Philippe Le Guillou, lecteur de Michel Tournier
p. 13-19
Extrait
1Ce ne sont ni l’école ni l’entremise d’un passeur qui m’ont conduit, au seuil de l’été de 1977, jusqu’à l’œuvre de Michel Tournier. Au lycée, les programmes scolaires ne prenaient pas encore en compte ce que l’on a dénommé par la suite l’« immédiatement contemporain ». Non c’est le hasard d’une programmation télévisée, un portrait diffusé un dimanche soir me semble-t-il, à une heure de grande écoute, sur une chaîne de l’ORTF tout juste éclaté – signe de la place que l’on accordait encore en ce temps à la littérature – qui m’a conduit, quelques semaines plus tard, l’épreuve du bac passée et le choix d’un avenir littéraire nettement exprimé, à me plonger dans la lecture du Roi des Aulnes. M’étais-je dit que je tenais là un grand roman, authentifié, labellisé par la publication dans la collection Blanche et l’obtention du prix Goncourt à l’unanimité, un grand livre, un de ceux qui comptent et vous marquent de manière définitive ? Je ne saurais le dire ; en matière de littérature
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