Mal vu mal dit, traces de l’absence, et Cap au pire
p. 113-123
Extrait
1Ce texte est un extrait de l’ouvrage Écriture, deuil et mélancolie. Les derniers textes de Samuel Beckett, Robert Pinget et Claude Simon, Paris, Garnier, 2010, p. 141-151, reproduit avec l’aimable autorisation des éditions Garnier.
2Mal vu mal dit peut se lire comme une chaîne de deuils qui finalement se superposent et dans lesquels les figures d’endeuillés et les objets du deuil tendent à être confondus. Mais avant tout et déjà, dans une perspective autobiographique, plusieurs interprétations, quant à l’identité du personnage féminin du texte, ont été proposées, et elles aussi renvoient au deuil. Ainsi, James Knowlson, dans sa biographie, a pu voir en ce personnage la mère de Beckett, May. Mais Knowlson ajoute :
la situation est bien sûr compliquée par le deuil que Beckett anticipe, se voyant même, ainsi qu’il me l’a confié, recueilli sur une tombe imaginée. Se profile alors une condensation fascinante où l’écrivain, hanté par le souvenir de sa mère, crée avec la sombre figure
Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques qui l’ont acquis dans le cadre de l’offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Comparer l’étranger
Enjeux du comparatisme en littérature
Émilienne Baneth-Nouailhetas et Claire Joubert (dir.)
2007
Lignes et lignages dans la littérature arthurienne
Christine Ferlampin-Acher et Denis Hüe (dir.)
2007