Visages de « l’art et la douleur » chez Camus
p. 235-246
Extrait
1Dans « L’Artiste en prison », préface à « La Ballade de la geôle de Reading », Camus célèbre chez Oscar Wilde la métamorphose qui a conduit l’auteur irlandais à « [se jurer] […] d’identifier l’art et la douleur ». Métamorphose sans laquelle, lit-on, Wilde n’aurait jamais accédé au statut de « créateur » (OC III, 900). Camus souligne aussi la place de choix qu’occupe « la douleur » dans sa propre pensée en 1951 : elle figure parmi ses « dix mots préférés » – placée deuxième dans ce décalogue, juste derrière « le monde » (OC IV, 1107). L’artiste qu’il loue et celui qu’il est font donc grand cas de la douleur. On examinera ici les prémisses de ce que peut signifier cette association de « l’art et la douleur », primordiale et néanmoins assez peu évoquée par la critique. Seront interrogés les termes du syntagme, la présence et la place de différentes formes d’affliction dans l’œuvre camusienne, ainsi que les rapports principaux qu’y entretiennent création et peine.
Omniprésence vs
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