1 Gracq J., Le Monde, 5 février 2000, cité par Antoine Compagnon, Les Antimodernes, « de Joseph de Maistre à Roland Barthes », Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des Idées », 2005, p. 372.
2 Tournier M., Chronique : « Gare au racisme anti-vieux : l’âge du sceptre », Le Figaro, 26 mai 1994.
3 Thérenty M.-E., La Littérature au quotidien. Poétiques journalistiques au XIXe siècle, Paris, Le Seuil, coll. « Poétique », 2007, p. 242. Citée par Curatolo B. et Schaffner A., « La chronique journalistique, un (mauvais) genre littéraire ? », in La Chronique journalistique des écrivains (1880-2000),Curatolo B. et Schaffner A. (dir.), Dijon, Éditions Universitaires de Dijon, coll. « Écritures », 2010, p. 6.
4 Ibid., p. 7.
5 Tournier M., Célébrations, « Essais », Paris, Mercure de France, 1999.
6 Curatolo B., Schaffner A., op. cit., p. 5.
7 Compagnon A., op. cit., p. 7.
8 Chronique « Porter un enfant », publiée dans Le Figaro du 6 janvier 1997. Il s’agit donc de marquer dans la chronique le passage d’un grand moment de l’année liturgique, à partir de la fuite en Égypte qui suit l’épiphanie, se prolongeant dans une réflexion où l’on retrouve le thème de la phorie cher à Michel Tournier romancier.
9 Chronique « Mes voisins, les morts », publiée dans le Figaro du 2 novembre 1994.
10 Chateaubriand R., Le Génie du christianisme. Cité par Tournier M. in Journal extime [Paris, éd. La Musardine, 2002], rééd. Gallimard, coll. « folio », 2004, p. 162.
11 Chronique « L’ère du Verseau prépare le printemps », publiée dans Le Figaro du 13 février 1995.
12 Ibid.
13 Chronique « Pour saluer l’heure d’hiver… », publiée dans Le Figaro du 23 septembre 1994.
14 Ibid.
15 Nous renvoyons à ces mots de Lanza del Vasto placés par Michel Tournier en épigraphe du recueil Le Coq de bruyère (Paris, Gallimard, 1978) : « Au fond de chaque chose, un poisson nage. / Poisson de peur que tu n’en sortes nu/Je te jetterai mon manteau d’images. » Ce qui semble une définition du travail de Michel Tournier en tant que « contrebandier de la philosophie » rejoint aussi ce qu’il accomplit dans ses chroniques.
16 Chronique « Êtes-vous histoire ou géographie ? », sous-titrée « Les vacances, c’est toujours le triomphe de la géographie sur l’histoire. Mais après… », publiée dans Le Figaro du 24 août 1995.
17 Ibid.
18 Chronique « Orages d’été », publiée dans Le Figaro du 11 août 1994. Cet article se termine sur la phrase suivante : « Il n’est rien de tel que les éléments bruts pour apporter à la mort la grandeur qui la rend seule acceptable. »
19 Ibid.
20 Chronique « Dans l’estuaire de la Seine : les deux rives », publiée dans Le Figaro du 11 mai 1994.
21 Ibid.
22 Chronique « Célébration du cheval », publiée dans Le Figaro du 5 mai 1994.
23 « C’est particulièrement vrai dans la voltige où l’homme doit courir avec le cheval, la tête collée à son encolure, épouser son rythme et se lancer sur son dos en profitant de la force centrifuge. » (Ibid.)
24 La chronique part de l’importance de la place du cheval dans une civilisation qui ne s’est achevée à l’époque de cette chronique que moins de cinquante ans auparavant : pour illustrer cette affirmation, Tournier rappelle ainsi le rôle important des chevaux lors de l’invasion de l’URSS en 1941, « par une Wehrmacht pourtant réputée pour sa motorisation » (ibid.)
25 Ibid.
26 Le cheval est par excellence fusion de contraires : « Le cheval est le plus humain – et même le plus féminin – de tous les animaux en raison de sa croupe magnifique qui offre la double qualité – si difficilement réalisée par nos pauvres fesses – d’être à la fois énorme et dure. » (Ibid.)
27 « Nécrologie d’un écrivain », in Petites Proses, Paris, Gallimard, 1986, p. 244-245.
28 Ibid.
29 « Le Génie de l’espace », préface au livre La Trace des bâtisseurs, « histoire du groupe Vinci », de Barjot D., Paris, Éd. Vinci, 2003. Tournier y voit un appel à réfléchir avant de toucher en profondeur à l’environnement.
30 Chronique « Crânes ronds et crânes longs », publiée dans Le Figaro du 1er juin 1995.
31 Il s’agit de mesurer l’indice céphalique horizontal, et aussi de s’inscrire dans le prolongement de l’idée de Gall, créateur de la phrénologie, selon laquelle « le cerveau est un continent immense dont la boîte crânienne est la carte géographique » (ibid.)
32 Ibid.
33 Ibid.
34 Ibid.
35 Chronique « La victoire des clowns blancs », publiée dans Le Figaro du 10 décembre 1993.
36 Ibid.
37 Ibid.
38 Chronique « Adresse à Messieurs les “candidats” », publiée dans Le Figaro du 25-26 mars 1995.
39 Ibid.
40 Ibid.
41 Chronique « Hagiographie de Raspoutine », publiée dans Le Figaro du 26 juillet 1994.
42 Chronique « Requiem pour la RDA », publiée dans Le Figaro du 4 au 5 novembre 1995.
43 Chronique « Le souvenir de Dag Hammarskjöld », publiée dans Le Figaro du 8 septembre 1995.
44 Chronique sans titre, publiée dans Le Figaro, s. d.
45 Ibid.
46 Le texte de la chronique est partiellement repris, quoique largement modifié, dans « Une fenêtre sur un monde où il ne se passe rien », in Célébrations, op. cit., p. 305. C’est ce texte qui est cité ici.
47 Chronique citée.
48 Ibid.
49 Ibid.
50 Ibid.
51 « Une fenêtre sur un monde où il ne se passe rien », in Célébrations, op. cit., p. 303.
52 Ibid., p. 305.
53 Ibid.
54 Chronique citée.
55 Chronique « Le modèle Trobriand », publiée dans Le Figaro du 2 août 1994.
56 Ibid.
57 Ibid.
58 Chronique « Et les femmes dans tout ça ? », publiée dans Le Figaro du 28 avril 1995.