Les anamorphoses du « je » dans Le Pain des rêves et Le Jeu de patience de Louis Guilloux
p. 135-147
Extrait
1Le manuscrit du Pain des rêves préparé par Louis Guilloux est truffé de photographies et de cartes postales ; mais après avoir lu les carnets inédits, on ne saurait confondre le « je » du récit et l’écrivain1 : les « je » sont des choix narratifs. J’en observerai ici les anamorphoses dans Le Pain des rêves et dans Le Jeu de patience, puisque Louis Guilloux a travaillé parallèlement sur les deux ouvrages au cours des années 1930. Les notes de l’auteur et l’examen des textes permettent de voir à quel point les figures d’énonciation sont méditées : nous sommes vraiment dans « l’atelier », face aux identités diverses et flottantes des « je », à la manière dont ils combinent le temps et l’espace, au métatexte dont ils sont le support, à l’engagement scriptural qu’ils incarnent, assorti de « reconsidérations ».
Des « je » flottants
2Je ne chercherai donc pas directement Louis Guilloux derrière les « je » énonciateur, scripteur, commentateur des deux ouvrages, même si les transpositio
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