1 Les maîtres de CEG (établissements du primaire) sont « des “instituteurs” et des diplômés de l’enseignement supérieur, ce qui jusqu’alors était incompatible » (André Robert, « Le SNI et le corps des PEGC : du trouble à la conversion ; une recomposition identitaire (1954-1976) » dans Laurent Frajerman, Françoise Bosman, Jean-François Chanet, Jacques Girault (dir.), La FEN (1928-1992), Histoire et archives en débat, Lille, Presses universitaires du Septentrion, 2010, p. 3).
2 Jean-Michel Chapoulie, Les professeurs de l’enseignement secondaire : un métier de classe moyenne. Paris, Maison des sciences de l’Homme, 1987. Le décret du 30 mai 1969 indique que les instituteurs possédant le certificat d’aptitude à l’enseignement dans les CEG ou ayant été pérennisé dans les fonctions de PEGC pourront demander à être intégrés.
3 L’arrêt du recrutement de PEGC est effectif en 1987.
4 Chiffres indiqués par Jean-Michel Chapoulie et par le ministère (Notes d’information, repères et références statistiques, Archives nationales – AN, 19930636/4).
5 G. Féray, « Les centres PEGC (des écoles normales aux instituts universitaires de formation des maîtres) », dans Hughes Lethierry (dir.). Feu les écoles normales (et les IUFM ?), Paris, L’Harmattan, 1994, p. 363-367.
6 Leur mise en place a conduit à regrouper dans 1 ou 2 sites ce qui, avant, était proposé dans les départements de l’académie : sections littéraires dans une EN (garçons ou filles), sections scientifiques dans l’autre ; parfois, délocalisation : par exemple, section III au Mans…, AN, F 17 bis 15171/2.
7 Le DE (un par section, souvent ex-professeur d’EN) agit comme responsable pédagogique, enseignant et tuteur. Livre blanc de la situation des directeurs d’étude de CRF-PEGC, envoyé le 27 novembre 1971 par le président au ministre de l’Éducation nationale, AN, 19870213/5.
8 Voir la demande d’avis du chef du service d’organisation et de gestion des établissements scolaires sur l’organisation des services à la rentrée 1966 (réf. 01-4039) et la réponse du sous-directeur de l’orientation scolaire et professionnelle, AN, F 17 bis 15 171/2.
9 « Tant qu’une étude générale n’aura pas fixé, par type de CAPCEG, les besoins pour le Ve plan […], toutes ces créations seront décidées “dans le noir” et relèveront plus de l’improvisation désordonnée que de la logique administrative », AN, F 17 bis 15 171/2.
10 Toutes ne sont pas ouvertes chaque année en raison de tensions avec les certifiés des mêmes disciplines (D allemand et italien, H) ou d’excédent (F), AN, 19770527/12.
11 AN, 19770527/12 ; code Soleil 1981.
12 Arrêté du 25 juin 1985 et « Dossier d’information » signé du sous-préfet de la région Centre (J. Tixier) au ministre, relatif à la rentrée scolaire 1985, AN, 19930636/4.
13 Arrêté du 7 décembre 1971.
14 La disparition des 2 sections est envisagée en 1965 pour la V, 1968 pour la VI, les projets prévoyant une seule section, AN, F 17 bis 15171/2.
15 Arrêté du 4 septembre 1972.
16 Arrêté du 14 février 1972.
17 Arrêté du 17 décembre 1975.
18 Arrêté du 25 mai 1977, jamais mise en place.
19 André de Peretti, La formation des personnels de l’Éducation nationale, Paris, La Documentation française, 1982, p. 297.
20 Ils ont 2 ans d’expérience, propédeutique ou un certificat d’études supérieures ou 3 ans d’exercice, sont proposés par l’inspecteur d’académie après une inspection spéciale. Les critères de recrutement sont précisés par l’arrêté du 23 août 1961.
21 Ceux-ci sont peu nombreux (5 %) (données relatives à la rentrée 1967, AN, F 17 bis 15171/2).
22 Livre blanc…, op. cit., AN, 19870213/5.
23 Cet âge est reculé à 30 ans en 1985, AN, 19930636/4.
24 Ces taux évoluent : 30 % pour la catégorie 3 en 1981 (décret du 25 septembre 1981) ; 40 % pour des instituteurs ayant 3 ans de service, 60 % pour les autres candidats (note à l’attention des recteurs du 12 juillet 1985, AN, 19930636/4).
25 À partir de 1982, la détention d’un diplôme d’études universitaires générales conduit à entrer en 2e année.
26 Les sujets sont parfois différents selon la catégorie, les questions s’étendant aux expériences face aux élèves pour les instituteurs et maîtres-auxiliaires (Rapport général sur les entretiens d’admission et le CAPEGC théorique et pratique du CRF PEGC de Strasbourg, session 1973, sections I à V, AN, 198702123/5).
27 Jean-Michel Chapoulie, op. cit., p. 34 : « Les candidats non fonctionnaires devaient, […] ne pas être titulaires d’une licence complète. »
28 Courrier de Philippe Moret (conseiller technique) à Jean Deygout du 15 février 1971, AN, 19870213/5.
29 Lettre de Mme Viguier Y., transmise par Jean Bonhomme (député Tarn et Garonne) à René Haby le 23 septembre 1974 : « Lorsqu’ils se renseignaient sur les dits concours, il leur était répondu : “Vous avez trop de diplômes pour postuler au grade de PEGC.” […] Ne pourrait-on pas permettre aux admissibles au CAPES de rentrer dans les écoles préparatoires assurant la formation de PEGC. » ; voir aussi les courriers transmis par les sénateurs Joseph Raybaud (Alpes-Maritimes) le 17 mars 1975 ou Roland Boscary-Monsservin (Aveyron) le 3 juillet 1974, AN, 19870213/3.
30 André de Peretti, La formation des personnels de l’Éducation Nationale, op. cit., p. 52, note 40.
31 Note à l’attention de M. Moret du 2 juin 1971 de Jean Deygout, AN, 19870213/4.
32 Voir le dossier AN, 19771362/2 notamment.
33 Circulaire du 4 septembre 1964, AN, 19771362/3.
34 Circulaire du 15 septembre 1967, AN, 19771362/2.
35 Note à l’attention de M. le directeur de la Pédagogie, des Enseignements scolaires et de l’Orientation, AN, 19771362/2. Les modalités sont un peu différentes dans le schéma d’organisation de la 3e année pour 1968-69 : importance accordée à la pratique orale et à l’ouverture vers l’extérieur, AN, 19770527/12.
36 Synthèse de l’enquête lancée le 22 juillet 1966, AN, 19771362/2.
37 G. Féray, op. cit., p. 365.
38 À partir de 1971, les PEGC de cette section peuvent passer un an à l’étranger sur un poste d’assistant entre la 2e et la 3e année de leur formation (Livre blanc…, op. cit.).
39 À titre d’exemple, en 3e année à Strasbourg, en anglais, le 1er trimestre est consacré à la méthode traditionnelle, le 2e aux différentes techniques permettant de l’animer, le 3e aux audio-visuels proprement dits, AN, 198702123/5.
40 Note de service no 82-361, adressée aux recteurs.
41 Leur service est réduit de 2 heures. Le projet de note de service « préparation de la rentrée 1985 dans les collèges » du 28 novembre 1984 indique que « le service hebdomadaire des professeurs stagiaires des centres régionaux de formation des PEGC – dont le stage en responsabilité –, concentré sur deux trimestres environ, est fixé à 12 heures », AN, 1993 0636/4.
42 Note de service du 24 août 1982.
43 Ibid.
44 Rapport général…, op. cit.
45 André de Peretti, op. cit., p. 135, note 8.
46 Livre blanc…, op. cit. Tout au long des années 1960, les candidats ayant le certificat de fin d’études normales sont dispensés de la partie théorique, AN, F 17 bis 15171/2.
47 Livre blanc…, op. cit. Tout au long des années 1960, les candidats ayant le certificat de fin d’études normales sont dispensés de la partie théorique, AN, F 17 bis 15171/2.
48 Par exemple, l’arrêté du 16 mars 1970 mentionne, pour les sections I et II, en lettres, 6 auteurs étudiés à l’université dont au moins 3 après 1715, les recteurs ayant la possibilité de remplacer 3 auteurs par 3 étudiés en centre ou 2 par des questions littéraires générales ; pour les sections III et IV, en mathématiques et mécanique, sujet correspondant aux cours suivis en faculté… (Bulletin officiel no 11 du 13 mars 1969).
49 Rapport sur les épreuves théoriques, présenté par M. Jean Cousin, professeur à l’université de Besançon, président du jury – année non précisée, AN, 1977 1362/2.
50 Ibid.
51 Rapport général…, op. cit.
52 Arrêté du 15 novembre 1983, AN, 19770527/12.
53 Décret du 25 septembre 1981.
54 Rapport général…, op. cit.
55 La note de 7/20 est requise pour se présenter à l’oral (arrêté du 7 février 1969), l’arrêté du 16 mars 1970 impose une moyenne de 8 sur 20 pour les épreuves de chaque spécialité, ainsi qu’une note de 10/20 pour chacune des deux leçons et à l’oral ; une délibération spéciale du jury peut avoir lieu pour des notes entre 8 et 10.
56 André de Peretti, op. cit., p. 130, note 3.
57 Rapport général…, op. cit.
58 Enquête du 22 juillet 1966 auprès des IA ; note du 26 mars 1968 du chef du service des enseignements généraux, AN, 19771362/2 ; sous-direction des Enseignements, AN, F 17 bis 18105/12 : ces résultats varient peu en fonction de l’origine des candidats, significativement d’un département à l’autre (pour 1965-66, 83,62 % dans le Nord et 67,32 % en Seine et Oise). Ils ne permettent pas « une grande unité de vue sur les qualités à exiger des candidats » d’où l’idée d’un jury dégagé des contingences locales. Ces épreuves sont jugées par certains inspecteurs peu probantes pour évaluer un maître bivalent, mais révélatrices pour d’autres, une culture superficielle n’y résistant pas.
59 La détention du CAPCEG (théorique et pratique) donne l’équivalence du DUEL ou DUES ce qui permet l’inscription en 2e cycle du supérieur (Livre blanc…, op. cit.), encourageant à poursuivre : « un sur trois environ obtient alors la licence complète, voire une maîtrise » (L’école normale d’instituteurs de Paris-Auteuil a cent ans 1872-1972, Coopérative de l’école, p. 113).
60 Le candidat peut se représenter une fois, le bénéfice de l’admission à la 1re partie ou de la dispense d’épreuves théoriques étant perdu après 2 échecs, AN, 19770527/12.
61 Décret du 30 mai 1969.
62 AN, 19771362/2.
63 À la rentrée 1967, Paris regroupe 17 % des effectifs ; les pertes concernent surtout Caen (-4,9), Toulouse (-3,5), Bordeaux (-3) ; les hausses Dijon (+2,2), Strasbourg (+2), Lyon (+1,6) ; les différences s’expliquant par l’augmentation à Paris et la création d’académies – Amiens, Nice et Rouen, AN, F 17 bis 15171/2.
64 Circulaires du 31 mars 1961, du 26 mai 1961, AN, F 17 bis 15171/2.
65 Circulaire du 6 juin 1962, AN, F 17 bis 15171/2.
66 Circulaire du 19 juin 1963, AN, F 17 bis 15171/2.
67 Lettre-circulaire du 28 août 1964, circulaire du 4 septembre 1964, AN, F 17 bis 15171/2.
68 AN, F 17 bis 15 171/2 ; Note d’information du 1er mai 1970, concernant les résultats de l’enquête au 15 novembre 1969, AN, 19870213/4.
69 Enquête au 15 novembre 1969, note d’information du 1er mai 1970, AN, 19870213/4).
70 Il s’agit de Créteil, Paris et Versailles.
71 Circulaire du 2 septembre 1969, AN, 19770527/12.
72 Les cartes réalisées à partir des archives et d’Ac’ADoc’représentent l’importance de chaque centre (1mm²= 40 à 50 étudiants).
73 Voir, par exemple, pour Reims, la demande d’avis du chef du service d’organisation et de gestion des établissements scolaires au sous-directeur de l’Orientation scolaire et professionnelle et la réponse de celui-ci au sujet de la création de sections ou de centres de formation de futurs professeurs de CEG pour la rentrée 1966 bureau 01 no 1030, AN, F 17 bis 15171/2.
74 La section lettre-latin, offerte à Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nancy-Metz, Paris, Reims, Rouen, Strasbourg et Toulouse disparait en 1984-85. La section Enseignement manuel et préprofessionnelouvre, en 1978-79, à Nancy-Metz, Nantes, Toulouse et Versailles, toutes les académies la proposant à la rentrée 1982, avec un effectif conséquent, issu de la catégorie 3.
75 Amiens, Grenoble, Lille, Nancy-Metz, Versailles forment aux bivalences incluant l’éducation physique ; Poitiers et Strasbourg à la section sciences naturelles – EPS ; Besançon et Lyon à celles relatives à l’éducation musicale ; Reims à celles avec EPS et à la bivalence lettres-arts plastiques ; Paris aux sections comprenant l’éducation musicale et à celles impliquant les arts plastiques.
76 Par exemple, en 1985-86, plus de la moitié des recrutés sont en section technologie (320) et mathématiques-physique (245), un dixième en histoire géographie-éducation civique (110) et françaiséducation civique (100) ; les académies les plus dotées étant Versailles (107), Créteil (78), Lille (72), quasiment aucun poste n’étant implanté à Paris et Limoges. Cette répartition diverge de celle par centre de formation, certains ne formant que dans une section (Besançon – français-éducation civique, Caen et Grenoble – mathématiques-physique…), d’autres pour des académies autres que la leur (Bordeaux tous les PEGC section français-latin…, Dijon ceux de Besançon, Clermont, Dijon, Grenoble et Lyon section technologie) (BO no 29 du 18 juillet 1985).
77 Jean-Michel Chapoulie, op. cit., p. 35.
78 La formation des maîtres à l’école normale d’instituteurs de Paris – rapport de fin d’année – année scolaire 1972-1973 et année scolaire 1973-1974.
79 L’école normale d’instituteurs…, p. 132-133.
80 La formation des maîtres à l’école normale d’instituteurs de Paris – rapport de fin d’année – année scolaire 1973-74.
81 G. Féray, op. cit., p. 367.
82 G. Féray, op. cit., p. 366.
83 Évelyne Héry, Les pratiques pédagogiques dans l’enseignement secondaire au XXe siècle, Paris, L’Harmattan, 2007, p. 124-125.