à l’université Bordeaux-Montaigne, elle codirige le Centre Mauriac/EA TELEM no 4195 et préside la Société internationale des études mauriaciennes (SIEM). Responsable de la collection des Nouveaux Cahiers François Mauriac, Paris, Grasset, elle a également publié : Mauriac et Sartre, Le roman et la liberté, L’Esprit du Temps, coll. « Malagar », 2006, et Gide chez Mauriac, Caroline Casseville et Martine Sagaert (dir.), Confluences/Centre F. Mauriac de Malagar, 2012.
8 Stéphane CHAUDIER : professeur à l’université Lille 3 – Charles de Gaulle où il enseigne la grammaire et la stylistique, il est spécialiste de Proust. Il a publié Proust et le vocabulaire religieux : la cathédrale profane, (Paris, Champion, 2004), ainsi que de nombreux articles sur la littérature contemporaine française. Son prochain ouvrage s’intitule : Proust ou le démon de la description, à paraître aux éditions Classiques Garnier.
9 Maxime DECOUT : maître de conférences à l’université Lille 3 – Charles de Gaulle, il a publié Albert Cohen : les fictions de la judéité (Classiques-Garnier, 2011), La Judéité. Enquête sur un malaise dans la littérature française (Champ Vallon, 2015), et En toute mauvaise foi. Sur un paradoxe littéraire (Éditions de Minuit, 2015). Il a dirigé le numéro d’Europe consacré à Georges Perec (2012) et codirigé avec Julien Roumette celui sur Romain Gary (2014). Il est en charge de l’édition de La Disparition, des Revenentes et du Voyage d’hiver pour la publication des œuvres de Perec dans la Bibliothèque de la Pléiade (2016).
10 Bastien ENGELBACH : titulaire d’un master 2 en philosophie portant sur Soi-même comme un autre de Paul Ricœur, ex-doctorant, il est chargé de mission pour un think tank associatif. Parmi ses publications figurent « La genèse culturelle de l’intérêt général : définition, enjeux et perspectives », Cahiers pour l’histoire de l’épargne ; « L’intérêt général aux XIXe et XXe siècles », Association pour l’histoire du groupe Caisse d’épargne, 12, 2009 ; « Du modèle du récit à l’énonciation de soi », Fabula/Les colloques. L’héritage littéraire de Paul Ricœur, URL : [http://www.fabula.org/colloques/document1883.php].
11 Juliette GOURSAT : docteure de l’École des hautes études en sciences sociales en « Arts : histoire et théorie » et ATER à l’École supérieure d’audiovisuel (ESAV) de Toulouse. Elle a publié plusieurs articles sur l’autobiographie filmée (dans CinémAction, Études francophones, aux Presses universitaires d’Edimbourg) et prépare actuellement un ouvrage issu de sa thèse de doctorat sur les documentaires autobiographiques.
12 Maryline HECK : maîtresse de conférences en littérature française des XX-XXIe siècles à l’université de Tours, elle travaille sur la littérature de l’extrême-contemporain, les écritures autobiographiques, roman et récit, littérature et sciences humaines, littérature et politique. Elle a publié Georges Perec. Le corps à la lettre (José Corti) ; Cahiers Georges Perec no 11, « Filiations perecquiennes » (Castor Astral) ; coordonné, avec Raphaëlle Guidée, le Cahier de l’Herne consacré à Modiano, et traduit le livre de Michael Sheringham, Traversées du quotidien (PUF).
13 Pascal LECROART : professeur de littérature française à l’université de Franche-Comté, il dirige l’équipe CIMArtS (Création intermodalité mémoire dans les arts du spectacle) au sein d’ELLIADD (EA 4661). Spécialiste de Paul Claudel et de son rapport à la musique, il a participé à la réédition du Théâtre de Claudel dans la « Bibliothèque de la Pléiade » sous la direction de Didier Alexandre et de Michel Autrand (2011) et prépare actuellement, pour Vrin, avec Frédérique Toudoire-Surlapierre, un ouvrage sur les Marges de l’opéra de 1920 à 1950.
14 Audrey LEMESLE : doctorante à l’université Paris 3, elle rédige une thèse sur les réécritures dans l’œuvre d’Eugène Ionesco. Elle a publié plusieurs articles sur cet auteur et participé au Dictionnaire Ionesco dirigé par Jeanyves Guérin. Elle s’est aussi intéressée aux réécritures chez Jean Genet et Bernard-Marie Koltès dans le cadre de colloques organisés autour de ces écrivains.
15 Daniele LORENZINI : docteur en philosophie de l’université Paris-Est Créteil et de l’université « La Sapienza » de Rome, il est actuellement ATER en éthique à la faculté de Médecine de l’UPEC. Il est l’auteur de Jacques Maritain e i diritti umani (Brescia, Morcelliana, 2012) et il a récemment coédité Michel Foucault : éthique et vérité, 1980-1984 (Paris, Vrin, 2013). Il a en outre établi l’édition critique de M. Foucault, L’Origine de l’herméneutique de soi (Paris, Vrin, 2013) et de M. Foucault, Qu’est-ce que la critique ? suivi de La culture de soi (Paris, Vrin, 2015).
16 Nathalie MAUFFREY : agrégée de lettres classiques et ATER à l’université Paris Diderot, elle prépare depuis septembre 2011 une thèse de cinéma intitulée « Ut poesis pictura : la cinécriture dans l’œuvre d’Agnès Varda » sous la direction de Claude Murcia au sein du CERILAC. Elle a publié les articles « La figure du chiasme chez Agnès Varda ou l’art du bris-collage », in Travaux en cours no 10 en mai 2014 et « Exercices de style », in Acta fabula, vol. 14, no 6, en septembre 2013.
17 Véronique MONTEMONT : maîtresse de conférences à l’université de Lorraine et membre de l’ATILF (Nancy), elle est spécialiste des écrits autobiographiques, en particulier dans leur rapport à la photographie. Elle a codirigé avec Catherine Viollet Le Moi et ses modèles (Academia Bruylant 2009) et Archives familiales : modes d’emploi (Academia L’Harmattan, 2013). Elle dirige par ailleurs la base de données Frantext.
18 Magali NACHTERGAEL : maîtresse de conférences en littérature et arts contemporains, elle enseigne à l’université Paris 13 et a fondé le programme Les Contemporains. Littérature, arts visuels, théorie (IDEX-ANR Sorbonne Paris Cité). Commissaire de l’exposition Lumières de Roland Barthes (Bordeaux/Orthez), elle publie en 2015 Roland Barthes contemporain (Paris, Max Milo, 2015). Son précédent ouvrage, Les Mythologies individuelles. Récit de soi et photographie au XXe siècle, est paru en 2012 (Amsterdam, Rodopi).
19 Sybille ORLANDI : ancienne étudiante à l’École normale supérieure de Lyon, agrégée de lettres modernes, elle est ATER à l’université Lyon 2 – Lumière. Sa thèse de doctorat, menée sous la direction de Dominique Carlat, est consacrée aux œuvres plastiques et poétiques de Gherasim Luca. Dans ce travail de recherche, ainsi que dans divers articles déjà publiés, elle aborde les questions du collage et du métalangage à partir d’une double perspective, historique et sémiotique.
20 Marie-Christine PAVIS : doctorante en littérature française à l’université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle et enseignante à l’université Paris-Sud. Ses travaux portent sur la littérature concentrationnaire et lazaréenne, notamment sur les liens entre camps de concentration et fiction. Elle a publié différents articles, consacrés notamment à Albert Camus, dans des revues destinées aux chercheurs (RHLF) ou aux enseignants (Textes et Documents en Classe).
21 Catherine PONCHON : docteure en littérature française depuis 2014, elle enseigne en collège. Ses activités de recherche portent principalement sur l’écriture de soi, l’écriture de l’histoire et la fiction, dans la continuité de son sujet de thèse : « Le moi, la fiction et l’histoire dans les œuvres de Serge Doubrovsky, Georges Perec et Jorge Semprun ».
22 Anne ROCHE : professeur émérite à l’université d’Aix, elle a publié une vingtaine d’ouvrages de théorie littéraire et de fiction. Ses recherches portent sur les ateliers d’écriture, qu’elle a introduits à l’université d’Aix en 1968 après un séjour aux États-Unis, et sur les écrivains de l’extrême-contemporain. Dernières parutions : Exercices sur le tracé des ombres – Walter Benjamin (Éditions Chemin de Ronde, 2010), Cahier Éric Chevillard (Europe, 2014).
23 Maja SARACZYNSKA-LAROCHE : docteure en littérature comparée/études théâtrales de l’université Paris-Est Créteil et de l’université Jagellonne de Cracovie, elle enseigne actuellement la théorie et la pratique théâtrales à l’université Stendhal-Grenoble 3. Elle est spécialiste de l’esthétique théâtrale de Tadeusz Kantor ; ses recherches portent principalement sur la mise en scène de l’histoire générale et de la mémoire personnelle.
24 Françoise SIMONET-TENANT : agrégée de lettres modernes, professeur d’université à Rouen, elle s’intéresse principalement aux écritures de soi. Elle est l’auteur d’études critiques, en particulier, Le Journal intime (Nathan, 2001) et Journal personnel et correspondance (1785-1939) ou les Affinités électives (Louvain-la-Neuve, Academia Bruylant, 2009). Elle a dirigé ou codirigé plusieurs ouvrages collectifs ou numéros de revue : Le Propre de l’écriture de soi (éditions Téraèdre, 2007) ; « Lettre et journal personnel », Épistolaire, 2006 ; « L’épistolaire à La Nouvelle Revue française (1909-1940) », Épistolaire, 2008 ; Journaux personnels, Genesis no 32, mars 2011 ; Intime et politique, Itinéraires. Littérature, textes, cultures, Paris, L’Harmattan, 2012-2. Elle dirige actuellement la préparation d’un Dictionnaire de l’autobiographie française et francophone à paraître chez Champion.
25 Philippe VILAIN : docteur en lettres modernes, il est membre associé du CERACC à l’université Sorbonne-Nouvelle Paris 3 ; il est aussi écrivain et essayiste. Son œuvre littéraire se présente comme une exploration de la conscience amoureuse et a été couronnée de plusieurs prix : François-Mauriac de l’Académie française pour la Dernière Année (1999), Jean-Freustié pour La Femme infidèle (2013) et « Scrivere per amore » en Italie pour Pas son genre (2011), qui a été adapté au cinéma par Lucas Belvaux. Son œuvre théorique questionne la littérature contemporaine et le genre autofictif. Un ouvrage collectif critique lui est consacré : Philippe Vilain ou la dialectique des genres, Arnaud Schmitt et Philippe Weigel (dir.), Orizon/universités (2015).
26 Catherine VIOLLET (1949-2014) : Elle a été chargée de recherches à l’ITEM-CNRS, où elle a fondé, avec Philippe Lejeune, le séminaire « Genèse et Autobiographie », qu’elle a animé pendant dix-neuf ans. Spécialiste de génétique textuelle, en particulier dans les écrits autobiographiques de femmes de l’aire russophone et germanophone, elle est auteur d’une œuvre critique abondante ; elle a également travaillé sur Christiane Rochefort, Mireille Havet, et surtout Violette Leduc, à qui elle a consacré une vingtaine d’articles. Elle a entre autres publié une édition critique de La Main dans le Sac (Éditions du Chemin de Fer, 2014) et, avec Elena Gretchanaïa, « Si tu lis jamais ce journal… », Diaristes russes francophones, 1780-1854, Paris, CNRS-Éditions, 2008.
27 Nicolas VOELTZEL : agrégé de philosophie et ancien boursier de la Fondation Thiers, il enseigne cette année au lycée Livet à Nantes. Il termine actuellement sous la direction de Frédéric Gros une thèse sur « Les éthiques de l’authenticité chez Charles Taylor et Charles Larmore », dont l’objet est de voir si l’on peut proposer une conceptualisation philosophique rigoureuse de l’idéal d’authenticité qui sous-tend par exemple le projet de « devenir ce que l’on est ».
28 Jean-Michel WITTMANN : professeur à l’université de Lorraine. Ses travaux portent sur le roman français autour de 1900 et dans l’entre-deux-guerres. Sur Gide, il a notamment publié Symboliste et Déserteur (Champion, 1997), Si le grain ne meurt d’André Gide (Gallimard, coll. « Folio », 2000), Gide politique (Garnier, 2011) et codirigé le Dictionnaire Gide avec Pierre Masson (Garnier, 2011). Il a également participé à la nouvelle édition des Romans et récits de Gide dans la Bibliothèque de la Pléiade (Gallimard, 2009).
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