Dit et non-dit dans les carnets de Louis Guilloux
p. 41-52
Extrait
1Louis Guilloux n’a pas échappé aux naturelles contradictions du diariste, évoquant tour à tour sa volonté de tout dire et son souci de garder le secret, de préserver l’intime. Sur le plan de l’écriture, ces variations éthiques peuvent se moduler par le passage de la plus extrême concision à une prolixité toute relative. Mais le rapport entre dit et non-dit est complexe et ambigu car Guilloux utilise volontiers le bavardage comme un masque, comme un moyen de ne pas dire les choses.
2Le lecteur des Carnets est frappé par les variations de rythme, par les ruptures dans la fréquence des notations. Pour certaines périodes, le maillage est fin et les journées sont détaillées avec précision tandis que pour d’autres la trame se fait singulièrement plus lâche ; Guilloux fut un diariste intermittent qui a pratiqué l’ellipse sur de nombreux épisodes de son existence. Le lecteur un peu plus curieux, qui pousse ses investigations jusqu’aux manuscrits et aux tapuscrits de l’écrivain conserv
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