L'esthétique de la trace chez Samuel Beckett

Écriture, représentation et mémoire

Interférences

Éditeur : Presses universitaires de Rennes

Lieu d’édition : Rennes

Publication sur OpenEdition Books : 25 avril 2019

Collection : Interférences

Année d’édition : 2012

Nombre de pages : 242


Présentation

Le texte beckettien est en tension perpétuelle entre ce qu'il nie (la possibilité de faire trace, de signifier, d'être un lieu de mémoire) et ce qu'il manifeste (l'absolue vitalité de la langue, la conscience de l'écriture comme inscription, la constitution du texte comme trace et comme image, qu'il s'agisse de l'espace de la page ou de celui du plateau). De la mise en scène du processus mémoriel dans les textes (narratifs ou dramatiques) à la mise en archive du processus de création dans le fonds Beckett, le présent volume se propose d'explorer la manière dont l'écriture beckettienne est travaillée par ces paradoxes de la trace, de la mémoire et de l'oubli, par des processus simultanés de déshistoricisation et d'historicisation, d'effacement de l'événement et d'inscription de l'acte de parole ou de l'acte de création.


Sommaire

Delphine Lemonnier-Texier

Avant-propos

Ceci n’est pas une trace : le paradoxe de l’écriture beckettienne

Première partie. Histoire, fable et mémoire : mémoire en miettes, humanité en ruines

Hélène Lecossois

« Yesterday! What does that mean? Yesterday! »

Endgame : répéter au lieu de se souvenir ?

Deuxième partie. De la mémoire impossible à l'inscription du processus d'écriture : poétique de la trace, espace de l'écho

Troisième partie. Mise en scène, mise en archives : traces et processus de création

Geneviève Chevallier

Interpréter – transmettre

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