1 Cet article a fait l’objet d’une première communication lors des journées d’études du réseau NAERUS (Network-Association of European Researchers on Urbanisation in the South), organisées le 16 et le 17 septembre 2004 à Barcelone pendant le deuxième Forum urbain mondial.
2 mailto:olegros7@yahoo.fr
3 Organisations non gouvernementales.
4 Programme de recherche urbaine pour le développement. Pour une synthèse du PRUD, voir Villes en développement, n° 64-64, mars-juin 2004.
5 Programme national de réhabilitation des quartiers populaires.
6 Programme de développement urbain intégré.
7 Agence de réhabilitation et de rénovation urbaine.
8 Rassemblement constitutionnel démocratique. Le RCD est le nouveau sigle du Parti socialiste destourien (PSD), au pouvoir depuis l’indépendance.
9 D’autres réseaux sociaux peuvent être mobilisés par les habitants. À la cité Ennour (banlieue Sud de Tunis), il semble ainsi que, dans les années soixante-dix, les arouchia (familles élargies ou familles-clans) aient cherché à faire pression sur l’administration locale en recourant à la force et aux actes de vandalisme dans une logique qui rappelle les « traditions de l’émeute » (Badié, 1986). Une dizaine d’années plus tard, ce sont les militants islamistes qui se sont mobilisés pour obtenir l’extension des réseaux de transport collectif jusqu’à leur quartier en usant apparemment des mêmes procédés (Chabbi, 1986).
10 « Auxiliaire du maire ou de l’administrateur communal » selon le décret n° 86-761 du 30 juin 1986, le délégué constitue un médiateur entre la population du quartier dont il est responsable et les pouvoirs publics. Généralement lié au parti au pouvoir, il sert également à l’encadrement et à l’enrôlement des habitants sur le plan politique.
11 D’obédience libérale, le Parti démocratique sénégalais (PDS) a succédé au parti socialiste (PS) après la victoire de son candidat, A. Wade, devant le président socialiste sortant, A. Diouf, aux élections présidentielles de 2000.
12 À ce sujet, voir les études réalisées dans le cadre du Projet de ville de Pikine en 1998-1999 (Enda Ecopop, Projet de développement social urbain).
13 « S’unir pour entreprendre » (en wolof).
14 Avec Jalousie, à Port-au-Prince (Haïti), Yeumbeul constituait l’un des deux sites d’expérimentation du programme MOST (Management of Social Transformations), mis en place dans le cadre du suivi de la conférence Habitat II, qui s’est tenue à Istanbul en 1996.
15 Association nationale pour le bien-être de la population.
16 Organisation féminine dont le principal objectif est de développer des activités économiques (petit commerce, production artisanale, maraîchage, etc.).
17 Les comités participent également au quadrillage social et politique des quartiers où ils ont été implantés (Legros, 2003).
18 Par « motif », Jocelyne Dakhlia entend une action politique qui, parce qu’elle est répétée de nombreuses fois, finit par avoir la valeur d’un lieu commun et, pour cette raison, être comprise par tous (Dakhlia, 1998).
19 La Presse est un quotidien tunisien francophone en principe indépendant.
20 Lorsque l’État était le principal fournisseur, les équipements étaient diffusés par le canal du parti au pouvoir. Pour cette raison, accéder aux équipements nécessitait au préalable d’intégrer les clientèles politiques de l’État-parti et de prouver ainsi son soutien au régime en place. À ce sujet, voir Salem, 1992 et 1998.
21 Programme d’appui au développement local urbain. Initié en 2001 par le ministère de l’Économie et du Développement avec le concours du Fonds européen de développement, le PADELU est un programme d’appui à la décentralisation et de lutte contre la pauvreté en milieu urbain.
22 Fonds de solidarité nationale.
23 Agence d’exécution de travaux d’intérêt public. L’AGETIP a été mise en place avec l’appui de la Banque mondiale dans le cadre des mesures d’accompagnement de l’ajustement structurel.
24 Le fait est reconnu par l’un des principaux acteurs du processus d’équipement, lequel explique lors d’un entretien : […] le GIE gère les bornes-fontaines parce que, quand on a voulu monter les projets, le bailleur m’avait demandé d’avoir une structure organisée parce qu’ils doivent signer un protocole avec une structure organisée pour donner les financements. Il faut que cette structure soit essentiellement composée de femmes […] » (M. N… à son domicile, Afia 2, décembre 1999).
25 Cette valorisation est attestée à la fois par la hausse du prix des terrains dans les quartiers réhabilités, par l’apparition, dans ces secteurs longtemps dominés par les « lotisseurs clandestins », d’agents du marché foncier et immobilier légal, et par l’emménagement de familles issues des classes moyennes.
26 La première ligne de métro léger de la capitale tunisienne a été mise en service au cours de l’année 1985.
27 Union des frères de Yeumbeul.
28 Association des jeunes de Yeumbeul pour la promotion sociale.
29 Membres du groupe Al Pular, les Toucouleur sont originaires de la vallée du fleuve Sénégal.
30 Les Lebu constituent le groupe ethnique autochtone.
31 Les Diola sont originaires de la Basse-Casamance.
32 Loi n° 96-06 du 22 mars 1996 portant Code des collectivités locales.
33 Oxford Comittee for Famine Relief. OXFAM accorde une importance particulière à la démocratie et aux droits de l’homme, qui constituent, selon l’organisation, deux fondements majeurs de la lutte contre la pauvreté.
34 Comité de coordination des actions pour le développement de Yeumbeul. Le COCADY est soutenu par Enda Graf, une équipe de l’ONG Enda Tiers-Monde.
35 Sur les tendances actuelles du jeu politique dans la banlieue dakaroise, voir Legros, 2004 et Legros, Thiam, 2004.