Les Vertes Lectures1 de Michel Tournier
p. 69-78
Extrait
Il a lu tard, et peu. Mais il semble qu’il ait conservé de ses Vertes lectures plus qu’une trace passagère. Le Vent Paraclet, magnifique autobiographie intellectuelle, avait déjà évoqué brièvement quelques-uns des livres fondateurs qui l’avaient marqué. Ces livres de l’enfance, tous placés sous l’invocation du « manteau d’images » de Lanza del Vasto, ont joué un rôle essentiel dans le processus d’incarnation qui a permis un jour à Michel Tournier philosophe de se métamorphoser en romancier. Revenant au soir de sa vie sur les maîtres et les passions de sa jeunesse, il leur consacre des pages où se lit en filigrane non seulement l’inguérissable nostalgie de l’enfance rêvée, mais aussi « l’emprise mesmérienne de l’imaginaire sur la conscience humaine » évoquée par Steiner dans son essai. Les personnages de la comtesse de Ségur, de Jules Verne, de Selma Lagerlöf ou de Lewis Carroll en ressortent plus vivants que jamais.
Yves Alix, « Forts lecteurs, vertes lectures2 »
1Michel Tournie
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