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Présentation

p. 105


Texte intégral

1Les contributions précédentes ont mis l’accent sur la relative stabilité qui caractérise la relation entre pouvoir et territoire. Cependant, en modifiant les données sociales et culturelles, la conjoncture n’intègre-t-elle pas les processus électoraux dans d’autres temporalités, le temps moyen de la génération par exemple ?

2Cette problématique constitue le fil conducteur de la partie suivante. Ses auteurs soulignent l’intérêt de prendre en compte les dynamiques électorales afin d’éviter l’écueil qui consiste à lisser les singularités pour accréditer à tout prix la thèse d’une continuité des pratiques politiques. L’analyse des résultats des consultations qui se tiennent dans le Finistère entre le 23 avril 1848 et le 13 mai 1849, ou de ceux des élections législatives de 1889 à 1902, s’inscrit dans cette perspective. Ces études valorisent à la fois la portée du geste électoral dont le caractère individualisé est parfois contesté par la sociologie politique et la capacité d’adaptation des élus. Le parcours d’André Liautey de retour au Palais-Bourbon en 1951, après dix ans d’absence, en constitue à cet égard une belle illustration.

3Le temps de l’élection n’en rime pas moins ici, comme précédemment, avec héritage, ancrage géographique, réseaux locaux, cumul des mandats et longévité politique.

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