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Chronologie de la vie de J.-J.-L. Graslin

p. 21-24


Texte intégral

11727 Naissance à Tours, baptême le 15 novembre.

21743 Mort de son père.
Études à Paris au collège de Dormans-Beauvais, dans l’actuelle rue Jean-de-Beauvais, où il se lie avec le futur diplomate Pierre-Michel Hennin.

31746 Première inscription à la Faculté de Droit de Paris.
Clerc chez un procureur du Châtelet.

41748 Tombe amoureux, abandonne ses études, fréquente assidûment les théâtres et accumule les dettes.
Fréquents voyages à Tours chez sa mère.

51752 Reprend ses études de droit. De nouveau clerc chez un procureur du Châtelet.
Obtient le baccalauréat en décembre.

61753 Obtient sa Licence en septembre, prête le serment d’avocat au Parlement de Paris.

7Fin 1753-déb. 1754 Tentative d’assassinat sur les personnes de Jean-Joseph-Louis, sa mère et sa sœur par son jeune frère Athanase-Hilaire. Internement de ce dernier sur lettre de cachet chez les frères de la Charité de Senlis.

81754 Devient stagiaire « surnuméraire » pendant quatre ans au bureau de la Ferme générale de Saint-Quentin, dans la généralité d’Amiens.
Ne parvenant à obtenir aucun poste, il vit en partie d’un commerce de grain avec Paris.

91758 Parvient à obtenir la place de receveur général des Fermes (traites et tabac) au bureau de Nantes, vraisemblablement grâce à l’appui de l’abbé de Saint-Cyr et peut-être ceux de Savalette de Magnanville et Chauvelin de Beauséjour.

101759 S’installe définitivement à Nantes en juin.

111761 Partage des biens de son père.
Membre fondateur de la Société Royale d’Agriculture de Touraine.

121765 Mariage avec Renée-Magdelaine-Jeanne Guymont, à Chantenay. Ils auront six enfants dont deux mourront en bas âge.

131766 Prend connaissance de deux concours d’économie politique. Le premier est proposé par la Société Impériale d’Agriculture de Saint-Pétersbourg et le second par la Société Royale d’Agriculture du Limousin. Il travaille sur les deux sujets.

141767 En novembre le mémoire proposé à Limoges paraît de manière anonyme sous le titre Essai analytique sur la richesse et sur l’impôt. Les physiocrates, qui y sont durement attaqués, se défendent dans leurs journaux.

151768 Parution de la Dissertation sur la question proposée par la société économique de Saint- Petersbourg dans un recueil collectif.

161772 Afféagement et drainage des marais de la Haie de Lavau et de Ses-Maisons dans l’estuaire de la Loire. Les travaux sont promptement réalisés, mais une partie des habitants se sent lésée et entame une longue procédure judiciaire.

171775 Afféagement des marais de Dol, dans la baie du Mont Saint-Michel. Le drainage est long et complexe, l’opposition des habitants résolue et active.
Création avec Pierre Dubern et Christ de Vries de la manufacture d’indiennes peintes Dubern et Cie sur l’île de Petite Biesse, à proximité des Récollets.
Conception du projet d’une grande opération immobilière en raison du manque de logements qui se fait sentir dans la ville de Nantes.

181776-1779 Acquisition de la tenue du Bouvet, puis de celle de La Cagassais et de petites propriétés du coteau qui surplombe la Fosse, en contiguïté du couvent des Capucins.

191777 Prise en fermage puis cession quasi immédiate des terres du duc de Lauzun.
Fait paraître chez Onfroy sa correspondance (publique) avec le physiocrate Baudeau, dans laquelle il critique la doctrine de la productivité exclusive de l’agriculture.

201779 Prise d’intérêt dans le Restaurateur et la Marie-Anne-de-Sartine en partance pour l’île de France (l’actuelle île Maurice). L’un au moins des deux navires fait le commerce des esclaves dans l’océan indien.
Demande à Ceineray, architecte voyer de la ville de Nantes, un plan d’aménagement de la butte dont il s’est rendu propriétaire, que celui-ci dessine autour d’une place ovale avec Crucy qui lui succède.
Seconde édition de la correspondance avec Baudeau, toujours chez Onfroy.

211780 Projet approuvé par le Corps de ville, en dérogation au plan d’embellissement de la ville établi par Ceineray en 1761 et approuvé par le Conseil d’État du roi en 1766, et convention signée sur les conditions financières et matérielles de réalisation des travaux de viabilisation des terrains. La Ville décide de donner son nom à la place centrale.

221781 Le projet est approuvé par ordonnance du Conseil d’État du roi.

231782 Commence lui-même les travaux d’excavation et de voierie qui seront poursuivis par la Ville, et propose la construction d’une salle de spectacle sur la place centrale du futur quartier.

241783 Le dessin de la place est modifié par Crucy en un rectangle permettant d’y installer la salle de spectacle sur le côté nord.

251784 Offre le terrain pour la salle de spectacle, dont la construction est décidée en février 1785.

261785 Propose que la place centrale accueille également le palais de la Bourse ouvrant sur une promenade bordée d’immeubles à l’emplacement du couvent des Capucins (le futur cours Cambronne), ainsi que la direction des Fermes, un hôtel garni pour voyageurs, un grand Café de la Comédie et des arcades commerçantes, avec à proximité l’église Saint-Nicolas.

271786 Publie le plan de son nouveau projet dessiné par son architecte Seheult, et propose la vente du couvent des Capucins malgré leur opposition.
Construit les trois premiers immeubles de la rue Jean-Jacques-Rousseau.

281787 Propose la création d’un musée comprenant une école d’art et des sciences et une bibliothèque (non réalisé).
Le dessin de la place est modifié par Crucy, qui y adjoint un hémicycle qui épargne les Capucins. Le projet est approuvé par la Ville et par les religieux.

291788 Inauguration à Pâques du théâtre construit par Crucy, et inauguration de l’hôtel garni Henri IV sur le côté ouest de la place.

301790 Meurt le 10 mars en l’immeuble qu’il s’est fait construire par Crucy, 1, rue Crébillon, à l’angle de la place qui porte son nom.

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