1 L’onde de choc est analysée dans Garrigues J., La République des hommes d’affaires, 1870-1900, Paris, Aubier, coll. « Histoires », 1997, p. 333 et suiv.
2 Duclert V., L’affaire Dreyfus, op. cit., p. 83.
3 BOLDH, 1er nov. 1903, p. 1221 et suiv.
4 Cf. Martin J.-P., La Ligue de l’enseignement et la République, des origines à 1914, thèse de doctorat d’histoire, dact., sous la dir. de Jean-Marie Mayeur, IEP de Paris, 1992 et « La Ligue de l’enseignement : une participation attentiste à la culture politique républicaine », Manceron G. et Naquet E. (dir.), op. cit., p. 221-224.
5 BOLDH, 15 juin 1901, p. 47 et notre contribution, « La Ligue des droits de l’homme au tournant du siècle », in Gervereau L. et Prochasson C. (dir.), op. cit., p. 164-168.
6 BOLDH, 15 juin 1902, p. 509-517. Réflexion à rapprocher de son intervention au congrès de 1902 du Parti radical, quand Ferdinand Buisson s’interroge sur son parti : « Où commence notre parti ? Là où commence l’esprit républicain. Où finit-il ? Nous ne le savons pas, car nous ne savons pas où finit la République. Nous savons seulement qu’elle ira demain plus loin qu’aujourd’hui et nous entendons bien laisser la route ouverte » (cité par Baal G., Le Parti radical de 1901 à 1914, thèse de doctorat d’histoire, dact., sous la dir. de Maurice Agulhon, 1991, univ. Paris I, p. 218).
7 BOLDH, op. cit., p. 518, 520 et 522.
8 BOLDH, 15 oct. 1910, p. 1170 et 1er nov. 1901, p. 804-805.
9 BOLDH, 15 nov. 1904, p. 1483 et 15 fév. 1905, p. 149-156 et 159.
10 BOLDH, 1er avr. 1905, p. 260-263 et 15 avr. 1905, p. 321-332.
11 BOLDH, 15 août 1905, p. 1045 et Journal officiel…, 9 juil. 1905.
12 BOLDH, 1er fév. 1914, p. 145.
13 BOLDH, 31 mars 1906, p. 379, 15 août 1906, p. 1101, 15 fév. 1907, p. 100, 1er juin 1905, p. 590.
14 BOLDH, 15 mai 1906, p. 583 et suiv., 30 juin 1906, p. 804 et suiv., 15 avr. 1907, p. 289 et suiv., 15 juil. 1907, p. 692 et suiv., p. 892 et suiv. et lettre du 21 fév. 1907 (BOLDH, 31 août 1907, p. 1089-1091).
15 BOLDH, 30 juin 1907, p. 577-583. Sur cette problématique, Perrot M., « La prison », in Duclert V. et Prochasson C. (dir.), op. cit., p. 786-792.
16 Cf. Berliere J.-M., Le crime de Soleilland (1907). Les journalistes et l’assassin, Paris, Tallandier, 2003 et, pour une perspective sur le siècle, Combesque M.-A., « Une vieille ennemie : la longue lutte pour l’abolition de la peine de mort », in Manceron G. et Reberioux M. (dir.), op. cit., p. 90-103.
17 BOLDH, 31 mars 1907, p. 270-278,15 juil. 1907, p. 920-921, 1er mai 1913, p. 514-518, 1er sept. 1913, p. 977 et suiv.
18 Un exemple : BOLDH, 1er juil. 1905, p. 818 et suiv.
19 BOLDH, 1er mai 1904, p. 599 et 15 avr. 1906, p. 475. À noter qu’Odile Roynette évoque un Ludovic Trarieux « défavorable à une abolition des tribunaux militaires » (« Les conseils de guerre en temps de paix. Entre réforme et suppression (1898-1928) », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, no 73, janv.-mars 2002, p. 58).
20 BOLDH, 15 avr. 1906, p. 471 et suiv., 30 avr. 1906, p. 486-487, 30 juin 1906, p. 928-929 et 947-952, 15 mai 1905, p. 528 et suiv., 1er juil. 1905, p. 803 et suiv.
21 Lettre du 31 mai 1906 (BOLDH, 15 sept. 1906, p. 1265-1266) et BOLDH, 15 déc. 1906, p. 1617-1643.
22 BOLDH, 1er mai 1903, p. 469-470, 1er déc. 1903, p. 1349 et suiv., 1er mai 1904, p. 576-580, 15 mars 1907, p. 214-216, 31 juil.-15 août 1909, p. 1003-1005 et 31 août-15 sept. 1909, p. 1147 et suiv.
23 BOLDH, 1er mai 1904, p. 490, 15 avr. 1905, p. 557, 15 juil. 1907, p. 907 et 15 avr. 1907, p. 308-309. D’une manière générale, voir Coffin J.-C., « L’asile », in Duclert V. et Prochasson C. (dir.), op. cit., p. 654-659.
24 Cf. les rapports d’Alain Bergougnan (BOLDH, 1er mai 1904, p. 494-496) et de Maria Vérone (BOLDH, 31 mars 1912, p. 298, et 31 août 1912, p. 937 et suiv.). Sur l’avocate, voir nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne.
25 Séance du 26 déc. 1898 (APLDH, op. cit., p. 60) et Reinach J., Rapport sur les cas des cinq détenus des îles du Salut (île Royale) présenté au comité de la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen et adopté à l’unanimité par le comité, Paris, Stock, 1899. Voir la réception de ce rapport par Le Libertaire, 5-12 nov. 1899 et le témoignage de Liard-Courtois, Souvenirs du bagne, Paris, Fasquelle, 1903 et Après le bagne !, Paris, Fasquelle, 1903. Se reporter également à Stock P.-V., op. cit., p. 139-141. Sur Alcide Delmont, cf. nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne.
26 BOLDH, 1er mai 1904, p. 559, 15 fév. 1904, p. 131-136 et 15 nov. 1904, p. 1487-1488. Sur l’affaire Cyvoct, voir Maitron J., Le mouvement anarchiste en France, t. 1, op. cit., p. 166 et suiv., et sur la perméabilité de certains milieux d’avant-garde, Aubery P., « L’anarchisme des littérateurs au temps du symbolisme », Le Mouvement social, no 6, oct.-déc. 1969, p. 21-34.
27 BOLDH, 15 juil. 1905, p. 975, 1er août 1905, p. 981 et suiv., 1er sept. 1905, p. 1128-1129, 31 mars 1906, p. 379-380, 15 avr. 1906, p. 444 et 31 mai 1906, p. 615-616 (affaires Monatte et Monier), ainsi que le rapport d’Ernest Tarbouriech et les débats au congrès (BOLDH, 15 avr. 1907, p. 308-310 et 15 juil. 1907, p. 904 et suiv.).
28 Voir le dossier de Me Goudchaux-Brunschvicg, conseil de la LDH (BOLDH, 15 juil. 1907, p. 944-947), la lettre politique du 6 mai 1907 adressée au président du Conseil par Francis de Pressensé condamnant l’application des lois « scélérates » contre des membres de la CGT, et rappelant que ces mesures furent « dénoncées et combattues ensemble jadis au cours d’une grande crise » (BOLDH, 15 oct. 1907, p. 1264-1265), un exemple d’intervention juridique (BOLDH, 30 sept. 1911, p. 1203-1204), le rapport d’Ernest Tarbouriech (BOLDH, 31 juil. 1908, p. 1304 et suiv.) ou la protestation du Dr Sicard de Plauzoles (BOLDH, 30 nov. 1911, p. 1382-1384).
29 Leroy M., « La signification de l’activité juridique de la Ligue », Livre d’or des droits de l’homme, op. cit., p. 50-51 (BDIC, Fonds LDH, F ∆ Rés. 798/5) et nos annexes biographiques sur ces avocats dans la version originale de la thèse consultable en ligne.
30 Dès 1906, à l’instigation d’Ernest Tarbouriech, la Ligue s’y intéresse (BOLDH, 15 nov. 1906, p. 1522) puis participe aux manifestations (31 janv. 1907, p. 57 et 30 juin 1907, p. 584 et suiv.). D’une manière générale, voir Best F. et alii, L’Affaire Ferrer, Castres, Centre national et Musée Jean-Jaurès, 1991 et Robert V., « “La protestation universelle” lors de l’exécution de Ferrer : les manifestations d’octobre 1909 », Revue d’histoire moderne et contemporaine, t. 36, avr.-juin 1989, p. 245-265. Notons que, selon Félicien Challaye, Alfred Westphal fut trésorier du comité éponyme (BDIC, Fonds LDH, F ∆ Rés. 798/5).
31 BOLDH, 15 août 1907, p. 1068-1071.
32 Candar G., « Bloc des gauches et gouvernements radicaux », in Becker J.-J. et Candar G. (dir.), op. cit., t. 2, p. 215-226 et Histoire politique de la IIIe République, Paris, La Découverte, coll. « Repères », 1999, p. 57 et suiv. Pour l’attitude des radicaux, Baal G., Le Parti radical de 1901 à 1914, op. cit., p. 305 et suiv.
33 À titre d’illustration, Trarieux L., Le cléricalisme et l’affaire Dreyfus. Discours prononcé à Bordeaux le 31 mars 1900, Paris, LDH, 1900. Sur cette question, voir, d’une manière plus large, Lalouette J., La République anticléricale, XIXe-XXe siècle, Paris, Le Seuil, coll. « L’Univers historique », 2002 ; Bedouelle G. et Costa J.-P., Les laïcités à la française, Paris, PUF, coll. « Politique d’aujourd’hui », 1998, p. 46-57 ; Bauberot J., Laïcité 1905-2005, entre passion et raison, Paris, Le Seuil, coll. « La couleur des idées », 2004, p. 86 et suiv., et « La laïcité », in Duclert V. et Prochasson C. (dir.), op. cit., p. 202-208.
34 Sur celle-ci, Mayeur J.-M., La Séparation des Églises et de l’État (1905), op. cit., à prolonger par Larkin M., L’Église et l’État en France. 1905, la crise de la séparation, avant-propos de Patrick Cabanel, préface de Jean-Marie Mayeur, Toulouse, Privat, 2004. Voir aussi Lapierre J.-P. et Levillain P., « Laïcisation, union sacrée et apaisement (1895-1926) », in Le Goff J. et Remond R. (dir.), Histoire de la France religieuse, t. 4, Paris, Le Seuil, coll. « L’Univers historique », 1992, p. 11-128, et Ozouf M., L’École, l’Église et la République, 1871-1914, Paris, Éd. Cana/Jean Offredo, coll. « L’histoire à la une », 1982, chap. VII.
35 Déclaration du groupe radical de la Chambre, 30 mars 1898, citée par Reberioux M., La République radicale ?, op. cit., p. 65, note 1 et, en ce sens les interventions d’Auguste Delpech évoquées par Daniel A., L’année politique. 1901, avec un index raisonné, une table chronologique, des notes, des documents et des pièces justificatives, Paris, Fasquelle, coll. « Bibliothèque Charpentier », 1902, p. 208.
36 C’est le cas d’Yves Guyot qui, dès 1886, songe à une séparation facultative des cultes et de l’État. Voir aussi La séparation des Églises et de l’État. Conférence faite sous les auspices de l’Alliance républicaine démocratique et sous la présidence de M. A. Carnot, membre de l’Institut, président de l’Alliance, à Saint-Jean-D’Angély le 7 mai 1905 par M. Yves Guyot, ancien député et ancien ministre, Paris, aux Bureaux de l’Alliance républicaine démocratique, 1905, p. 33 et suiv.
37 Pressense F. de, La Séparation des Églises et de l’État, conférence faite le 21 janvier 1903, LDH, 1903 ; Journal officiel…, séance du 8 juin 1903. Pour son étude, voir Mejan L.-V., op. cit., p. 102-106.
38 BOLDH, 1er juin 1903, p. 578 et suiv. Maurice Larkin a tôt mis en avant le rôle de Francis de Pressensé (Church and State after the Dreyfus Affair, Londres, Macmillan Press, 1974, p. 108 et 116). La réédition, avec compléments, de l’ouvrage de Jean-Marie Mayeur réévalue son rôle (La Séparation des Églises et de l’État, Paris, Éd. de l’Atelier, 2005). Voir aussi Fabre R., « Pressensé et la séparation des Églises et de l’État. Une contribution importante », Jean Jaurès cahiers trimestriels, no 171, janv.-mars 2004, p. 25-34.
39 BOLDH, 15 juin 1903, p. 690. Ferdinand Buisson est élu de justesse, par 17 voix sur 33. Selon Louis Méjan, « Briand […] n’avait pour faire échec à sa candidature au rapport que Buisson, qui fut écarté à cause de ses tendances trop fortement anticléricales et […] de ses origines protestantes » (cité par Mejan L.-V., op. cit., p. 91). Selon Charles Danielou, c’est « pour une raison de santé » que Ferdinand Buisson, « qui ne passait pas précisément pour un libéral […], dut se dessaisir du rapport et que celui-ci fut confié à l’esprit le plus intuitif, le plus souple et le plus conciliant de ce temps, Aristide Briand » (Dans l’intimité de Marianne, Paris, Éd. Musy, 1945, p. 48).
40 Voir Rochefort-Turquin A., « Les protestants face à la Séparation des Églises et de l’État. Débats et enjeux idéologiques de 1871 à 1905 », Revue d’histoire moderne et contemporaine, t. 31, juil.-sept. 1984, p. 503-516, et Cabanel C., Les protestants et la République…, op. cit., p. 97-110, ainsi que Le Dieu de la République. Aux sources protestantes de la laïcité (1860-1900), Paris, PUR, 2003.
41 BOLDH, 15 juil. 1903, p. 774 et suiv. pour toutes les citations.
42 Pour les citations, cf. BOLDH, 1er mai 1904, p. 516 et suiv. Sur Ferdinand Buisson, voir Mayeur J.-M., « La foi laïque de Ferdinand Buisson », in Libre pensée et religion laïque en France, de la fin du Second Empire à la fin de la Troisième République, Paris, CERDIC Publications, 1980, p. 247-257, Lalouette J., La République anticléricale, XIXe-XXe siècle, op. cit., p. 52-75, Hayat P., La passion laïque de Ferdinand Buisson, Paris, Éd. Kimé, coll. « Philosophie-épistémologie », 1999, p. 27 sq., ainsi que les thèses de Gueissaz-Peyre M., L’image énigmatique de Ferdinand Buisson. La vocation républicaine d’un saint puritain, dact., sous la dir. de Michelle Perrot, univ. Paris VII, 1998, p. 263-348 et de Tomeï S., Ferdinand Buisson (1841-1932). Protestantisme libéral, foi laïque et radical-socialisme, dact., sous la dir. de Serge Berstein, IEP de Paris, 2004. Ferdinand Buisson cherche à trouver un équilibre comme le montre sa lettre à Aristide Briand citée dans Suarez G., Briand. Sa vie. Son œuvre avec son journal et de nombreux documents inédits, II. Le faiseur de calme, 1904-1914, Paris, Plon, 1938, p. 22-23. Le témoignage de Georges Suarez est à prendre avec circonspection (op. cit., I. Le révolté circonspect, 1862-1904, p. 424-425).
43 Raoul Allier invoque une figure protestante de l’idéal séparatiste dont il fut proche… Edmond de Pressensé. Sur leur intimité, Richard G., La vie et l’œuvre de Raoul Allier : 29 juin 1862-5 novembre 1939, Paris, Berger-Levrault, 1948, p. 83 et suiv. Sur son engagement contre la Séparation, op. cit., p. 97 et suiv. Les articles de Raoul Allier sont repris dans « La Séparation des Églises et de l’État », Cahiers de la Quinzaine, 6e série, 14, 1905.
44 BOLDH, 16 janv. 1906, p. Sur le rôle d’Aristide Briand, Bedin V., « Briand et la Séparation des Églises et de l’État : la commission des trente-trois », Revue d’histoire moderne et contemporaine, t. 24, juil.-sept. 1977, p. 364-390. Pour une comparaison entre la proposition de Pressensé et le texte final, Fabre R., Francis de Pressensé, op. cit., p. 311 et suiv.
45 À Paris, celle-ci rassemble sur une même estrade Francis de Pressensé, Adolphe Carnot – membre de l’Institut et président de l’Alliance républicaine démocratique – et Jean Bourrat, président du comité exécutif du Parti radical, député des Pyrénées-Orientales, mais aussi Anatole France, Louis Havet, Auguste Delpech, Jules Héricourt, Mathias Morhardt, Alfred Westphal, Georges Bourdon, Gertrude Avril de Sainte-Croix, Pierre Quillard, etc. Plusieurs dignitaires francs-maçons sont excusés, ainsi que Jean Jaurès et Ferdinand Buisson (BOLDH, 16 janv. 1905, p. 20 et suiv. ; 1er fév. 1905, p. 92 et suiv.).
46 BOLDH, 15 déc. 1905, p. 1617 et 15 avr. 1906, p. 429.
47 Mayeur J.-M., La Séparation…, op. cit., p. 136 et 172.
48 BOLDH, 15 mai 1907, p. 438, 30 sept. 1907, p. 1216-1217, 31 mai 1908, p. 740 et 15 janv. 1911, p. 17-18.
49 Certains éléments ont été publiés dans notre contribution « La Ligue des droits de l’homme et l’École de la République dans la première moitié du XXe siècle », Histoire@ Politique. Politique, culture, société, no 9, sept.-déc. 2009, www.histoirepolitique.fr, p. 1-18. D’une manière générale, se reporter à Chanet J.-F., « L’instruction publique », in Becker J.-J. et Candar G. (dir.), op. cit., t. 1, p. 267-284. Pour la LDH, cf. le rapport de l’instituteur Émile Glay – voir nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne – (BOLDH, 15 nov. 1906, p. 1509-1518), le vœu exprimé au congrès de 1906 et le rapport d’André-Ferdinand Herold (15 mai 1906, p. 560 et suiv.), la discussion (30 juin 1906, p. 869 et suiv.), ainsi que le nouveau rapport d’Émile Glay voté à l’unanimité au congrès de 1907 (30 avr. 1907, p. 341 et suiv. ; 15 juil. 1907, p. 917-920, p. 947-958).
50 BOLDH, 31 juil. 1908, p. 1039-1040 et 1042. Certains ligueurs ont choisi d’autres voies pour rappeler leur conception libérale : le protestant Gabriel Monod signe la pétition au Sénat lors de l’élaboration de la loi de 1908 relative à la dévolution des biens ecclésiastiques catholiques tombés en déshérence à la suite de l’interdiction du pape de constituer des associations habilitées à recevoir ces biens (Méjan L., Sous la IIIe République. Le sénateur Louis Méjan, Paris, Éd. Berger-Levrault, 1960, p. 46).
51 BOLDH, 31 juil. 1908, p. 1048 (sur Louis Oustry, cf. nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne), 31 mai 1909, p. 652-653. En font notamment partie Francis de Pressensé, Ferdinand Buisson, Victor Basch, Mathias Morhardt, Jacques Hadamard, André-Ferdinand Herold, Émile Kahn, le Dr Sicard de Plauzoles, Ernest Tarbouriech, Léopold Clavier, Léon Martinet et Amédée Rouquès (voir les annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne). Victor Basch structure son programme en sept rapports : « La liberté de l’enseignement est-elle une liberté naturelle ? » (Victor Basch), « La liberté de l’enseignement en France jusqu’en 1875 » (Amédée Rouquès), « L’enseignement au point de vue législatif depuis 1875 » et « Ce qui reste de la loi Falloux » (Louis Oustry), « Le monopole de l’enseignement en Allemagne » (Victor Basch), « Le régime de l’enseignement en Belgique » (André-Ferdinand Herold), « Le régime de l’enseignement en Angleterre » (Francis de Pressensé), « La liberté de l’enseignement en Amérique » (Victor Basch).
52 BOLDH, 31 janv. 1910, p. 125-126, 128, 131-133.
53 Cf. le rapport d’Émile Glay sur les projets de loi de Gaston Doumergue (BOLDH, 15 juil. 1910, p. 807 et suiv.).
54 BOLDH, 15 nov. 1910, p. 1283 et 1287-1292.
55 BOLDH, 15 déc. 1910, p. 1427 et 30 avr. 1912, p. 440-450. En revanche, le congrès aborde l’inspection médicale des écoles, la responsabilité civile de l’instituteur – la LDH se prononce pour que, sauf faute lourde, la responsabilité de l’État soit substituée à la sienne –, ainsi que l’égalité et le relèvement des traitements (p. 451-458). Voir aussi la brochure de Basch V., Neutralité et monopole de l’enseignement, Paris, Alcan, coll. « Bibliothèque générale des sciences sociales », 1911.
56 Bauberot J., La Laïcité, quel héritage ? De 1789 à nos jours, Paris, Labor et Fides, 1990.
57 Cf. Vinde V., L’affaire des fiches, 1900-1904. Chronique d’un scandale, Paris, Éditions universitaires, coll. « Documents », 1989, qui s’appuie principalement sur le fond d’archives du député de Neuilly. Voir aussi Journal officiel…, op. cit., 29 oct. 1904, p. 2232-2247 et Le Figaro, 7 nov., 18 nov.-9 déc., 13-29 déc. 1904, 9-27 janv. 1905.
58 Berstein S. et Milza P., op. cit., p. 46 et Reberioux M., « Trois conflits qui déchirèrent la Ligue », Hommes & Libertés, no 97-98, op. cit., p. 37. Voir aussi Helie J., « L’arche sainte fracturée », in Pierre Birnbaum (dir.), op. cit., p. 226-250, Becker J.-J, « Histoire et armée. L’apport de l’affaire Dreyfus », Jean Jaurès cahiers trimestriels, no 138, juil.-sept. 1995, p. 35-41 et Baal G., op. cit., p. 288 et suiv.
59 Prat M., « Georges Sorel et la décomposition du dreyfusisme », Leymarie M. (dir.), op. cit., p. 15-30.
60 Lettres des 7, 8 et 17 nov. 1904 (BOLDH, 15 déc. 1904, p. 1575-1579). Charles Rist fait référence à Auguste Delpech, sénateur de l’Ariège et membre du conseil de l’ordre du GODF depuis 1902.
61 BOLDH, 15 déc. 1904, p. 1574-1575 et 15 déc. 1904, p. 1619 et 1623. Est-ce cette affaire qui fait démissionner l’architecte et écrivain belge Frantz Jourdain ? (BOLDH, 1er fév. 1905, p. 76). Sur son appartenance éventuelle au comité central, voir nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne.
62 BOLDH, 1er mai 1904, p. 497-499, vœu rappelé par le comité central le 6 février 1905 et fondé sur la promesse d’Émile Combes à la suite d’un amendement de Marcel Sembat (1er mars 1905, p. 245) et BOLDH, 1er mai 1905, p. 575.
63 Cahiers de la Quinzaine, VI, IX, 24 janv. 1905 et BOLDH, 15 janv. 1905, p. 2, 7 et 8. Le général André lui-même y participe dans ses souvenirs – qui n’apportent guère d’informations sur cette crise – : il reconnaît avoir fait appel « aux ligues de gauche » (Cinq ans de ministère, Paris, Louis Michaud, 1909, p. 311). Le général Percin, vingt-deux ans après, dans Évolution, rejette la responsabilité des fiches sur Pierre Waldeck-Rousseau, mais n’évoque pas le rôle de la LDH (lettre du 29 déc. 1926, citée dans CDH, 10 juin 1929, p. 373).
64 BOLDH, 15 janv. 1905, p. 9-10. Le député des Basses-Alpes cherche à obtenir l’appui de la section de Digne, sans y réussir (voir sa lettre et le vœu adopté par cette dernière, BOLDH, 15 fév. 1905, p. 133-135) et aboutit même à une réaction hostile du président de celle de Géroux, par ailleurs conseiller général des Basses-Alpes, J.-B. Malon (BOLDH, 15 mars 1905, p. 281-282). L’année suivante, la section dignoise « renouvelle au bureau de 1905 sa confiance et le félicite de son attitude franchement républicaine conforme aux principes des droits de l’Homme pendant la période dite de “Délation” » (BOLDH, 31 janv. 1906, p. 105).
65 Lettre non datée, BOLDH, 15 janv. 1905, p. 10-14.
66 Anatole France, qui vient de préfacer l’ouvrage d’Émile Combes (Une campagne laïque, 1902-1903, Paris, H. Simonis Empis, éd. 1904), croise Francis de Pressensé à L’Humanité, mais également Alexandre Natanson, son vice-président à la section de Paris-16e, et Jean Psichari, dont le fils Michel, auteur d’un Index raisonné de la mythologie d’Horace publié chez H. Welter en 1904 et préfacé par Anatole France, entame alors une liaison avec Suzanne, la fille de l’auteur du Lys Rouge, et la femme du général André depuis le 10 décembre 1901… (Bancquart M.-C., Anatole France. Un sceptique passionné, op. cit., p. 260).
67 Lettre de Marcel Proust, non datée (BNF, NAF 24.884, f. 297), Charles Péguy, op. cit., et lettre de Paul Guieysse, 25 déc. 1904 (BOLDH, 15 janv. 1905, p. 15-16). Francis de Pressensé regrette ce manque de confiance mutuelle d’autant plus que le comité central « avait montré plus clairement le prix qu’il attachait [à la présence de Paul Guieyesse] en [le] couvrant avec fermeté contre les imputations dont [il fut] l’objet à propos du déplacement d’un professeur que l’intéressé attribuait à [son] influence et à des motifs d’ordre politique ».
68 Lettres des 20 et 27 déc. 1904 (BOLDH, op. cit., p. 18). L’auteur de Poil de Carotte n’évoque cette élection ni dans son Journal, 1902-1905 (Paris, UGE-10/18, Série « Fins de siècles », 1984), ni dans Bernouard F., Correspondance de Jules Renard. Lettres inédites, 1883-1910 (Paris, Gallimard-NRF, 1957) et Lettres retrouvées : 1884-1910 (Paris, Le Cherche-Midi Éditeur, coll. « Amor Fati », 1997) ; voir nos annexes dans la version originale de la thèse consultable en ligne.
69 BOLDH, 1er fév. 1905, p. 65-68 et 86 et suiv. Georges Clemenceau avait commencé une campagne dans L’Aurore sur ce thème.
70 Dans les Cahiers de la Quinzaine, Charles Péguy parle d’une « très forte minorité qui réprouve absolument la délation et qui pourtant ne veut point démissionner » et évoque un ordre du jour préparé par Paul Painlevé (op. cit., p. 1532-1533). Sur Albert Rischmann, voir nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne.
71 BOLDH, 1er fév. 1905, p. 90 et 10 juin 1905, p. 710.
72 BOLDH, 15 janv. 1911, p. 18-19.
73 Œuvres complètes en prose, I, Paris, Gallimard-NRF, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1987, p. 1524. Selon Robert Burac, Charles Péguy quitte la LDH en 1903, même si sa belle-mère continue de recevoir le BOLDH (p. 1860). Mais, le 24 janvier 1905, Alfred Westphal avertit André Bourgeois que, pour des raisons d’économies, la LDH ne s’abonne plus aux Cahiers (p. 1685). Le point culminant des attaques de Péguy a lieu avec L’Argent, suite (Louette J.-F., « Péguy : Notre jeunesse ou la ressource de la vérité », in Leymarie M. [dir.], op. cit., p. 61-79). D’autres encore s’éloignent, tel Daniel Halévy (Laurent S., « À la recherche du temps perdu… Les relectures de l’affaire Dreyfus par Daniel Halévy [1910-1938] », ibid., p. 43-59).
74 Gohier U., Histoire d’une trahison, 1899-1903, Paris, Société parisienne d’édition, 1903, p. 13.
75 « 1906/09. L’engagement social de la Ligue des droits de l’homme », Hommes & Libertés, no 97-98, op. cit., p. 27-29. Madeleine Rebérioux n’analyse pas l’important congrès de 1907. Son étude est élargie dans « La défense des droits sociaux », in Manceron G. et Reberioux M. (dir.), op. cit., p. 50-67. Nous développons ici notre contribution « Ligue des droits de l’homme, syndicalisme et syndicats dans le premier XXe siècle », Tartakowsky D. et Tetard F. (dir.), Syndicats et Associations. Concurrence ou complémentarité ?, Rennes, PUR, 2006, p. 371-380. D’une manière générale, voir Lespinet-Moret I., « La question sociale », Duclert V. et Prochasson C. (dir.), op. cit., p. 237-242.
76 Yves Guyot a ainsi soutenu le mouvement mutualiste (Dreyfus M., Liberté, égalité, mutualité. Mutualisme et syndicalisme, 1852-1967, Paris, Les Éditions de l’Atelier, 2001, p. 68).
77 Dereymez J.-W., « Naissance du syndicalisme », Becker J.-J. et Candar G. (dir.), op. cit., t. 1, p. 463-487, Ewald F., « La politique sociale des opportunistes, 1879-1885 », Berstein S. et Rudelle O. (dir.), op. cit., p. 173-187 et Berstein S., « La politique sociale des Républicains », ibid., p. 194 et suiv.
78 Les Bulletins le montrent et le Dr Paul-Émile Morhardt, frère de Mathias Morhardt et secrétaire de la branche française de la Fédération abolitionniste, travaille en ce sens.
79 Voir les débats et vœux du congrès de 1904 (BOLDH, 1er mai 1904, p. 565-570), les interventions de Francis de Pressensé après le 1er mai (15 juin 1906, p. 707-708), ou à la suite de dérives policières (15 sept. 1906, p. 1260 et suiv.), ce qui aboutit une circulaire du préfet de police, Louis Lépine, interdisant « le passage à tabac » (15 nov. 1906, p. 1504-1505). La LDH intercède aussi quant à l’interdiction de séjour dont sont victimes les étrangers (15 avr. 1910, p. 424 et 15 juil. 1910, p. 852-853).
80 Cf. les rapports de Justin Sicard de Plauzoles pour les congrès de 1909 (BOLDH, 30 sept. 1909, p. 1168-1179), 1910 (15 nov. 1910, p. 1292-1308), 1912 (30 avr. 1912, p. 418-443), et son discours (30 juin 1912, p. 625-635 et 15 août 1912, p. 817-850 et 854-885).
81 Pour quelques illustrations : les travaux de la commission d’enquête (BOLDH, 15 fév. 1904, p. 158 et suiv. ; 15 avr. 1904, p. 402 et suiv. ; 15 août 1904, p. 1063 et suiv., 1er oct. 1904, p. 1031 et suiv.) et les débats au congrès de 1904 (1er mai 1904, p. 570 et suiv.). Se reporter aussi à la conférence d’Eugène Prévost (15 juin 1904, p. 741 et suiv.), aux vœux des sections (31 déc. 1905, p. 1655, 31 déc. 1906, p. 1683), et à l’étude de Justin Sicard de Plauzoles (31 mars 1906, p. 382), suivie d’une intervention de Francis de Pressensé (30 avr. 1906, p. 519-527 et 15 sept. 1906, p. 1243 et suiv.).
82 Cela va de l’état sanitaire du 17e de ligne à Gafsa à l’emploi irrégulier d’ordonnances en passant par les cantines militaires en Indochine (BOLDH, 31 déc. 1908, p. 1972).
83 BOLDH, 1er déc. 1901, p. 873 et 1er janv. 1902, p. 917 et suiv. D’une manière générale, voir Siwek-Pouydesseau J., Le syndicalisme des fonctionnaires jusqu’à la Guerre froide, 1848-1948, Lyon, PUL, 1989, chapitre I et Wishnia J., qui évoque l’influence de la LDH in The Proletarianizing of the Fonctionnaires. Civil Service Workers and the Labor Movement Under the Third Republic, Baton Rouge et Londres, Louisiana State University Press, 1990, p. 39.
84 BOLDH, 1er janv. 1902, p. 919. Voir Heure G., Gustave Hervé, itinéraire d’un provocateur, Paris, La Découverte, coll. « L’espace de l’histoire », 1997, p. 22 et suiv.
85 BOLDH, 15 sept. 1903, p. 1029-1039, et 15 déc. 1904, p. 1579 et suiv., et 1592-1595. Sur cette affaire, Roussellier N., in Julliard J. et Winock M. (dir., avec la coll. de Balmand P. et de Prochasson C.), op. cit., p. 1103-1104.
86 BOLDH, 1er mai 1904, p. 502-505. Témoignage à rapprocher de celui du 15 mars 1904 à Paris, à l’occasion des obsèques de Ludovic Trarieux (CDH, 30 sept. 1928, p. 563-567).
87 BOLDH, 31 juil. 1906, p. 1055.
88 BOLDH, 1er mai 1904, p. 506-509 et 511-512. En 1902, Paul Guieysse a été élu grâce au report des suffrages guesdistes, Francis de Pressensé avec près des deux tiers des voix, mais Ferdinand Buisson de justesse, avec 8 476 bulletins sur 16 357 suffrages exprimés (André Daniel, L’année politique 1902, op. cit., p. 367, 378 et 386).
89 BOLDH, 1er août 1904, p. 988 et 15 oct. 1904, p. 1261 et suiv.
90 BOLDH, 15 oct. 1904, p. 1280, 1282, 1285-1288. En italiques dans le texte. Le Dr Sicard de Plauzoles parle quant à lui de « crime social » (p. 1297-1298).
91 Cinquante ans d’expérience démocratique (1874-1924), Paris, Nouvelle Librairie nationale, 1925, p. 66-69.
92 BOLDH, 15 oct. 1904, p. 1290. Voir le rapport de Pierre Kopff et les vœux du comité central et du congrès (BOLDH, 31 déc. 1905, p. 1648 et suiv., 30 avr. 1906, p. 496). Trente-trois vœux en ce sens pour la seule année 1905 sur les retraites (BOLDH, 31 déc. 1905, p. 1716). Au congrès de 1907, à la suite du rapport de l’avocat socialiste et conseil de la LDH (BOLDH, 30 avr. 1907, p. 385-389) un vœu formalise cette demande (15 juil. 1907, p. 922-923). Voir aussi Dumons B. et Pollet G., « Jaurès et l’État-providence. L’exemple du débat sur les retraites ouvrières (1885-1914) », Jean Jaurès cahiers trimestriels, no 150, oct.-déc. 1998, p. 163-176.
93 See H., op. cit., p. 60-63 et Bougle C., La Dépêche de Toulouse, 2 janv. 1908.
94 BOLDH, 15 juin 1905, p. 855-860 et 886, 15 oct. 1905, p. 1301 et suiv. À noter que le secrétaire général de l’Association générale des sous-agents des Postes et Télégraphes est trésorier adjoint de la section LDH de Paris-12e … (1er nov. 1905, p. 1375 et suiv.). La préfecture reconnaîtra ses torts, d’où les remerciements du syndicat des instituteurs (BOLDH, 15 déc. 1905, p. 1603-1605).
95 BOLDH, 15 nov. 1905, p. 1433-1436 et les interventions de Francis de Pressensé auprès du ministre des Finances (15 mars 1906, p. 334-345 ; 15 avr. 1906, p. 459-464 ; 15 juin 1906, p. 701-702), le relais apporté par Auguste Delpech au Sénat et par Gaston Doumergue à la Chambre (31 mars 1906, p. 378), la lettre de soutien au congrès de l’Union générale des agents du service actif des douanes (30 nov. 1906, p. 1579 et suiv.), les actions de Francis de Pressensé auprès du préfet de la Seine (15 oct. 1906, p. 1397-1403) et du ministre de la Marine (30 nov. 1906, p. 1592-1603).
96 Siwek-Pouydesseau J., op. cit., p. 77 et Reberioux M., « Les tendances hostiles à l’État dans la SFIO (1905-1914) », Le Mouvement social, no 65, oct.-déc. 1968, p. 21-36. Cf. aussi le premier bilan dressé par Mathias Morhardt (BOLDH, 15 mars 1907, p. 223), l’essai de Leroy M., Les transformations de la puissance publique. Les syndicats de fonctionnaires, Paris, V. Giard et Brière, 1907, qui fait suite à son rapport au congrès de 1906 (BOLDH, 30 avr. 1906, p. 565-582), et la brochure d’un autre ligueur, Joseph Paul-Boncour, Les syndicats de fonctionnaires, préface d’Anatole France, Paris, Cornély, 1906. Voir enfin l’adhésion des associations professionnelles des ministères à la LDH (BOLDH, 15 avr. 1906, p. 425), les remerciements de la Société amicale et fraternelle des agents des douanes (ibid.) et de divers groupements corporatistes (15 juil. 1906, p. 959-960). Il est vrai que la LDH a donné la main à L’Humanité pour soutenir le comité central pour la Défense du droit syndical du prolétariat de l’État, des départements, des communes et services publics (Siwek-Pouydesseau J., op. cit., p. 98).
97 BOLDH, 16 janv. 1906, p. 48-50. Voir aussi les rapports de Maxime Leroy aux congrès de 1906 (30 avr. 1906, p. 565-582) et de 1907 (30 avr. 1907, p. 351-384), ainsi que celui d’Émile Glay au congrès de 1908 (31 juil. 1908, p. 1336-1360), ainsi que 30 juin 1906, p. 818 et suiv., 15 juil. 1907, p. 851 et suiv. et 31 juil. 1908, p. 1202.
98 Cf. respectivement les BOLDH des 15 mars 1912, p. 268-269, 15 déc. 1912, p. 1321 et suiv., 28 fév. 1911, p. 245 et suiv., 31 août 1912, p. 943-946, le Journal officiel…, 7-14 mai 1907, p. 904 et suiv., et les lettres de Francis de Pressensé au président du Conseil ou au garde des Sceaux contre le placement de proches collaborateurs par un ministre avant son départ (BOLDH des 31 mars 1911, p. 382 et 15 nov. 1911, p. 1361-1362), ou contre tout favoritisme (15 mai 1913, p. 580 et suiv.).
99 Leroy M., Syndicats et services publics : histoire de l’organisation ouvrière jusqu’à la CGT. Les syndicats ouvriers et la loi, la crise des services publics, les associations de fonctionnaires, Paris, A. Colin, 1909, p. 189-190, et Busquet J., Les fonctionnaires et la lutte pour le droit. La question du statut, Paris, A. Rousseau, 1910. Sur Albert Bayet, voir nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne et Bayet M., La vraie légende d’Albert Bayet, Paris, Nouvelles éditions latines, 1965.
100 Cf., dans l’ordre, les BOLDH, 16 janv. 1906, p. 57 et 87-91 ; 28 fév. 1906, p. 228-229 (rapport de Marius Moutet, socialiste et avocat à la Cour), 31 oct. 1906, p. 1420 et suiv. ; 30 nov. 1906, p. 1573 et suiv. ; la lettre de Francis de Pressensé et la réponse positive (30 sept. 1906, p. 1318-1320 et 30 nov. 1906, p. 1550) ; 30 juin 1906, p. 773 ; 28 fév. 1907, p. 166 et 169 ; 15 oct. 1907, p. 1266-1267. Plus globalement, voir les analyses de Duroselle J.-B., Clemenceau, op. cit., p. 509-521, et Julliard J., Clemenceau, briseur de grève, Paris, Julliard, coll. « Archives », 1965.
101 BOLDH, 31 juil. 1907, p. 1019, 31 mai 1907, p. 469-473 et 30 sept. 1907, p. 1264-1265.
102 BOLDH, 15 juil. 1907, p. 710 et 717-718.
103 BOLDH, 15 avr. 1908, p. 506-508, 30 sept. 1908, p. 1723, 30 nov. 1908, p. 1841-1842, et l’intervention du socialiste lue par Mathias Morhardt au meeting du Tivoli-Vaux-Hall, le 7 novembre 1908, qui s’achève par « Vive la Révolution sociale ! » et « Vive l’Internationale ouvrière ! » (BOLDH, 15 déc. 1908, p. 1935-1936) ; BOLDH, 15 oct. 1907, p. 1235-1236.
104 BOLDH, 15 janv. 1911, p. 37.
105 Cahen G., Les fonctionnaires. Leur action corporative, Paris, A. Colin, 1911, p. 270.
106 Jones H. S., « Civil Rights for Civil Servants? The Ligue des droits de l’homme and the Problem of Trade Unionism in the French Public Services, 1905-1914 », The Historical Journal, no 4, déc. 1988, p. 899-920 et BOLDH, 15 janv. 1911, p. 22. Sur la question, cf. Soubiran-Paillet F. et Siwek-Pouydesseau J., « Les syndicats », Duclert V. et Prochasson C. (dir.), op. cit., p. 799-805.
107 Cf. Ki-Zerbo J., Histoire de l’Afrique noire, Paris, Hatier, 1978, p. 610 et suiv. Dans Erreurs et brutalités coloniales (Paris, Éd. Montaigne, 1927), Victor Augagneur ne revient pas sur son mandat de gouverneur, mais il évoque les troubles qu’a connus l’île rouge en 1904-1905, avant son arrivée. Plus largement, voir Zorn J.-F., Le grand siècle d’une mission protestante, la Mission de Paris de 1822 à 1914, Paris, Karthala les Bergers et les Mages, 1993.
108 BOLDH, 15 mars 1907, p. 226, 31 mars 1907, p. 451, 453, 456 et Jadis, t. 1, op. cit., p. 139.
109 BOLDH, 15 nov. 1907, p. 1370-1376 et 1376 sq. Dans Les missions et la question religieuse à Madagascar (Paris, Imprimerie Albert Maréchaux, 1907), une phrase résume bien la position de Victor Augagneur : « En luttant contre le prosélytisme religieux, je fais acte de civilisation, et je défends les intérêts véritables de l’indigène. Les missionnaires et les philosophes humanitaires, si toute liberté leur était laissée, nuiraient à l’évolution des indigènes vers la civilisation » (p. 54).
110 BOLDH, 15 nov. 1907, p. 1399 sq, 15 déc. 1907, p. 1505, 1507, p. 1510 et p. 1517.
111 Besnard E., « L’organisation de l’enseignement dans nos colonies. À Madagascar » (BOLDH, 15 déc. 1907, p. 1518-1524 et 1527. Sur Edmond Besnard et Paul Aubriot, voir nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne.
112 BOLDH, 31 juil. 1908, p. 1108-1114 et 1405-1409. L’expression est préférée à celles de « liberté religieuse » ou de « liberté des cultes ».
113 BOLDH, 31 juil. 1908, p. 1141-1142.
114 Ibid., p. 1132-1133 et 1139, et 15 janv. 1911, p. 22. Sur les relations entre les deux communautés, cf., Cabanel P., Juifs et protestants en France, les affinités électives (XVIe-XXe siècles), Paris, Fayard, coll. « Bibliothèque de culture religieuse. Les dieux dans la Cité », 2004.
115 Voir l’intervention de Marius Moutet, BOLDH, 31 juil. 1908, p. 1163-1178 et Fabre R., op. cit., p. 398 et suiv.
116 BOLDH, 31 juil. 1908, p. 1184-1185, 31 oct. 1908, p. 1788-1808 et 15 avr. 1909, p. 469-470.
117 Op. cit., p. 62. Il faudrait ajouter qu’un membre du comité central entre, avec la nomination de Clemenceau, au gouvernement : Gaston Doumergue.
118 BOLDH, 15 janv. 1909, p. 44 et suiv. et Duroselle J.-B., op. cit., p. 409.
119 Journal officiel…, 30 janv. 1909, séance du 29 janv. 1909. Notons que l’affaire n’affleure guère des archives communales de Laon (cartons 2 I 91 et 2 I 96).
120 BOLDH, 15 fév. 1909, citations p. 220-221 et 230-234.
121 Le colonel Picquart avait donné une leçon d’escrime de cinq minutes à Francis de Pressensé… Pour le récit de ce duel, Fabre R., op. cit., p. 204-206. À noter que le congrès de 1905 avait voté un vœu condamnant le duel (BOLDH, 1er juil. 1905, p. 906), ce qui n’avait pas empêché, à la suite du congrès de 1907, celui entre Lucien Victor-Meunier, ligueur et rédacteur en chef de La France de Bordeaux, et le journaliste à La Petite Gironde, Barrère, duel qui s’était terminé par une blessure au bras du premier (BOLDH, 31 juil. 1907, p. 1019-1020). Sur ce thème, Garrigues J., « Des duels pour Dreyfus », in Winock M., op. cit., p. 133-138.
122 BOLDH, 15 fév. 1909, citations p. 238-239 et 248.
123 BOLDH, 15 mars 1909, p. 322 et suiv.
124 Duroselle J.-B., op. cit., p. 409. Selon Émile Kahn, Francis de Pressensé appelait désormais le général Picquart « feu mon héros ». Ce divorce se retrouve lors des commémorations : le 31 mai 1909, au congrès de Rennes, dans la salle même où le conseil de guerre a jugé le capitaine, un « léger frémissement » a lieu à la lecture de la dépêche d’Henri Labori, mais c’est une réelle émotion qui accueille le mot d’excuse du général Picquart « dont la froideur compassée aurait peiné une compagnie de pompiers ou un orphéon de chef-lieu de canton » (lettre de Francis de Pressensé à Henri Labori, 17 juin 1909, BDIC, Fonds LDH, F ∆ Rés. 798/33).
125 Cf. le BOLDH consacré à Jean-Jules Clamageran, avec les discours de Louis Havet et Paul Guieysse (1er juil. 1903, p. 709-713), celui du 15 oct. 1903, p. 1182, et la séance du 21 mars 1904 (BOLDH, 15 mai 1904, p. 648).
126 BOLDH, 15 janv. 1904, p. 61 et 15 mai 1904, p. 653.
127 BOLDH, 1er août 1904, p. 989. La raison ne semble pas être politique : Louis Lapicque était connu pour son engagement socialiste. Est-elle personnelle ? En tout cas, son père adoptif, Charles Seignobos, ne quitte le comité que trois ans plus tard, sans désaccord politique (lettre du 10 mai 1907, BOLDH, 31 juil. 1907, p. 996-997). « Pour des raisons d’ordre strictement personnel » précise Eugène Prévost, l’avocat ayant refusé le poste de trésorier national un mois avant (1er fév. 1904, p. 98, 1er nov. 1904, p. 1488). Pour Auguste Molinier, voir l’hommage de Francis de Pressensé (L’Humanité, 20 mai 1904), le témoignage d’Alfred Dreyfus sur ce « grand érudit », ce « cœur exquis », cet « esprit consciencieux et libre, avide de vérité et de justice » (Carnets…, op. cit., p. 185), et la lettre à Joseph Reinach (BNF, NAF 13.569, f. 32). À ses obsèques assistent notamment son frère Émile, Paul Meyer, Mathias Morhardt, Georges Bourdon, Georges Hervé, Anatole Kopenhague, Paul Painlevé, Pierre Quillard, Joseph Reinach (BOLDH, 1er juin 1904, p. 679-682).
128 BOLDH, 1er mai 1904, p. 522-551.
129 Cf. la lettre très diplomatique de Mathias Morhardt au juriste Albert Brasseur, attaché au ministère de l’Intérieur, qui écarte en attendant « une prochaine occasion » sa candidature en raison d’autres, plus anciennes et plus importantes, et les interventions du Dr Héricourt, du délégué Rodrigues, de Marius Moutet, ibid., p. 530-531 et 538.
130 BOLDH, 15 fév. 1905, citation p. 130, projet p. 131-132.
131 Le nouvel article VII précise : « Les commissions ont pour fonction d’examiner les vœux retenus par le comité central ainsi que les vœux dont la discussion a été […] réclamée par 2 000 voix au moins » (BOLDH, 15 mai 1906, p. 545). Le pasteur Ruel, délégué de la section de Tournon, se rappelle avoir souffert pour « notre cher Président qui avait une peine infinie à diriger les débats […] l’année dernière et il y a deux ans », en raison « des conversations qui se tenaient à droite à gauche et, quelquefois, des interpellations plus ou moins violentes » (BOLDH, 30 juin 1906, p. 743).
132 BOLDH, 30 juin 1906, p. 746-755. Ce sont L. Trèves, le protestant Paul Richard, le Dr Sollier – le neurologue de Marcel Proust ? –, H. Casevitz – ingénieur des arts et manufactures, administrateur des publications J. Rouffet Cie –, Paul Richardin, Ernest Billet, Carillat, les avocats à la cour d’appel de Paris Louis Oustry et Maurice Chesné, le conseiller municipal de Chalon-sur-Saône, Chaussier, les médecins Waitz, Oyon, Eugène Le Roy, et « la citoyenne » Trinité (BOLDH, 15 nov. 1906, p. 1492-1493, et 15 janv. 1907, p. 2).
133 BOLDH, 15 nov. 1906, p. 1488.
134 BOLDH, 15 janv. 1907, p. 4-18, 19-31 et 32-44. Quelque 370 sections selon le secrétaire général – 227 selon Louis Oustry (BOLDH, 15 mars 1907, p. 219 et 229) – donnent leur avis et 317 l’approuvent (30 juin 1907, p. 569).
135 Pour ce projet de statuts, BOLDH, 15 janv. 1907, p. 19 et suiv. Notons que les congrès votent traditionnellement à main levée sur les vœux comme sur les clôtures – c’est-à-dire pour achever une discussion qui traîne en longueur, quand des motions d’ordre et donc des orateurs se multiplient. Lorsque le partage s’avère difficile, l’appel nominal peut être demandé. Pour les débats, BOLDH, 15 juil. 1907, p. 630-668. Un premier projet d’organisation avait été déposé (BOLDH, 31 mars 1906, p. 360-361, 15 mai 1906, p. 547-549). Pour les débats, BOLDH, 15 juil. 1907, p. 739-757.
136 BOLDH, 1er mai 1904, p. 541-543 et 30 juin 1906, p. 798. Sur l’itinéraire de Jules Bouniol, voir nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne.
137 BOLDH, 15 janv. 1909, p. 24, 15 janv. 1908, p. 2-3, 29 fév. 1908, p. 230, 31 juil.-15 août 1909, p. 1015.
138 BOLDH, 15 fév. 1904, p. 153 et suiv., 1er mai 1904, p. 548 et suiv., 15 mars 1906, p. 310 et suiv.
139 BOLDH, 15 janv. 1907, p. 15-17, 29-30, et 15 mars 1907, p. 197. Le Bulletin du 30 juin 1907, p. 569, révèle que seulement 18 000 membres sur près de 80 000 adhèrent à cette réforme. Voir aussi BOLDH, 15 juil. 1907, p. 737, 31 juil. 1908, p. 1069 et suiv., 1152, 15 fév. 1908, p. 165, 31 mars 1912, p. 289-290, 30 juin 1912, p. 668, 1er nov. 1913, p. 1192. Pour l’itinéraire d’Henri Guernut, voir nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne.
140 BOLDH, 31 juil. 1909, p. 927 et 930. L’article 6 faisait dépendre la candidature de la réunion de 500 signatures individuelles : il faut dorénavant être présenté par « une ou plusieurs sections représentant 2 500 voix au moins ». Les articles 19 précisent que « chaque section administre son budget qui se compose de la moitié des cotisations de ses membres », que « chaque année, le 31 octobre, les sections envoient au comité central un résumé de leur bilan financier et le 31 mars de l’année suivante le montant du solde de la part des cotisations lui revenant statutairement » et que « les sections qui ne sont pas en règle avec la trésorerie générale aux dates indiquées par l’article 19 ne pourront prendre part aux travaux du Congrès qu’avec un chiffre de voix correspondant au chiffre de cotisations effectivement versées » (BOLDH, 31 juil. 1909, p. 935). Voir aussi 1er mai 1913, p. 518 et suiv. et 1er août 1913, p. 850-851. Le nouvel article 33 stipule que « les propositions des sections non fédérées sont envoyées directement au comité central » et celles des sections fédérées « transmises au comité central par leurs fédérations respectives », que les « fédérations sont tenues de mettre toutes les sections de leur département à même, soit dans un congrès, soit par tout autre moyen, de discuter et voter sur les propositions », et qu’elles font parvenir « les propositions de la majorité » comme « celles de la minorité », ainsi que le nombre des sections […] qui appuient chaque proposition » (ibid., p. 863-864).
141 BOLDH, 1er mai 1904, p. 541-543 et 31 juil. 1909, p. 934. Le comité central considère qu’il ne faut ni « affaiblir l’action méthodique et constante de la Ligue en la divisant », ni « se prêter aux agissements un peu trop personnels de certaines organisations » (15 sept. 1913, p. 1054).
142 BNF, NAF 13.576, f. 112. Les deux hommes continueront à se rencontrer, de même que Joseph Reinach voyait encore Lucien Fontaine, comme le montrent les multiples invitations à dîner retrouvées (par exemple f. 119).
143 Les raisons ne sont pas précisées, mais selon un confrère du barreau, Eugène Prévost n’était plus en accord avec la LDH (Bulletin de l’Association amicale des secrétaires et anciens secrétaires de la conférence, no 42, 1931, p. 279-288). Pour Thadée Natanson, sont-ce son divorce d’avec son épouse Misia ou les problèmes financiers de sa revue qui meurt en avril 1903 ? Pour Eugène Brochot, les motivations sont également difficiles à cerner : naissance d’un fils, en 1903, qui meurt à quatre ans ou engagement partisan – Eugène Brochot se présentera sans succès aux législatives à Paris en 1910 ?
144 BOLDH, 1er mai 1904, p. 611-612. Cf. nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne et, sur Paul Painlevé, Anizan A.-L., Paul Painlevé. Science et politique de la Belle Époque aux années trente, préface de Serge Berstein, Rennes, PUR, 2012, ouvrage issu de sa thèse, et les contributions réunies dans Fontanon C. et Frank R. (dir.), Paul Painlevé (1863-1933). Un savant en politique, Rennes, PUR, coll. « Carnot », 2005.
145 BOLDH, 1er juil. 1904, p. 842, 15 fév. 1905, p. 158, 1er avr. 1905, p. 303, 15 mars 1905, p. 311, 15 juil. 1905, p. 975 et 15 déc. 1905, p. 1579. Se présentaient aussi le Dr Samuel Pozzi, chirurgien et professeur à la Faculté de médecine, et Ferdinand Brunot, professeur d’histoire de la langue française à la Sorbonne. La lettre de Gaston Doumergue ne fait nullement référence à une quelconque incompatibilité entre sa position de ligueur et sa fonction de ministre, mais l’impossibilité de « prendre une part active aux travaux ». À aucun moment, il n’évoque la faculté qu’il aura de faire triompher au gouvernement les principes de la LDH, même s’il réaffirme son attachement à ceux-ci (BOLDH, 15 avr. 1906, p. 417-419, 30 avr. 1906, p. 493 et suiv.).
146 Cité dans CDH, 10 oct. 1928, p. 592. Voir Naquet E., « Victor Basch et la Ligue des droits de l’homme. Itinéraire d’un dreyfusard politique (1898-1940) », in Basch F., Crips L., Gruson P. (dir.), Victor Basch (1863-1944). Un intellectuel cosmopolite, Paris, Berg International Éditeurs, 1999, p. 123-138.
147 Basch F., op. cit., p. 83-84 et p. 96 et BOLDH, 15 janv. 1903, p. 16.
148 BOLDH, 15 juil. 1904, p. 960-964.
149 Présenté par la section de Paris-8e et, après une propagande active, par 63 autres, le Dr Oyon s’oppose au comité central dont l’action est « nulle ». C’est à la séance du 15 octobre 1906 que la direction ajoute à l’unanimité Victor Basch aux 99 candidats en lice, bien que le Dr Oyon rassemblât déjà 5 791 voix lors de la pré-consultation (BOLDH, 28 fév. 1907, p. 153-155 et 15 juil. 1907, p. 635).
150 BOLDH, 31 juil. 1907, p. 996, 15 oct. 1907, p. 1239, 15 nov. 1907, p. 1367-1368, 30 nov. 1907, p. 1451.
151 Outre les rééligibles, Lucien Victor-Meunier, rédacteur-en-chef de La France du Sud-Ouest, président de la fédération de Gironde ; le Dr Sollier, président-fondateur de la section de Boulogne-Billancourt ; E. Tipener, président de la section de Montreuil-sous-Bois ; Émile Perrin, président de la section de Paris-8e et professeur d’université ; Émile Kahn, agrégé de l’Université ; le Dr Doizy, président de la fédération des Ardennes. Auxquels il faut ajouter Jean Appleton, professeur à la Faculté de droit, président de la section de Lyon ; Paul Aubriot, chef du secrétariat général ; Gertrude Avril de Sainte-Croix ; Ferdinand Brunot ; H. Casevitz, vice-président de la section de Paris-16e et ancien administrateur de L’Humanité ; Léopold Clavier, trésorier de la section de Paris-12e, ancien secrétaire général de l’Association générale des agents des postes ; Armand Dayot ; Alcide Delmont, avocat à la cour d’appel, président de la section de Paris-19e ; Duplantier, avocat à la cour, président de la section de Poitiers et président de la fédération de la Vienne ; Anatole France ; le Dr Paul Gérente ; Émile Laurent, avocat à la Cour d’appel ; Gustave Martin, président de la section de Remiremont, inspecteur d’assurances ; Léon Martinet, employé d’assurances ; Louis Oustry, avocat à la cour d’appel ; Francis de Pressensé ; Pierre Quillard ; Arthur Ranc ; Paul Reclus ; Charles Richet ; Amédée Rouquès, rédacteur au ministère de l’Instruction publique et ancien président de la section de Paris-3e ; Antoine Scheikevitch, vice-président de la section de Paris-15e ; Gabriel Séailles ; Ernest Tarbouriech ; Édouard Zunz, président de la section de Paris-16e (BOLDH, 29 fév. 1908, p. 232-234, 31 juil. 1908, p. 999-1000). Lors d’une polémique ultérieure avec Mathias Morhardt, ce dernier rappellera à Émile Kahn que « c’est par pitié qu’il l’a fait entrer au comité central » (séance de la Commission des origines de la guerre, 26 mai 1922, BDIC, Fonds LDH, F ∆ Rés. 798/7).
152 BOLDH, 15 avr. 1909, p. 457, 15 mai 1909, p. 630, 15 juin 1909, p. 710. Émile Gley considère qu’il appartient à « ceux dont la présence aujourd’hui est moins utile et qui seraient très avantageusement remplacés par des juristes, des administrateurs, des anciens fonctionnaires », mais ajoute qu’il conservera « le souvenir des onze années passées en communion d’idées et de volontés avec nos collègues, fidèles les uns aux autres aux principes pour lesquels nous avons lutté en des circonstances qui furent quelquefois graves ». Sur Émile Gley, voir notre notice dans Oriol P. (dir.), op. cit. ; Charle C. et Telkes E., op. cit., et nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne.
153 C’est-à-dire, selon les notices publiées dans le Bulletin, Barthélemy, président de la fédération de la Seine-Inférieure ; Émile Borel, professeur-adjoint à la faculté des sciences de Paris ; Célestin Bouglé, chargé de cours à la Sorbonne ; Félicien Challaye, président de la Ligue française pour la défense des indigènes dans le bassin conventionnel du Congo, Dr Doizy, président de la fédération des Ardennes ; Me Ducos de la Haille ; Jacques Hadamard, professeur au Collège de France et à la Sorbonne ; J. Lecoq, professeur d’anglais et président de la section d’Avignon ; René Méheust, commis principal des postes et des télégraphes, président de la section de Paris-15e ; Dr Sollier, président de la fédération de la Seine-Banlieue, tous proposés par le comité central. S’ajoutent, selon les souhaits des sections : Émile Kahn, agrégé de l’Université ; Émile Kern, président honoraire et fondateur de la section parisienne du quartier d’Amérique (cf. nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne) ; Antoine Scheikevitch, vice-président de la section de Paris-15e, et Théodore Steeg, député de la Seine.
154 BOLDH, 31 janv. 1910, p. 65-66, 15 janv. 1910, p. 4, 15 fév. 1910, p. 164.
155 Les sections n’ayant avancé aucun candidat dans les délais statutaires, le comité central propose Émile Borel, professeur à la Sorbonne, Jules Bouniol, agrégé de l’Université, Jean Raynal, avocat à la Cour de cassation et au Conseil d’État, Henri Schmidt, député des Vosges (cf. nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne), Fabien Thibault, avocat à la Cour d’appel de Paris, ancien directeur des douanes de Paris, Maria Vérone, avocate à la même cour d’appel et Émile Kern (BOLDH, 15 mars 1910, p. 295, 31 mai 1910, p. 610, 15 juin 1910 p. 716).
156 BOLDH, 15 mai 1911, p. 580 (cf. nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne). Ernest Tarbouriech, figure du socialisme juridique, est évoqué par Francis de Pressensé (15 janv. 1911, p. 61-64). Voir aussi BOLDH, 15 mai 1911, p. 629. Les postulants sont Louis Blanc, sénateur de la Drôme, et Émile Toffin, syndicaliste (cf. nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne), présentés par les sections (BOLDH, 15 mai 1911, p. 624) ; Jean-Baptiste Bienvenu-Martin – un proche de Ferdinand Buisson (cf. nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne) –, Jules-A. Bisson, Léon Brunschvicg, Pierre Mille et Henri Sée, tous avancés par le comité (BOLDH, 15 mai 1911, p. 629).
157 BOLDH, 29 fév. 1912, p. 200, 30 juin 1912, p. 659 et 31 juil. 1912, p. 786 et nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne. Celles de Me Jules A. Bisson, président de la fédération de Seine-et-Oise, de l’instituteur Henri Gamard, président de la section de Paris-17e, d’Henri Guernut, nouveau secrétaire général, et de Me Benjamin Landowski (BOLDH, 29 fév. 1912, p. 194).
158 Celui qui fut le responsable du secrétariat tout en militant activement à la SFIO et en écrivant dans L’Humanité est député de la Seine depuis 1910 et secrétaire du groupe socialiste. Sans le dire, ceci explique peut-être cela. Au reste, sa candidature et son maintien contre un candidat républicain aux législatives de 1906, dans le XVe arrondissement de Paris, l’avaient fait blâmer par la direction qui lui avait retiré provisoirement ses fonctions de délégué et conférencier (BOLDH, 31 mai 1906 p. 616-617, 30 juin 1906, p. 776-794), mais sans empêcher son élection au comité central en raison des services rendus (BOLDH, 15 avr. 1913, p. 482-483 et 486).
159 BOLDH, 15 avr. 1905, p. 346 et suiv. et 16 janv. 1906, p. 52 et suiv.
160 BHVP, D. 782, BOLDH, 31 janv. 1907, p. 53-54, 29 fév. 1908, p. 227, 31 juil. 1908, p. 974-998 et 1091, 15 sept. 1909, p. 1093 et 15 janv. 1909, p. 3.
161 BOLDH, 15 mai 1910, p. 553 et 556, 31 mai, p. 618-620, 15 sept. 1910, p. 1026-1036, 15 déc. 1910, p. 1417, 1426, 1457. Le délégué de Vincennes-Fontenay-sous-Bois rapporte les rumeurs selon lesquelles la caisse de la LDH est alimentée par « de grosses personnalités » (28 fév. 1911, p. 235).
162 BOLDH, 15 déc. 1910, p. 1413-1414 et 15 fév. 1911, p. 177-180 et 182-184.
163 BOLDH, 15 fév. 1911, p. 190 et 192, et 28 fév. 1911, p. 194-211.
164 BOLDH, 15 mars 1911, p. 261 et suiv. et Le congrès national de 1927, Paris, LDH, s. d. [1927], p. 16.
165 BOLDH, 15 mai 1911, p. 579-580, 31 mai 1911, p. 661-662, 31 juil. 1911, p. 897-899, 30 avr. 1912, p. 411, 30 nov. 1912, p. 1263-1264, 1er mars 1913, p. 271 et 274 et 1er déc. 1913, p. 1308-1312. Le secrétaire général paie de sa personne : en 1913, il effectue quelque soixante conférences (Hérody M., op. cit., p. 10).
166 Démission en deux temps : lettre du 3 mars 1904 adressée à la section Monnaie-Odéon, sans réadhésion à une autre section, puis confirmation au siège le 28 mai 1906. Pendant deux ans, Jean-Paul Langlois continue donc de figurer parmi les membres du comité central sans participer à ses séances, anomalie signalée au congrès de 1906 (BOLDH, 30 juin 1906, p. 762 et suiv.). Pour Jean Psichari, cf. BOLDH, 15 oct. 1907, p. 1238-1239 et le témoignage en ce sens de Justin Sicard de Plauzoles (CDH, 20 oct. 1929, p. 656).
167 BOLDH, 15 déc. 1908, p. 1926-1929, p. 1437-1438 et 15 mai 1911, p. 629. Un différend avait déjà opposé Yves Guyot et la direction à l’occasion de son maintien aux législatives de 1906 à Sisteron, le congrès ayant blâmé son attitude à l’égard du vice-président de la section locale (30 juin 1906, p. 796-799).
168 BOLDH, 15 oct. 1906, p. 1361-1362. Lettre du 11 mai 1909, BOLDH, 31 mai 1909, p. 644. Gabriel Trarieux eut-il un remplaçant nominatif ? Le Bulletin du 15 juin 1909 ne l’indique pas.
169 Lettre non datée (BOLDH, 31 mai 1909, p. 644) et lettre du 7 avr. 1909 (BOLDH, 15 mai 1909, p. 632-633). Les relations restent tendues avec Anthony Ratier qui, devenu ministre de la Justice, ne répondra pas aux 138 correspondances de la LDH (BOLDH, 1er nov. 1913, p. 1190-1191), ce qui lui vaut un sévère courrier de Francis de Pressensé (BOLDH, 15 nov. 1913, p. 1244-1245), auquel l’ancien dirigeant ne répond pas plus (BOLDH, 1er déc. 1913, p. 1314).
170 BOLDH, 15 juil. 1909, p. 881 et 30 juin 1909, p. 881.
171 BOLDH, 15 août 1909, p. 962-967.
172 Alphonse Aulard passe de la condamnation des grèves au soutien apporté aux « braves fonctionnaires » (La Dépêche de Toulouse, 3 avr. 1909). Ferdinand Buisson voit dans les révocations « un retour pur et simple aux procédés de la police impériale », mais désapprouve la désorganisation du service public (Gérard Baal, op. cit., p. 861). Gabriel Monod stigmatise Francis de Pressensé et son « manifeste stupide et criminel en faveur des cheminots et contre Briand » (correspondance à la marquise Arconati-Visconti, lettre du 20 oct. 1910 et BOLDH, 31 janv. 1911, p. 72 et suiv.). Voir, en contrepoint, les interventions très anticlemencistes de la Ligue (BOLDH, 15 janv. 1911, p. 55 et suiv.). Pour les chiffres, BOLDH, 30 avr. 1909, p. 513, 15-31 oct. 1909, p. 1527, 1233 et 1240. Le nombre de fédérations remonte en septembre 1912 à 38 (30 nov. 1912, p. 1265), sans que ceux des sections – 633 en mai 1912 – et des effectifs ne le suivent. Voir aussi la lettre du 15 mai 1910 du modéré Adolphe Carnot, qui se veut représentatif des ligueurs de province, et évoque son désaccord de longue date avec une ligue « entièrement inféodée au collectivisme et [qui] va, de plus en plus, vers l’anarchisme et l’antipatriotisme (BOLDH, 15 juin 1910, p. 720-721).
173 BOLDH, 15 juin 1910, p. 717 et lettre de Mathias Morhardt du 1er mai 1911, qui évoque sa « gratitude » à l’égard des dirigeants pour « l’amicale confiance », sa « fierté », et insiste sur l’admiration vouée à Francis de Pressensé, sur « ce sentiment joyeux et fort qui nous a soutenus l’un et l’autre », sur cette fidélité « à l’idéal », et sur le « grand désintéressement […] donné dans ces moments héroïques ». Départ partiel, d’ailleurs, puisque Mathias Morhardt conserve un siège au comité. Dans une circulaire, le président rappelle ses « services incomparables », « son labeur inlassable », « sa fidélité », « la simplicité de son courage à toute épreuve », « l’union si rare des qualités d’une haute conscience et d’une très clairvoyante intelligence » (BOLDH, 31 mai 1911, p. 642-643). Outre un bilan de son action (L’œuvre de la Ligue des droits de l’homme, op. cit.), la LDH lui offre son portrait réalisé par le Suisse Ferdinand Holder. Voir enfin la lettre-circulaire du 20 mai 1911 (BOLDH, 31 mai 1911, p. 642). Quant à Pierre Quillard c’est l’un des plus assidus du comité et l’un des plus actifs propagandistes : 80 conférences en 1911.
174 BOLDH, 15 fév. 1912, p. 129-130. Le 16 février, la LDH organise une réunion en sa mémoire présidée par Anatole France (BOLDH, 15 mars 1912, p. 234-248). Sur Henri Guernut, voir nos annexes biographiques dans la version originale de la thèse consultable en ligne, sa notule par Madeleine Rebérioux (Hommes & Libertés, op. cit., p. 36) et Herody M., op. cit.
175 BOLDH, 15 mars 1912, p. 231, 226-227 et CDH, 10 juin 1932, p. 325-326.