Le « Minotaure » ou le monde de l’art perdu et retrouvé
p. 225-233
Extrait
1Pour tout familier d’une œuvre, celle-ci devient une compagne de pensées, de réflexions et de rêveries. Mais parfois l’habitude s’installe et une image de l’œuvre se substitue à sa fréquentation active. Cependant, il arrive qu’une surprise surgisse aussi, d’assonances, d’associations, de sauts, de « coq à l’âne », comme dirait Julien Gracq. Ainsi serait-il judicieux, avant de proposer ici une hypothèse de lecture, de décrire les quelques enchaînements qui conduisent à elle. Au cours de présentations de la correspondance de René Char et d’Albert Camus et de La Postérité du soleil, j’ai souvent eu l’occasion de souligner la convergence des « Billets à Francis Curel » de René Char avec L’Homme révolté, notamment à propos de la dernière phrase du premier billet : « Nous sommes dans l’inconcevable, mais avec des repères éblouissants1. » Elle peut dire toutes les conditions de l’engagement ; sa provenance, son énergie interne, sa nécessité mais aussi ses limites.
Les deux engagement
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