Précédent Suivant

Michel Tournier chroniqueur : un anti-moderne ?

p. 103-117


Extrait

1C’est précisément l’année de ses quatre-vingt-dix ans que paraissait l’un des derniers textes publiés par Julien Gracq de son vivant, dans le journal Le Monde, en février 2000. Il disait alors n’avoir « plus de confrères » en littérature et déclarait prendre rang « professionnellement, parmi les survivances folkloriques appréciées qu’on signale aux étrangers, auprès du pain Poilâne, et des jambons fumés chez l’habitant1 ». Michel Tournier, qui, à soixante-dix ans, disait avoir quitté « l’âge du sexe » (celui des sexagénaires) pour « l’âge du sceptre2 » (celui des septuagénaires), a atteint désormais ce même chiffre, qu’on pourrait peut-être appeler « l’âge du Poilâne » si l’on renonçait à l’euphonie et à toute prétention étymologique, fût-elle fantaisiste. Le moment est sans doute propice pour se pencher sur la chronique journalistique de Michel Tournier qui a en effet souvent écrit dans la presse, d’abord ponctuellement, puis plus régulièrement. Il a notamment publié entre 19

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques qui l’ont acquis dans le cadre de l’offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Précédent Suivant

Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.