Comment les Japonais, et surtout les écrivains, ont-ils lu Camus ?
p. 305-309
Extrait
1De nos jours, il arrive que, pour de jeunes Japonais, le nom ou le signifiant « Camus » ne suggère pas prioritairement l’écrivain français mais une personnalité de télévision de nationalité américaine aux origines françaises – « Thane » Camus, qui est selon lui-même un petit-neveu d’« Albert » Camus1. Il reste que ce dernier est l’un des écrivains français les plus connus au Japon. D’ailleurs il est déjà un auteur classique à nos yeux, au sens où, depuis le début des années 1950, ses divers ouvrages ont été lus et relus par plusieurs générations japonaises. Cela concerne non seulement ses romans mais aussi ses pièces de théâtre, ses essais philosophiques. Commençons donc par retracer brièvement le parcours de la traduction japonaise des livres de Camus.
2Celui-ci a débuté par La Peste, publié en 1950. L’année suivante, c’était le tour de la version japonaise du « cycle de l’Absurde » : L’Étranger, Le Mythe de Sisyphe, Caligula et Le Malentendu. En 1952 ont paru L’État de siège
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