Michel Tournier, un écrivain écologiste ?
p. 91-101
Extrait
1On sait l’importance pour Michel Tournier de la nature, des arbres, des jardins mais aussi des paysages vierges et infinis qu’il s’agisse de la montagne ou du désert. Peut-on dire pour autant qu’il est un « écrivain écologiste » ? Certains critiques ont parlé de « conte écologique » à propos de Vendredi ou la Vie sauvage1 (publié en 1971) ou de « La Fugue du Petit Poucet2 » (publiée en 1972). La notion d’écologie est relativement récente3, liée à un souci de préserver l’environnement de plus en plus menacé sur notre planète par l’industrialisation et le productivisme. Le rêve d’un bonheur issu d’une croissance sans fin entraîne en effet pollution, gaspillage, épuisement des ressources à plus ou moins long terme, baisse de la qualité de la vie. Michel Tournier a beaucoup voyagé à travers l’écoumène, « partie habitable de la terre. Un beau et tendre mot qui mériterait d’entrer dans l’usage », ainsi qu’il l’explique dans Le Pied de la lettre4. Dès les années 1970 son œuvre abord
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