L’artiste camusien sous l’influence de Tolstoï ?
p. 75-86
Extrait
Il n’est pas possible à l’homme de se soustraire aux influences ; l’homme le plus préservé, le plus muré en sent encore. Les influences risquent même d’être d’autant plus fortes qu’elles sont moins nombreuses1.
1Ce passage est extrait d’une conférence intitulée « De l’influence en littérature » et donnée par André Gide, au cercle culturel de la Libre Esthétique de Bruxelles, le 29 mars 1900. Au cours de cette conférence, Gide revient sur la notion d’influence qu’il considère comme de plus en plus reniée à son époque, au profit d’une originalité, d’une personnalité. Cette posture de singularité détachée de toute inspiration extérieure n’est selon lui que pure ineptie et tout à fait impossible dans sa vision de l’esthétisme et de la littérature. En se penchant à la fois sur la figure de l’influencé et sur celle de l’imité, Gide ajoute par exemple, dans l’article cité en épigraphe, que « seuls les grands hommes ne craignent pas de se laisser influencer » ou encore que « l’imité a
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