Table des matières
Jean-Clément Martin
PréfacePremière partie. L’Ancien Régime
Chapitre III. Imaginer la liberté de la presse et ses limites à l’époque des Lumières
- La liberté et ses limites
- La vision d’opposition : l’autodiscipline de l’opinion publique (1750-1760)
- La limite, c’est la loi : les Fragments sur la liberté de la presse de Condorcet (1776)
- Le contrepoids de la censure : relire Malesherbes et Thiébault (1789)
- La position révolutionnaire : Brissot et l’exception au principe de la séparation des pouvoirs (1789)
Seconde partie. La révolution française
Chapitre V. De la lèse-nation à la Loi des suspects. Légiférer sur les limites
- L’explosion de la calomnie
- La calomnie est bonne : l’émergence d’une position quasi libertaire (1789-1791)
- La calomnie est mauvaise : garantir le respect de l’autorité (1789-1791)
- La défaite de la position quasi libertaire et la lutte pour la mainmise sur le contrôle (1791-1792)
- La hantise de la calomnie et la Loi des suspects (1792-1793)
Chapitre VIII. L’opinion policée sous la Révolution
- L’esprit public
- L’esprit public avant l’intervention de l’État : antidote à la calomnie, avec ou sans la religion ?
- Le bureau de l’esprit public : propager le républicanisme, propager les dissensions
- La surveillance et la diffusion de (quelles ?) valeurs républicaines : les agents de l’esprit public de Roland à l’œuvre
- Entre pédagogie et punition : la censure civile
- L’esprit public comme science sociale : le Traité sur l’esprit public de Thiébault et la surveillance éclairée
- Dissocier de la Terreur l’esprit public et la régénération