• Contenu principal
  • Menu
OpenEdition Books
  • Accueil
  • Catalogue de 15380 livres
  • Éditeurs
  • Auteurs
  • Facebook
  • X
  • Partager
    • Facebook

    • X

    • Accueil
    • Catalogue de 15380 livres
    • Éditeurs
    • Auteurs
  • Ressources numériques en sciences humaines et sociales

    • OpenEdition
  • Nos plateformes

    • OpenEdition Books
    • OpenEdition Journals
    • Hypothèses
    • Calenda
  • Bibliothèques

    • OpenEdition Freemium
  • Suivez-nous

  • Newsletter
OpenEdition Search

Redirection vers OpenEdition Search.

À quel endroit ?
  • Presses universitaires de Rennes
  • ›
  • Histoire
  • ›
  • Du lin à la toile
  • ›
  • Seconde partie. Diversité de la proto-in...
  • ›
  • L’horizon planétaire des ruraux bretons,...
  • Presses universitaires de Rennes
  • Presses universitaires de Rennes
    Presses universitaires de Rennes
    Informations sur la couverture
    Table des matières
    Liens vers le livre
    Informations sur la couverture
    Table des matières
    Formats de lecture

    Plan

    Plan détaillé Texte intégral Production rurale, marché mondial Les conséquences bretonnes de cette « mondialisation » Ouverture toilière ou ouverture bretonne ? Notes de bas de page Auteur

    Du lin à la toile

    Ce livre est recensé par

    Précédent Suivant
    Table des matières

    L’horizon planétaire des ruraux bretons, toile et ouverture des campagnes dans la Bretagne des xvie, xviie et xviiie siècles

    Yann Lagadec

    p. 303-317

    Texte intégral Production rurale, marché mondial Les conséquences bretonnes de cette « mondialisation » Affaires locales et conjoncture internationaleL’« extérieur à la maison »Une ouverture choisie Ouverture toilière ou ouverture bretonne ? Une ouverture à nuancer dans le temps et dans l’espaceUn exemple : ouverture et diffusion des modèles artistiques Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1L’image de la Bretagne d’Ancien Régime est très largement celle d’une province isolée, repliée sur elle-même. Les exemples ne manquent pas en effet dans les sources des xvie, xviie, xviiie ou xixe siècles des poncifs insistant d’une part sur le caractère périphérique de la province, d’autre part sur son enclavement et les conséquences de ces deux dimensions sur le comportement de ses habitants. Dans son Profil de la Bretagne, Babin écrit par exemple en 1663 que :

    « comme cette province est dans un acul […], cela entretient la rudesse, la fainéantise et l’ivrognerie chez les Bretons. ils étouffent ainsi les avantages qu’ils ont de la nature : quoique dépaysés parmi les autres nations, ils deviennent capables et fort intelligents [mais] ils perdent cette lumière chez eux et s’y rendent comme des bêtes1 ».

    2Un siècle plus tard, en 1788, l’agronome anglais A. Young ne pense guère autrement :

    « Mon entrée en Bretagne me donne l’idée d’une province misérable […]. Jusqu’à Combourg, le pays a un aspect sauvage ; la culture n’est pas plus avancée, du moins pour le savoir-faire, que chez les Hurons, ce qui semble incroyable en un pays de clôtures […]. Les pauvres semblent réellement pauvres […]. ils ne mendient pas et, quand je leur donnais quelque chose, ils semblaient plus surpris que reconnaissants. Dans ce que j’ai vu de cette province, un tiers semble inculte et la presque totalité, dans la misère2. »

    3L’ancrage contre-révolutionnaire de la ci-devant province à compter de 1793 ne contribue guère à améliorer son image auprès des visiteurs, français ou étrangers, bien au contraire. La vallée, auteur d’un Voyage dans les départements de la France publié en 1794, décrit ainsi les Côtes-du-nord comme « une vaste solitude » :

    « ce sont des déserts immenses que nous croyons parcourir […]. Moins habiles, moins actifs, moins industrieux, les habitans de ce département se montrent moins jaloux qu’ailleurs du luxe champêtre. Si le soc quelquefois y trace les sillons, ils se couvrent de sarasin dont le verd sombre ne rappelle jamais l’abondance des moissons. ici l’oreille n’est point frappée du tumulte intérieur des manufactures, et le bruit des métiers n’invite pas le génie du commerce à se fixer dans ces asyles3 ».

    4Pire encore, l’alcoolisme des gens du cru est, selon lui, endémique :

    « Le cidre est la boisson commune des habitans de ce départements, et les arbres fruitiers s’y trouvent avec assez d’abondance. Les vins de Bordeaux de qualité inférieure y sont ceux que l’on y trouve fréquemment, parce que le voisinage de la mer y rend leur arrivage plus facile et moins coûteux […]. Le Bordeaux, indigestif et froid, fait un monde d’automates du Breton ouvert et franc […]. Peut être [l’ivresse] ne se présente-t-elle pas ailleurs sous un aspect plus révoltant que dans la ci-devant Bretagne. La déraison, la fureur, la soif de sang, le carnage, découlent ici de la coupe des Ménades ; et le Breton, si franc, si loyal, voit son caractère se noyer dans les humides rubis du Bordeaux décevant4. »

    5Et d’expliquer, en bon républicain, que cette situation aurait pour origine le fait que « le régime monarchique avoit dû incruster à la longue la passion de l’ivresse. il faut des instans d’oublis à l’homme que les tyrans fatiguent5 ».

    6Bien évidemment, aux yeux de ces voyageurs, ce qui vaut pour la Bretagne dans sa globalité, vaut plus encore pour la Bretagne intérieure. Sébastien Moisan, marchand de toiles de Trévé, évoque lui-même dans une lettre adressée à un ami à la fin des années 1750 « le païs perdu de Loudéac » où le courrier n’arrive qu’avec difficulté6. De manière plus générale, Loudéac, gros bourg promu chef-lieu de district à la Révolution puis sous-préfecture en l’an VIII, agit comme une sorte d’anti-modèle, de repoussoir. Ainsi, dans une lettre de recommandation au ministre de l’intérieur en date du 24 janvier 1873 qu’il rédige au profit de M. Déron, son chef de cabinet, pressenti pour prendre en charge la sous-préfecture de Loudéac, le préfet des Côtes-du-nord décrit celle-ci comme « un poste peu envié où l’on sollicite généralement une faveur de ne pas être envoyé. La vie qu’on y mène est tellement monotone et tellement triste que je me serais fait un scrupule de chercher à y envoyer M. Déron, s’il n’était essentiel pour lui d’entrer à tout prix dans une carrière où il a placé toutes ses espérances d’avenir7 ».

    7Des siècles durant d’ailleurs, les voyageurs se sont évertués à éviter cette Bretagne centrale, à la contourner. Pour un Dubuisson-Aubenay qui, en 1636, passe par Quintin et Pontivy, mais dont la Bretagne est limitée aux seules villes et ignore donc largement les campagnes les séparant, combien de Mignot de Montigny ou d’Arthur Young limitant leurs pérégrinations aux grands chemins reliant les principales villes portuaires, Rennes mise à part ? D’ailleurs, au xixe siècle encore, les seuls récits de voyage concernant la Bretagne centrale sont ceux de « touristes » à la recherche de « sensations fortes » : ainsi les Britanniques Davies et Kemp, dont les ouvrages sont consacrés à la pêche et à la chasse, notamment la chasse au loup8. Même si c’est d’une autre manière, leur compatriote Adolphus Trollope met lui aussi en scène l’archaïsme voire la « sauvagerie » de la Bretagne centrale, en associant la description de Loudéac à celle de superstitions telles que la possibilité d’avoir un pouvoir illimité sur quelqu’un pour peu qu’on en possède un dessin ressemblant, ou encore à celle des ossuaires, de leur « grand tas d’os desséchés » et des boîtes contenant « un crâne humain grimaçant », ce dernier fait de la Bretagne un autre monde9.

    8Pourtant, il me semble que ces représentations de la Bretagne ne tiennent pas compte de réalités bien évidemment beaucoup plus complexes : complexes tout d’abord en raison des différences, malgré l’unité apparente des discours, entre xvie, xviie, xviiie et xixe siècles ; complexes ensuite en raison de la diversité même d’une Bretagne où l’Armor n’est pas l’Argoat, Nantes n’est pas Rennes, tel petit port de la côte nord n’est pas telle paroisse rurale de l’intérieur.

    9Quoi qu’il en soit, ces images de la Bretagne invitent à poser les questions de l’enclavement, de l’isolement et de leur caractère pour le moins très relatif. L’étude des zones de production toilière bretonnes y invite plus particulièrement en ce qu’elles offrent un terrain d’enquête privilégié à qui souhaite s’interroger sur l’ouverture du monde rural, sur la perméabilité des campagnes aux influences extérieures10.

    Production rurale, marché mondial

    10Au contraire de certaines autres régions, la production textile bretonne est fondamentalement une production rurale. Certes, l’on trouvera des contre-exemples : ainsi les cotonnades nantaises11, ou encore celles produites, plus modestement à Rennes, parallèlement d’ailleurs à des tentatives de mise en place de manufactures concentrées orientées vers le tissage de toiles à voile. Mais ces productions strictement urbaines sont à la fois tardives – elles datent pour la plupart du xviiie siècle – et finalement assez marginales en terme de revenus pour la Province.

    11L’essentiel est donc produit dans les campagnes. Ce sont, bien évidemment, les crées du Léon, les bretagnes entre Quintin et Loudéac ou encore les noyales dans les paroisses rurales situées entre Rennes et vitré. Mais le règlement du 22 mai 1736 évoque aussi les toiles Saint-Georges (aux confins de la normandie), les beurières autour de nozay et Fougeray, les peltres autour du Pertre et d’Argentré, des coutils fabriqués à vieillevigne et dans les environs, ou encore ces toiles de halles et d’emballage tissées autour de Bazouges12.

    12Or ces toiles rurales ont un débouché essentiellement international et même, pour être plus précis, mondial. Ce commerce « mondialisé » s’articule autour de quelques grands axes. Ce sont, tout d’abord, au xviiie siècle, les colonies françaises, Antilles principalement, Canada plus secondairement. La chose est presque marginale cependant et concerne surtout les toiles de qualités inférieures, comme par exemple les pertrées qui y servent de toiles d’emballage. L’essentiel des exportations se fait en effet à destination de l’Europe : ainsi les Pays-Bas dès le xve, notamment pour les canevas de vitré ; ainsi, l’Angleterre, dès le xve siècle là encore, pour ces mêmes canevas mais aussi pour les olonnes de Cornouaille et très rapidement pour les crées du Léon qui trouvent là leur principal débouché jusqu’à la fermeture de ce marché à la fin du xviie siècle ; ainsi le Portugal, vers lequel s’exportent entre autres les pertrées et où l’on cherche à introduire les bretagnes ; ainsi l’Espagne, débouché majeur des canevas au xvie siècle, des bretagnes aussi et surtout aux xviie et xviiie siècles. Au-delà de la Péninsule ibérique, c’est enfin et surtout l’Amérique espagnole, via Cadix, qui constitue un débouché important voire essentiel, notamment en ce qui concerne les toiles bretagnes. De la même manière, les crées vendues en Angleterre sont, pour certaines, destinées aux colonies nord-américaines.

    Le marché planétaire des toiles rurales bretonnes

    Image

    13À ce marché mondial de la toile, correspondent d’ailleurs de larges circuits d’approvisionnement en matières premières. Passons rapidement sur le cas du chanvre utilisé entre vitré et Rennes. Largement produit sur place, dans les courtils de centaines de modestes exploitations agricoles, il n’est que ponctuellement importé d’Anjou ou du Maine voisin. il en va partiellement autrement en ce qui concerne le lin. Produit en Léon et en Trégor notamment, où l’on ne le tisse que marginalement, il se vend sur des distances importantes à l’échelle de la province : Dinan ou Bécherel pour les marchands du Léon, les zones de production des crées ou des bretagnes pour ceux du Trégor13. Se dessine ainsi, à l’échelle de vastes zones rurales, sur des dizaines – voire des centaines – de kilomètres, toute une série de mouvements browniens dont l’ampleur cependant nous échappe largement. Au-delà, ces circuits d’approvisionnement s’étendent jusqu’à la Baltique en ce qui concerne la graine de lin, et ce dès les années 1580 semble-t-il, essentiellement aux xviie et xviiie siècles cependant.

    De vastes circuits d’approvisionnement

    Image

    14Les campagnes bretonnes se trouvent ainsi très tôt enserrées, de facto, dans les mailles de vastes réseaux à l’échelle continentale au moins. Or, ce qui me semble important de signaler ici, c’est que cette insertion dans des marchés de ce type ne va pas de soi : il faut par exemple attendre les années 1715-1720 pour que les toiles de chanvre du Perche s’ouvrent elles aussi largement aux marchés internationaux, alors qu’elles se vendaient jusqu’alors presque exclusivement en France, par le biais notamment des grandes foires normandes14. Et l’on pourrait citer d’autres exemples, tout particulièrement en ce qui concerne les textiles les plus communs. C’est donc, pour une large part, la qualité des productions toilières bretonnes qui explique cette insertion dans des marchés internationaux15.

    15Or, ce choix fait en faveur de productions de qualité d’une part, d’autre part l’insertion dans ces marchés ne pouvaient pas ne pas avoir d’importantes répercussions pour les campagnes qui nous intéressent ici.

    Les conséquences bretonnes de cette « mondialisation »

    16Ces conséquences sont urbaines bien évidemment, malouines, morlaisiennes, rennaises ou vitréennes par exemple. Elles ne nous intéressent cependant pas directement ici, seules les campagnes retenant notre attention. Pour les populations rurales, trois grands types de retombées – positives ou négatives – de l’activité toilière peuvent être distingués, de manière sans doute pour une part arbitraire.

    Affaires locales et conjoncture internationale

    17Les liens entre affaires locales et conjoncture internationale apparaissent de manière très nette. En effet, au-delà des dimensions strictement locales de production ou d’écoulement de cette production (mauvaise récolte de lin ou de chanvre, crise économique ponctuelle d’origine frumentaire ou autre), ce sont les aléas de l’économie européenne ou, pour le moins, atlantique, qui dictent, pour une large part, les évolutions d’un certain nombre de ces productions textiles.

    18Les guerres jouent, de ce point de vue, un rôle essentiel. Les guerres de la Ligue déstabilisent ainsi largement le commerce espagnol des vitréens et au-delà, des campagnes des environs. Près d’un siècle plus tard, la politique mercantiliste de Colbert et les mesures de rétorsions anglaises en découlant contribuent très largement à l’effondrement de la production des crées qui perdent, au tournant des xviie et xviiie siècles, leur principal débouché. Plus ponctuellement, chaque conflit majeur est l’occasion d’une nouvelle crise, notamment au xviiie siècle : le quasi-blocus imposé par les Britanniques au large des côtes de France rend presque impossible – et en tout cas, particulièrement risqué – tout commerce avec l’Espagne et Cadix. Les bretagnes en souffrent durement, au même titre que les crées qui s’ouvrent plus largement au marché espagnol après la fermeture du débouché anglais. Ces crises prennent d’ailleurs parfois des proportions considérables : Coisy décrit par exemple, pour celle des années 1740-1742, « une cessation de comerce presque totale ». En quelques mois, le début des hostilités de la Guerre de Succession d’Autriche se conjugue à un manque de lin et à de mauvaises récoltes de céréales pour jeter sur les routes de Bretagne les miséreux par centaines. on les retrouve par exemple par dizaines, mourant à l’Hôtel-Dieu de Nantes16.

    19Fréquemment négatives, on le voit, les conséquences de la guerre ne le sont cependant pas toujours. Certaines productions peuvent, ponctuellement, en profiter. C’est le cas par exemple des noyales dont les ventes croissent rapidement au moment de la Guerre d’indépendance américaine, sans doute en raison des besoins en toiles à voile de la Royale lors de ce conflit de nature essentiellement maritime.

    20Les liens entre affaires locales et conjoncture internationale paraissent donc ici évidents à l’historien. La question est cependant de savoir si les ruraux bretons des xvie, xviie et xviiie siècles ont, eux aussi, eu conscience de ces rapports. La réponse est sans doute affirmative, même si les traces en sont ténues, pour la simple raison que ces ruraux n’ont finalement laissé que peu de sources directes sur ce type de données. À vrai dire, je n’ai retrouvé, à ce jour, qu’une seule mention des conséquences d’un conflit militaire extérieur sur la situation économique locale, dans les délibérations du général de la paroisse de Trévé, au moment de la Guerre d’indépendance américaine17. Bien qu’isolée, cette mention me semble hautement significative. Est-ce à dire, pour autant, que chaque petit tisserand de Bretagne centrale ou du Léon, que chaque filandière des environs de Châteaugiron ont, eux aussi, eu conscience des rapports plus ou moins directs entre prix de leur production sur les marchés de Quintin, Uzel, Landerneau, La Guerche ou Louvigné-de-Bais et conflits internationaux ? Difficile à dire. Mais les élites rurales, même modestes, celles des petits marchands de toiles et des laboureurs plus ou moins aisés peuplant les généraux de paroisse en étaient, elles, très certainement persuadées.

    21En fait, les traces de la prise de conscience de ces liens entre production locale et conjoncture internationale sont peut-être à rechercher ailleurs, et notamment dans l’extraordinaire capacité d’adaptation de la production aux évolutions du marché extérieur, en un mot de l’offre rurale bretonne aux évolutions de la demande. La diversité croissante des types de toiles fabriquées en témoigne. L’on peut, en ce domaine, prendre l’exemple des toiles à voiles des campagnes situées entre Rennes et vitré, dont la production est éclairée par un rapport de l’inspecteur principal de Coisy en 1751 : ici, c’est une douzaine de types de toiles différents qui est fabriquée selon le règlement du 4 décembre 1745, noyales au sens strict du terme, courtes en 21 pouces, courtes à gros, courtes, menues, rondelettes, communes, quatre fils de brin, quatre fils, etc.18. or, certaines d’entre elles ne sont produites que depuis une dizaine d’années au moment où Coisy rédige son rapport, telles les six fils en trente six portées ou certaines quatre fils par exemple. En ce domaine, tout semble indiquer que l’innovation locale et l’adaptation à la demande sont ensuite entérinées par un règlement royal, en l’occurrence postérieur. L’exemple des noyales n’est bien évidemment pas le seul. Ainsi, l’on sait, entre autres, que l’on tenta, pendant quelques années, au moment de la crise de 1740-1742 et de la fermeture du marché espagnol, de produire des imitations de toiles de Silésie autour de Quintin afin de s’ouvrir le marché portugais, monopolisé par les toiles de la Baltique19. Même si les résultats ne furent, dans ce cas, pas au rendez-vous, la démarche me semble extrêmement révélatrice de ce dynamisme, certes pour une large part urbain, mais qui nécessite cependant des relais ruraux.

    22L’ouverture des campagnes ne se limite pas à cela pourtant. Elle se traduit aussi par la présence de l’ » extérieur à la maison ».

    L’« extérieur à la maison20 »

    23Je reprends ici les termes utilisés par A. Croix qui me semblent parfaitement caractériser la situation de ces zones de production toilière. L’ouverture vers l’extérieur est en effet à double sens : si les toiles s’exportent jusqu’en Amérique, l’ » extérieur », l’ » étranger » s’invitent aussi parfois à la maison.

    24Cette ouverture peut être alors ce que l’on pourrait appeler une ouverture contrainte. il s’agit tout d’abord de la transformation des zones de production toilière – ou au moins de certaines d’entre elles – en zones de passage voire d’immigration (alors qu’elles constitueront, au xixe siècle, des zones d’émigration massive). La chose est, avouons-le, encore très mal connue et demanderait indéniablement de plus amples dépouillements. il est depuis longtemps établi cependant que ces zones de production toilière constituent des aires de plus fortes densités, tant en raison de la possibilité de maintenir sur place les enfants qui y sont nés que par l’appel qui est fait à des populations extérieures. L’étude des origines des conjoints ne le révèle que très imparfaitement. Plus significatives sont les mentions, certes marginales, plus qualitatives que quantitatives, à ce que l’on appelle, autour de Loudéac ou Uzel, les « petits Bretons », autrement dit ces jeunes domestiques dont on ne trouve souvent la trace que dans les registres paroissiaux au moment de leur décès, avant donc un éventuel mariage. Le terme même de « Breton » utilisé pour désigner ces jeunes gens venus chercher ici à s’employer dans les fermes dit bien leur caractère exogène, le sentiment qu’il s’agit de personnes autres, quand bien même leur présence se révèle sans doute indispensable d’un point de vue économique. Les domestiques ne sont pas les seuls. Le hasard permet de saisir le passage en 1637 au Pertre, paroisse toilière du sud de vitré, d’un groupe de marchands poupeliers originaires du Maine, dont l’un vient à mourir. L’on n’en sait guère plus, mais ce simple acte révèle des mouvements bien plus importants qu’on ne le pense souvent.

    25Cette ouverture contrainte s’appuie ensuite – même si la chose est tardive et ne concerne pratiquement qu’un long xviiie siècle – sur l’immixtion de l’État dans les affaires locales. Plus qu’ailleurs en effet, plus qu’en bien des domaines, l’État colbertien de la fin du xviie et du xviiie siècle cherche à imposer son contrôle sur la production de toiles essentiellement destinées à l’exportation et, en cela, garantes de la prospérité de la France. Le mercantilisme impose donc toute une série de réglementations plus ou moins précises à compter des années 1670, et, logiquement, les moyens de contrôler le respect de ces règlements. Fleurissent alors, pour l’essentiel à compter du second tiers du xviiie siècle, des bureaux de contrôle et de marque des toiles installés dans les villes, y compris les plus modestes, ou les gros bourgs des différentes zones de production : Rennes, Nantes, Saint-Malo ou Lorient, mais aussi La Guerche, Uzel, Moncontour ou Landerneau. Si les récriminations contre ces bureaux sont nombreuses, si leurs activités sont souvent décriées, provoquant parfois de véritables émeutes, d’aucuns – y compris parmi les marchands qui pourraient a priori profiter d’un système totalement libéralisé – reconnaissent leur caractère tout à fait essentiel au maintien d’une qualité irréprochable, elle-même indispensable à la prospérité des manufactures. Signe, en quelque sorte, de l’intégration de cette contrainte.

    Les bureaux de contrôle et de marque des toiles

    Image

    26L’ouverture, contrainte et subie, l’est cependant de plus mauvaise grâce encore parfois. C’est le cas lorsque les opérations militaires ne sont plus seulement celles, sur mer, opposant France et Angleterre au xviiie siècle et perturbant le commerce maritime, mais celles, très concrètes, touchant le sol breton pendant la Ligue. Là encore, les recherches débutent, demandent à être précisées et les hypothèses que je formule ici se trouveront peut-être infirmées. Il me semble cependant possible de réfléchir aussi pour une part aux opérations des guerres de la Ligue en Bretagne comme une conséquence de la géographie toilière de la province : la région de vitré, le Trégor, la Cornouaille autour de Douarnenez/Locronan, la Bretagne centrale entre Moncontour et Loudéac sont par exemple parmi les zones les plus touchées. Ce sont elles aussi qui, par leur richesse relative, justifient les raids des soudards de l’un ou l’autre camp qui savent probablement pouvoir y trouver des ressources plus importantes qu’ailleurs. Il est par ailleurs possible que la toile, en permettant le développement d’élites rurales d’un certain niveau, contribue à accentuer les oppositions locales entre royalistes et ligueurs en fournissant en quelque sorte les cadres et les troupes pour ces oppositions.

    27Bref : contrainte, imposée par l’extérieur, l’ouverture l’est souvent. Elle peut aussi être choisie, dans une certaine mesure au moins.

    Une ouverture choisie

    28Si l’on peut les multiplier, je ne prendrai ici que deux exemples de cette ouverture choisie, consentie en quelque sorte. Deux exemples locaux qui me semblent particulièrement intéressants en ce qu’ils révèlent les différentes lectures que l’on peut faire d’un même phénomène.

    29Le premier exemple est celui des routes qui jouent un rôle essentiel : rappelons que c’est par tonnes entières que, chaque semaine, depuis les principaux marchés des différentes manufactures, l’on transporte en charrette ou à dos de cheval des toiles en direction des ports d’exportation, souvent sur des dizaines de kilomètres, plus de 100 parfois, comme des environs de Loudéac à Nantes ou Morlaix, ou encore de ceux de La Guerche jusqu’à Nantes. Cette intense activité de roulage, qu’il conviendrait d’étudier plus précisément, nous échappe cependant assez largement, quelle que soit la zone concernée.

    30En la matière, le cas loudéacien est intéressant, en ce que les élites locales refusent, en 1763, l’édification d’une nouvelle route Loudéac/Saint-Méen. Si l’anecdote est rapportée, en 1843, dans leur Dictionnaire historique et géographique de Bretagne par les continuateurs D’Ogée21, ceux-ci ne disent rien de l’argumentaire du général de la paroisse, suppliant le duc d’Aiguillon et l’intendant Le Bret « de voulloir bien ne pas ordonner l’ouverture d’une grande route de Loudéac à Saint-Main, ce chemin étant totallement inutil et n’y ayant aucuns commerce entre l’une et l’autre de ces lieux22 ». L’argument commercial est en effet ici fondamental, poussant d’ailleurs les mêmes Loudéaciens à accepter dans les mêmes années les travaux sur le grand chemin de Loudéac à Lamballe, élément de la liaison Lorient/Saint-Malo souhaitée par le même d’Aiguillon. En un mot, ce n’est pas l’ouverture qui est refusée, mais une ouverture perçue comme inutile.

    31On retrouve un peu la même idée en ce qui concerne un personnage désormais bien connu, Pierre-Anne Moisan, marchand de toile de Trévé, propriétaire du manoir de la ville-aux-veneurs23. né à Trévé, mort à Trévé, comme son père, marié à une jeune fille de La Motte, dont le bourg se situe à 6 km à peine, il y passe la plus grande partie de son temps, y traite la plus grande partie de ses affaires. Si son Déal révèle quelques déplacements, ceux-ci sont bien modestes, quelques kilomètres ou dizaines de kilomètres tout au plus dans les environs : bref, l’image type du « voyageur sédentaire » évoqué par M. Foisil pour un autre rural de l’ouest24. Pourtant, l’analyse de ses papiers révèle des contacts réguliers avec des marchands malouins, nantais, morlaisiens ou brestois, mais aussi des correspondants en Espagne, essentiellement à Cadix. C’est avec eux qu’il évoque la Vera-Cruz, Buenos-Aires, Carthagène ou Lima, bien loin du cadre strict de la Bretagne rurale où il vit.

    32Pour toutes ces raisons, l’ouverture du monde rural breton, contrainte ou choisie, réelle ou par l’imagination, me semble une incontournable réalité des siècles d’Ancien Régime. La question est cependant de savoir s’il s’agit d’une ouverture toilière ou, plus largement, d’une ouverture bretonne.

    Ouverture toilière ou ouverture bretonne ?

    33J’ai, je l’espère, cherché jusqu’ici à me montrer particulièrement prudent dans mes propos. il est vrai en effet qu’il est parfois difficile de généraliser, difficile aussi souvent de trancher pour ce qui concerne les éléments explicatifs de tel ou tel phénomène entre ce qui relève de la présence de l’activité toilière et ce qui relève d’autres dimensions. Des nuances s’imposent donc en ce qui concerne cette ouverture.

    Une ouverture à nuancer dans le temps et dans l’espace

    34La première nuance est de nature chronologique sans doute. La chose est vraie à l’échelle de la province : les xve et xvie siècles ne peuvent sans doute pas être comparés en la matière avec les xviie et surtout xviiie siècles, probablement marqués par une sorte d’apogée toilière. Mais ces nuances s’imposent aussi à l’échelle de chaque zone de production, marquée par des phases de prospérité, réelle, qui lui sont propres, mais aussi, nous l’avons vu, des phases de récession voire de crise. Surtout, la destination de certaines productions évolue au cours de ces trois ou quatre longs siècles : ainsi, alors que les toiles à voile de chanvre des environs de vitré étaient, au xve et xvie siècles, essentiellement destinées aux marchés à l’exportation, les noyales, au xviiie siècle, se vendent essentiellement en France25.

    35La chose nous amène logiquement au second type de nuance, de nature spatiale celle-là : la Bretagne toilière n’est pas une en effet. D’une part parce que l’on ne produit pas partout des toiles de qualité, destinées au marché extérieur et qu’en cela, les effets de l’ouverture ne sont sans doute pas les mêmes partout. D’autre part parce que les places respectives des villes et des campagnes ne sont pas les mêmes dans les différentes zones de production. En cela, en certains endroits, l’horizon n’est qu’indirectement celui de l’Angleterre, de Cadix ou de l’Amérique du Sud. Ainsi, il semble que vitré tout d’abord, Rennes ensuite, dominent largement la zone de production rurale située entre les deux villes et que les marchands que l’on trouve à Châteaugiron, noyal ou Piré n’ont, au mieux, que des horizons malouins ou nantais. il en va sans doute de même en Léon, où les juloded ont des horizons bien plus morlaisiens que directement anglais ou espagnols. En revanche, pour une part des marchands ruraux de la zone de production des bretagnes, les horizons sont caditains et pas seulement malouins. C’est le cas du Trévéen Pierre-Anne Moizan par exemple, mais il n’est pas seul dans ce cas : c’est l’un des grands mérites de la thèse de Jean Martin d’avoir pu montrer comment ces ruraux court-circuitaient, dans certains cas, le négoce de Saint-Malo26.

    36Bref, là encore, les situations sont complexes. Et il en va de même, indubitablement, en ce qui concerne le dernier exemple que je souhaiterais développer : celui du domaine artistique.

    Un exemple : ouverture et diffusion des modèles artistiques

    37En ce domaine – les travaux de Jean Tanguy l’ont abondamment illustré –, l’argent de la toile explique très largement les fluctuations de la conjoncture fabricienne du Léon et, en cela, les grands rythmes d’édification des enclos paroissiaux. Les choses sont sans doute moins nettes dans la zone de production des bretagnes ou dans celle des canevas et des noyales, même si, une fois encore, des études plus systématiques manquent encore sans doute.

    38L’argent et l’ouverture sur le monde favorisent-ils cependant une ouverture artistique vers des modèles autres que ceux strictement locaux ? La chose semble pour une part évidente lorsque l’on visite certaines églises de Bretagne centrale, même s’il convient d’insister sur les échelles variables de cette ouverture. Au Bodéo pour l’église27, à Mûr pour la chapelle Sainte-Suzanne, on fait ainsi appel à des artistes malouins. À Loudéac, Plaintel, Saint-Thélo ou La Ferrière, ce sont des architectes rennais que l’on sollicite tandis que les paroissiens de Saint-Thélo recourent à un fondeur morlaisien en 177428. La mise au tombeau de Saint-Caradec (1757) s’inspirerait de celle de Lampaul-Guimiliau (1676), due à Antoine Chavaignac, sculpteur du port de Brest – signe d’une première ouverture –, qui lui-même – seconde ouverture – s’inspirerait d’un Christ italien d’Urbino. Quant au maître-autel de l’église de La Motte (1778), il est pour sa part en marbre importé de Carrare, à l’instar de deux statues de l’église de Loudéac, etc.

    39On ne sait cependant souvent que très peu de chose sur ce qui a conduit à faire ces choix « exotiques », guère plus sur le rôle de la toile en la matière, faute souvent d’études comparables sur les zones dépourvues de production textile. Ainsi, pour n’en rester qu’à ce seul exemple, le vitrail de la Transfiguration de l’église de Louvigné-de-Bais, paroisse rurale du sud de vitré, achevé en 1544/1545, s’inspire très directement de gravures de l’artiste italien Antonio Fantuzzi, datant de 1543 seulement29. il n’a donc fallu qu’une année ou un peu plus pour qu’un modèle du graveur bolonais de l’école de Fontainebleau se diffuse jusqu’aux vitres d’une église de campagne bretonne ! Faut-il cependant y voir le signe d’une ouverture particulière due à la toile qu’on y fabrique déjà ? ou plus simplement, l’influence plus ou moins directe de la cour des Laval, barons de vitré, ou celle de Guy d’Espinay, chambellan des reines Anne et Claude, seigneurs de la paroisse ?

    ***

    40Au total, que conclure ? Tout d’abord, que l’ouverture des campagnes de Bretagne – au moins de certaines d’entre elles – est incontestable, plus importante sans doute qu’en certaines autres provinces du royaume. Ensuite, que l’activité toilière contribue indéniablement à cette ouverture. Enfin, que cette ouverture ne doit pas être surestimée pour autant. Si, aborder les campagnes de Bretagne sous cet angle offre une autre clé de lecture, permettant de nuancer une vision trop noire de la Bretagne rurale, elle ne doit pas cependant conduire à l’excès inverse, celui faisant de cette province un modèle d’ouverture sur l’extérieur.

    41De manière plus générale, la chose me semble illustrer combien, malgré les travaux menés depuis un siècle, d’Henri Sée à Jean Martin, de Jean Tanguy à André Lespagnol et d’autres, la question de la toile et, au-delà, des productions textiles, notamment rurales, en Bretagne garde tout son intérêt, justifiant à la fois la tenue de ces deux journées d’études et la poursuite des recherches.

    Notes de bas de page

    1 Alain Croix (dir.), La Bretagne d’après l’Itinéraire de monsieur Dubuisson-Aubenay suivi du Profil de la Bretagne (1663), Rennes, PUR/SHAB, 2006, p. 1017-1018.

    2 Arthur Young, Voyages en France en 1787, 1788, 1789, Paris, A. Colin, 1976, p. 229-231.

    3 J. La Valle, Voyage dans les départemens de la France. Côtes-du-Nord, Paris, Brion, 1795, p. 3-4.

    4 Ibid., p. 8.

    5 Ibid.

    6 Arch. dép. des Côtes-d’Armor, 129 J non classé, Lettre de Sébastien Moisan, vers 1757-1760.

    7 Arch. nationales, F1/bI/327, Dossier du sous-préfet Henri Deron.

    8 John Kemp, Shooting and fishing in Lower-Brittany, Londres, Longman, 1859, 239 p. et Edward Davies, Wolfhunting and Wild-sport in Lower-Brittany, Londres, Chapman and Hall, 1875, 325 p.

    9 Adolphus Trollope, Un été en Bretagne. Journal de voyage d’un Anglais en Bretagne (1839), Paris, Éd. du Layeur, 2002, 418 p.

    10 En cela, je souhaiterais m’inscrire dans la suite de travaux engagés par quelques historiens de l’Université de Rennes 2 il y a une dizaine d’années sous l’impulsion d’A. Croix (se reporter, par exemple à Alain Croix, « “L’ouverture des villages sur l’extérieur fut un fait éclatant dans l’ancienne France”. Position de thèse », HSR, n° 11, 1999, p. 109-146). Mon intervention se voudra ainsi moins l’expression de résultats d’une recherche qui reste, largement, à mener, que la formulation d’un certain nombre de pistes de réflexions que je souhaiterais emprunter dans les années qui viennent, tout en précisant des travaux déjà présentés dans un article publié en 2005 : Yann Lagadec, « Trévé et la vera-Cruz : les horizons d’un marchand de toiles de Bretagne centrale au xviiie siècle », ABPO, 2005-3, p. 127-142.

    11 Voir, dans ce volume, la contribution de Samuel Guicheteau.

    12 Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine, C 3929, Mémoire concernant la fabrique et le commerce des différentes toiles comprises dans le règlement du 22 may 1736 des toiles rayées et des coutils qui se fabriquent en Bretagne (s. d., vers 1751).

    13 Jean Tanguy, Quand la toile va. L’industrie toilière bretonne du xvie au xviiie siècle, Rennes, Apogée, 1994, p. 28-34.

    14 Claude Cailly, Les mutations d’un espace industriel. Le Perche aux xviiie et xixe siècles, s. l., Fédération des Amis du Perche, 1993.

    15 Sur ce point, Philippe Minard, La fortune du colbertisme. État et industrie dans la France des Lumières, Paris, Fayard, 1998.

    16 Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine, C 3929, Mémoire concernant la fabrique et le comerce des toiles appelées Bretagnes qui se fabriquent en Bretagne et Alain Croix (dir.), Nantais venus d’ailleurs. Histoire des étrangers à Nantes des origines à nos jours, Rennes/Nantes, PUR/Association Nantes-Histoire, 2007, p. 88-89.

    17 Arch. dép. des Côtes-d’Armor, 20 G 665.

    18 Sur ce point, Yann Lagadec, « La production des toiles à voiles en Bretagne au milieu du xviiie siècle d’après un rapport de l’inspection des manufactures », BMSAHIV, 2006, p. 154-155 et Yann Lagadec et Delphine Pointeau, « La proto-industrie textile dans les campagnes des environs de vitré (xvie-xixe siècles) : un modèle spécifique de production ? », MSHAB, 2006, p. 185-189.

    19 Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine, C 3929.

    20 Alain Croix, « L’ouverture des villages… », art. cit., p. 136.

    21 Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de Bretagne, Rennes, Molliex, 2e éd., 1843, p. 530.

    22 Arch. dép. des Côtes-d’Armor, 20 G 234, Registre de délibérations du général de la paroisse de Loudéac, délibération du 15 mai 1763.

    23 Sur ce personnage, Yann Lagadec, « Trévé et la vera Cruz », art. cit., ou encore Pouvoir et religion au village. La vie paroissiale à Loudéac, Cadélac, Trévé et Saint-Caradec au xviiie siècle (vers 1680-1790), Mémoire de maîtrise, dact., Université Rennes 2/Haute-Bretagne, 1991, 257 et 148 f°, Sylvie Anger, Sébastien Moisan, bourgeois du pays de Loudéac au xviiie siècle. Vivre à Trévé au xviiie siècle, Mémoire de maîtrise, dact., Université Rennes 2/Haute-Bretagne, 1993, 157 f°, enfin Jean Martin, Toiles de Bretagne. La manufacture de Quintin, Uzel et Loudéac (1670-1830), Rennes, PUR, 1998, 371 p.

    24 Madeleine Foisil, Le sire de Gouberville. Un gentilhomme normand au xvie siècle, Paris, Flammarion, 1981, p. 147.

    25 Sur ce point, Yann Lagadec et Delphine Pointeau, « La proto-industrie textile… », art. cit.

    26 Jean Martin, Toiles de Bretagne…, op. cit. et Yann Lagadec, « Trévé et la vera Cruz », art. cit.

    27 Voir sur ce point le riche travail de Anthony Guillemot, Prospérité toilière et chantiers paroissiaux dans les paroisses rurales de la manufacture des toiles bretagnes (1650-1830), Mémoire de master 2, dact. Université Rennes 2/Haute-Bretagne, p. 150 sqq.

    28 Ibid., p. 203, 205 et 241.

    29 Yann Lagadec, Pouvoir et politique en Haute-Bretagne rurale. L’exemple de Louvigné-de-Bais (xvie-xixe siècles), Thèse, dact., Université Rennes 2/Haute-Bretagne, 2003, p. 439-440.

    Auteur

    Yann Lagadec

    Précédent Suivant
    Table des matières

    Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

    Voir plus de livres
    Paysans des Alpes

    Paysans des Alpes

    Les communautés montagnardes au Moyen Âge

    Nicolas Carrier et Fabrice Mouthon

    2010

    Pérégrin d’Opole

    Pérégrin d’Opole

    Un prédicateur dominicain à l'apogée de la chrétienté médiévale

    Hervé Martin

    2008

    Prêtres de Bretagne au xixe siècle

    Prêtres de Bretagne au xixe siècle

    Samuel Gicquel

    2008

    Un constructeur de la France du xxe siècle

    Un constructeur de la France du xxe siècle

    La Société Auxiliaire d'Entreprises (SAE) et la naissance de la grande entreprise française de bâtiment (1924-1974)

    Pierre Jambard

    2008

    Ouvriers bretons

    Ouvriers bretons

    Conflits d'usines, conflits identitaires en Bretagne dans les années 1968

    Vincent Porhel

    2008

    L'intrusion balnéaire

    L'intrusion balnéaire

    Les populations littorales bretonnes et vendéennes face au tourisme (1800-1945)

    Johan Vincent

    2008

    L'individu dans la famille à Rome au ive siècle

    L'individu dans la famille à Rome au ive siècle

    D'après l'œuvre d'Ambroise de Milan

    Dominique Lhuillier-Martinetti

    2008

    L'éveil politique de la Savoie

    L'éveil politique de la Savoie

    Conflits ordinaires et rivalités nouvelles (1848-1853)

    Sylvain Milbach

    2008

    L'évangélisation des Indiens du Mexique

    L'évangélisation des Indiens du Mexique

    Impact et réalité de la conquête spirituelle (xvie siècle)

    Éric Roulet

    2008

    L'étranger en Bretagne au Moyen Âge

    L'étranger en Bretagne au Moyen Âge

    Présence, attitudes, perceptions

    Laurence Moal

    2008

    Les saints bretons entre légendes et histoire

    Les saints bretons entre légendes et histoire

    Le glaive à deux tranchants

    Bernard Merdrignac

    2008

    Les miroirs du silence

    Les miroirs du silence

    L'éducation des jeunes sourds dans l'Ouest, 1800-1934

    Patrick Bourgalais

    2008

    Voir plus de livres
    1 / 12
    Paysans des Alpes

    Paysans des Alpes

    Les communautés montagnardes au Moyen Âge

    Nicolas Carrier et Fabrice Mouthon

    2010

    Pérégrin d’Opole

    Pérégrin d’Opole

    Un prédicateur dominicain à l'apogée de la chrétienté médiévale

    Hervé Martin

    2008

    Prêtres de Bretagne au xixe siècle

    Prêtres de Bretagne au xixe siècle

    Samuel Gicquel

    2008

    Un constructeur de la France du xxe siècle

    Un constructeur de la France du xxe siècle

    La Société Auxiliaire d'Entreprises (SAE) et la naissance de la grande entreprise française de bâtiment (1924-1974)

    Pierre Jambard

    2008

    Ouvriers bretons

    Ouvriers bretons

    Conflits d'usines, conflits identitaires en Bretagne dans les années 1968

    Vincent Porhel

    2008

    L'intrusion balnéaire

    L'intrusion balnéaire

    Les populations littorales bretonnes et vendéennes face au tourisme (1800-1945)

    Johan Vincent

    2008

    L'individu dans la famille à Rome au ive siècle

    L'individu dans la famille à Rome au ive siècle

    D'après l'œuvre d'Ambroise de Milan

    Dominique Lhuillier-Martinetti

    2008

    L'éveil politique de la Savoie

    L'éveil politique de la Savoie

    Conflits ordinaires et rivalités nouvelles (1848-1853)

    Sylvain Milbach

    2008

    L'évangélisation des Indiens du Mexique

    L'évangélisation des Indiens du Mexique

    Impact et réalité de la conquête spirituelle (xvie siècle)

    Éric Roulet

    2008

    L'étranger en Bretagne au Moyen Âge

    L'étranger en Bretagne au Moyen Âge

    Présence, attitudes, perceptions

    Laurence Moal

    2008

    Les saints bretons entre légendes et histoire

    Les saints bretons entre légendes et histoire

    Le glaive à deux tranchants

    Bernard Merdrignac

    2008

    Les miroirs du silence

    Les miroirs du silence

    L'éducation des jeunes sourds dans l'Ouest, 1800-1934

    Patrick Bourgalais

    2008

    Voir plus de livres
    La bataille de Saint-Cast (Bretagne, 11 septembre 1758)

    La bataille de Saint-Cast (Bretagne, 11 septembre 1758)

    Entre histoire et mémoire

    Stéphane Perréon, Yann Lagadec et David Hopkin

    2009

    Voir plus de livres
    La bataille de Saint-Cast (Bretagne, 11 septembre 1758)

    La bataille de Saint-Cast (Bretagne, 11 septembre 1758)

    Entre histoire et mémoire

    Stéphane Perréon, Yann Lagadec et David Hopkin

    2009

    Voir plus de chapitres

    Les comices bretons au xixe siècle : associations agricoles ou machines politiques ?

    Yann Lagadec

    La Grande Guerre, début de la fin ou renouveau pour la langue bretonne ?

    Yann Lagadec

    L’approche régionale, quelle pertinence ? Le cas des combattants bretons dans la Grande Guerre

    Yann Lagadec

    Entre l’état-major allié, la France Libre et la Résistance intérieure : les bases radio des forces spéciales dans les Côtes-du-Nord à l’été 1944

    Yann Lagadec

    Guerre sur terre et circulations internationales en Europe

    Yann Lagadec

    La formation des cantons en Bretagne : une représentation des territoires (1790-an IX)

    Yann Lagadec

    L’affirmation de la région dans la nation en guerre ? Bretagne et combattants bretons, 1914-1919

    Yann Lagadec

    Chapitre 7. Guerres et combattants dans un diocèse de la frontière maritime de la France

    Yann Lagadec et Stéphane Perréon

    Chapitre 6. La société fondamentalement rurale et agricole du diocèse de Saint-Brieuc : les œillères du chanoine Ruffelet…

    Yann Lagadec

    Réflexions sur une absence : clergé paroissial et comices agricoles en Haute-Bretagne au xixe siècle

    Yann Lagadec

    Chapitre XVIII. Les sociétés en guerre au xviie siècle

    Yann Lagadec

    Les « communes » rurales pendant la Ligue en Haute Bretagne : une préfiguration de la Garde nationale ? (1589-1789/1792)

    Yann Lagadec

    Voir plus de chapitres
    1 / 12

    Les comices bretons au xixe siècle : associations agricoles ou machines politiques ?

    Yann Lagadec

    La Grande Guerre, début de la fin ou renouveau pour la langue bretonne ?

    Yann Lagadec

    L’approche régionale, quelle pertinence ? Le cas des combattants bretons dans la Grande Guerre

    Yann Lagadec

    Entre l’état-major allié, la France Libre et la Résistance intérieure : les bases radio des forces spéciales dans les Côtes-du-Nord à l’été 1944

    Yann Lagadec

    Guerre sur terre et circulations internationales en Europe

    Yann Lagadec

    La formation des cantons en Bretagne : une représentation des territoires (1790-an IX)

    Yann Lagadec

    L’affirmation de la région dans la nation en guerre ? Bretagne et combattants bretons, 1914-1919

    Yann Lagadec

    Chapitre 7. Guerres et combattants dans un diocèse de la frontière maritime de la France

    Yann Lagadec et Stéphane Perréon

    Chapitre 6. La société fondamentalement rurale et agricole du diocèse de Saint-Brieuc : les œillères du chanoine Ruffelet…

    Yann Lagadec

    Réflexions sur une absence : clergé paroissial et comices agricoles en Haute-Bretagne au xixe siècle

    Yann Lagadec

    Chapitre XVIII. Les sociétés en guerre au xviie siècle

    Yann Lagadec

    Les « communes » rurales pendant la Ligue en Haute Bretagne : une préfiguration de la Garde nationale ? (1589-1789/1792)

    Yann Lagadec

    Accès ouvert

    Accès ouvert freemium

    ePub

    PDF

    PDF du chapitre

    Suggérer l’acquisition à votre bibliothèque

    Acheter

    Édition imprimée

    Presses universitaires de Rennes
    • amazon.fr
    • decitre.fr
    • mollat.com
    • leslibraires.fr
    • placedeslibraires.fr
    ePub / PDF

    1 Alain Croix (dir.), La Bretagne d’après l’Itinéraire de monsieur Dubuisson-Aubenay suivi du Profil de la Bretagne (1663), Rennes, PUR/SHAB, 2006, p. 1017-1018.

    2 Arthur Young, Voyages en France en 1787, 1788, 1789, Paris, A. Colin, 1976, p. 229-231.

    3 J. La Valle, Voyage dans les départemens de la France. Côtes-du-Nord, Paris, Brion, 1795, p. 3-4.

    4 Ibid., p. 8.

    5 Ibid.

    6 Arch. dép. des Côtes-d’Armor, 129 J non classé, Lettre de Sébastien Moisan, vers 1757-1760.

    7 Arch. nationales, F1/bI/327, Dossier du sous-préfet Henri Deron.

    8 John Kemp, Shooting and fishing in Lower-Brittany, Londres, Longman, 1859, 239 p. et Edward Davies, Wolfhunting and Wild-sport in Lower-Brittany, Londres, Chapman and Hall, 1875, 325 p.

    9 Adolphus Trollope, Un été en Bretagne. Journal de voyage d’un Anglais en Bretagne (1839), Paris, Éd. du Layeur, 2002, 418 p.

    10 En cela, je souhaiterais m’inscrire dans la suite de travaux engagés par quelques historiens de l’Université de Rennes 2 il y a une dizaine d’années sous l’impulsion d’A. Croix (se reporter, par exemple à Alain Croix, « “L’ouverture des villages sur l’extérieur fut un fait éclatant dans l’ancienne France”. Position de thèse », HSR, n° 11, 1999, p. 109-146). Mon intervention se voudra ainsi moins l’expression de résultats d’une recherche qui reste, largement, à mener, que la formulation d’un certain nombre de pistes de réflexions que je souhaiterais emprunter dans les années qui viennent, tout en précisant des travaux déjà présentés dans un article publié en 2005 : Yann Lagadec, « Trévé et la vera-Cruz : les horizons d’un marchand de toiles de Bretagne centrale au xviiie siècle », ABPO, 2005-3, p. 127-142.

    11 Voir, dans ce volume, la contribution de Samuel Guicheteau.

    12 Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine, C 3929, Mémoire concernant la fabrique et le commerce des différentes toiles comprises dans le règlement du 22 may 1736 des toiles rayées et des coutils qui se fabriquent en Bretagne (s. d., vers 1751).

    13 Jean Tanguy, Quand la toile va. L’industrie toilière bretonne du xvie au xviiie siècle, Rennes, Apogée, 1994, p. 28-34.

    14 Claude Cailly, Les mutations d’un espace industriel. Le Perche aux xviiie et xixe siècles, s. l., Fédération des Amis du Perche, 1993.

    15 Sur ce point, Philippe Minard, La fortune du colbertisme. État et industrie dans la France des Lumières, Paris, Fayard, 1998.

    16 Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine, C 3929, Mémoire concernant la fabrique et le comerce des toiles appelées Bretagnes qui se fabriquent en Bretagne et Alain Croix (dir.), Nantais venus d’ailleurs. Histoire des étrangers à Nantes des origines à nos jours, Rennes/Nantes, PUR/Association Nantes-Histoire, 2007, p. 88-89.

    17 Arch. dép. des Côtes-d’Armor, 20 G 665.

    18 Sur ce point, Yann Lagadec, « La production des toiles à voiles en Bretagne au milieu du xviiie siècle d’après un rapport de l’inspection des manufactures », BMSAHIV, 2006, p. 154-155 et Yann Lagadec et Delphine Pointeau, « La proto-industrie textile dans les campagnes des environs de vitré (xvie-xixe siècles) : un modèle spécifique de production ? », MSHAB, 2006, p. 185-189.

    19 Arch. dép. d’Ille-et-Vilaine, C 3929.

    20 Alain Croix, « L’ouverture des villages… », art. cit., p. 136.

    21 Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de Bretagne, Rennes, Molliex, 2e éd., 1843, p. 530.

    22 Arch. dép. des Côtes-d’Armor, 20 G 234, Registre de délibérations du général de la paroisse de Loudéac, délibération du 15 mai 1763.

    23 Sur ce personnage, Yann Lagadec, « Trévé et la vera Cruz », art. cit., ou encore Pouvoir et religion au village. La vie paroissiale à Loudéac, Cadélac, Trévé et Saint-Caradec au xviiie siècle (vers 1680-1790), Mémoire de maîtrise, dact., Université Rennes 2/Haute-Bretagne, 1991, 257 et 148 f°, Sylvie Anger, Sébastien Moisan, bourgeois du pays de Loudéac au xviiie siècle. Vivre à Trévé au xviiie siècle, Mémoire de maîtrise, dact., Université Rennes 2/Haute-Bretagne, 1993, 157 f°, enfin Jean Martin, Toiles de Bretagne. La manufacture de Quintin, Uzel et Loudéac (1670-1830), Rennes, PUR, 1998, 371 p.

    24 Madeleine Foisil, Le sire de Gouberville. Un gentilhomme normand au xvie siècle, Paris, Flammarion, 1981, p. 147.

    25 Sur ce point, Yann Lagadec et Delphine Pointeau, « La proto-industrie textile… », art. cit.

    26 Jean Martin, Toiles de Bretagne…, op. cit. et Yann Lagadec, « Trévé et la vera Cruz », art. cit.

    27 Voir sur ce point le riche travail de Anthony Guillemot, Prospérité toilière et chantiers paroissiaux dans les paroisses rurales de la manufacture des toiles bretagnes (1650-1830), Mémoire de master 2, dact. Université Rennes 2/Haute-Bretagne, p. 150 sqq.

    28 Ibid., p. 203, 205 et 241.

    29 Yann Lagadec, Pouvoir et politique en Haute-Bretagne rurale. L’exemple de Louvigné-de-Bais (xvie-xixe siècles), Thèse, dact., Université Rennes 2/Haute-Bretagne, 2003, p. 439-440.

    Du lin à la toile

    X Facebook Email

    Du lin à la toile

    Ce livre est diffusé en accès ouvert freemium. L’accès à la lecture en ligne est disponible. L’accès aux versions PDF et ePub est réservé aux bibliothèques l’ayant acquis. Vous pouvez vous connecter à votre bibliothèque à l’adresse suivante : https://0-freemium-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/oebooks

    Acheter ce livre aux formats PDF et ePub

    Si vous avez des questions, vous pouvez nous écrire à access[at]openedition.org

    Du lin à la toile

    Vérifiez si votre bibliothèque a déjà acquis ce livre : authentifiez-vous à OpenEdition Freemium for Books.

    Vous pouvez suggérer à votre bibliothèque d’acquérir un ou plusieurs livres publiés sur OpenEdition Books. N’hésitez pas à lui indiquer nos coordonnées : access[at]openedition.org

    Vous pouvez également nous indiquer, à l’aide du formulaire suivant, les coordonnées de votre bibliothèque afin que nous la contactions pour lui suggérer l’achat de ce livre. Les champs suivis de (*) sont obligatoires.

    Veuillez, s’il vous plaît, remplir tous les champs.

    La syntaxe de l’email est incorrecte.

    Référence numérique du chapitre

    Format

    Lagadec, Y. (2008). L’horizon planétaire des ruraux bretons, toile et ouverture des campagnes dans la Bretagne des xvie, xviie et xviiie siècles. In J. Martin & Y. Pellerin (éds.), Du lin à la toile (1‑). Presses universitaires de Rennes. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.5218
    Lagadec, Yann. « L’horizon planétaire des ruraux bretons, toile et ouverture des campagnes dans la Bretagne des xvie, xviie et xviiie siècles ». In Du lin à la toile, édité par Jean Martin et Yvon Pellerin. Rennes: Presses universitaires de Rennes, 2008. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.5218.
    Lagadec, Yann. « L’horizon planétaire des ruraux bretons, toile et ouverture des campagnes dans la Bretagne des xvie, xviie et xviiie siècles ». Du lin à la toile, édité par Jean Martin et Yvon Pellerin, Presses universitaires de Rennes, 2008, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.5218.

    Référence numérique du livre

    Format

    Martin, J., & Pellerin, Y. (éds.). (2008). Du lin à la toile (1‑). Presses universitaires de Rennes. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.5180
    Martin, Jean, et Yvon Pellerin, éd. Du lin à la toile. Rennes: Presses universitaires de Rennes, 2008. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.5180.
    Martin, Jean, et Yvon Pellerin, éditeurs. Du lin à la toile. Presses universitaires de Rennes, 2008, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.5180.
    Compatible avec Zotero Zotero

    1 / 3

    Presses universitaires de Rennes

    Presses universitaires de Rennes

    • Mentions légales
    • Plan du site
    • Se connecter

    Suivez-nous

    • Flux RSS

    URL : http://www.pur-editions.fr

    Email : pur@univ-rennes2.fr

    Adresse :

    2, avenue Gaston Berger

    CS 24307

    F-35044

    Rennes

    France

    OpenEdition
    • Candidater à OpenEdition Books
    • Connaître le programme OpenEdition Freemium
    • Commander des livres
    • S’abonner à la lettre d’OpenEdition
    • CGU d’OpenEdition Books
    • Accessibilité : partiellement conforme
    • Données personnelles
    • Gestion des cookies
    • Système de signalement