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Chapitre VI. Le succès des produits de l’Asie en Europe du XVIe siècle au XVIIIe siècle

p. 69-72


Extrait

1Les Européens connaissent les produits de l’Asie depuis longtemps, bien avant le XVIe siècle. Les riches Romains apprécient les épices, en particulier le poivre, et les soieries. À l’époque médiévale, la « route de la soie » est active, bien que la technique de l’élevage du vers à soie se diffuse en Occident grâce aux Byzantins qui la mettent en œuvre dans les pays de la Méditerranée orientale, avant qu’elle ne gagne d’abord l’Italie, ensuite la France et l’Espagne ; mais cette production ne satisfait pas complètement la demande locale à la fois en quantité et en qualité, et les épices sont toujours recherchées, ainsi que les « curiosités », comme la porcelaine de Chine. Ce trafic fait la richesse de Venise.

2Le grand changement du XVIe siècle est l’ouverture de la route maritime entre l’Europe et l’Asie par le cap de Bonne-Espérance. Il est désormais possible de transporter de grandes quantités de marchandises depuis l’Orient vers l’Occident, en évitant les transbordements de

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