Michel Tournier, traduction et accueil de ses œuvres en Allemagne
p. 123-133
Extrait
1À la fin de la guerre, je rentrai au pays natal, la petite ville universitaire de Tübingen qui était devenue entre-temps la capitale de la zone française d’occupation du Wurtemberg. Les autorités françaises d’occupation furent les premières à rouvrir les universités. J’étudiai ainsi à Tübingen, à partir de l’automne 1945, d’abord un semestre les Mathématiques, puis le Droit.
2Pendant les vacances d’été de 1946, le curateur français de notre université, René Cheval, professeur de germanistique à Dijon, organisa un premier grand cours de vacances pour étudiants et étudiantes allemands, français et britanniques – vraie fête de la paix, qui dura six semaines – d’abord trois semaines dans une petite station thermale en Forêt Noire, puis trois semaines à Tübingen. Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle je fus invité, moi précisément, à ce cours de vacances, moi qui n’étais ni germaniste ni romaniste et ne parlais ni anglais ni français comme je l’aurais souhaité. Peut-être e
Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques qui l’ont acquis dans le cadre de l’offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Comparer l’étranger
Enjeux du comparatisme en littérature
Émilienne Baneth-Nouailhetas et Claire Joubert (dir.)
2007
Lignes et lignages dans la littérature arthurienne
Christine Ferlampin-Acher et Denis Hüe (dir.)
2007