Albert Camus : de la musique à Mozart et à l’Histoire
p. 113-124
Extrait
Je sens vibrer en moi toutes les passions
D’un vaisseau qui souffre ;
Baudelaire, « La musique », Les Fleurs du Mal
1La musique tient peu de place dans l’œuvre d’Albert Camus, elle s’inscrit dans une réflexion sur l’art et l’écriture et sur leur nécessité dans la société, depuis « Sur la musique » (Sud, 1932) jusqu’aux « Réponses à Jean-Claude Brisville », en 1959. Dans le Dictionnaire Albert Camus, Pierre Grouix écrit : « Camus ne portait pas à la musique un intérêt particulier. Elle est le parent pauvre des arts créatifs camusiens1. » Mais, de tous les compositeurs cités, Mozart est le préféré.
2Un relevé contextuel des noms de compositeurs, de certaines de leurs œuvres et de leurs interprètes cités dans les Carnets apporte des indications intéressantes sur le cheminement de la musique dans l’œuvre de Camus et dans les à-côtés de celle-ci.
La musique : le regard sur soi
Ici, l’espace est temps et le temps est accompli.
André Suarès, Musiciens2
3Entre mars 1941 et août 1942, Chopin,
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