1 La période dite de « l’anarchie » a duré près de vingt ans en Angleterre, près de dix en Normandie.
2 Select Charters, p. 158.
3 Richard Fitz Nigel, Dialogus, p. 75.
4 Formule employée par Henri Ier, Select Charters, p. 116-119.
5 Contre L. Musset, « Quelques problèmes posés par l’annexion de la Normandie au domaine royal français », La France de Philippe Auguste, op. cit., p. 292. En revanche, l’absentéïsme du prince est net en Angleterre. Voir Gervais de Canterbury, The Chronicles of Reigns of Stephen, Henri II and Richard I, I, p. 160 ou The Letters of John of Salisbury, PL, no 279.
6 J. Le Patourel, Feudal Empires, op. cit., p. 294; Th. Keefe, « Place-Date Distribution of Royal Charters and the Historical Geography of Patronage Strategies at the Court of King Henry II Plantagenet », HSJ, 2, 1990, p. 179-188.
7 Itinéraire élaboré à partir des actes de Richard : The Itinerary of Richard I, op. cit.
8 J. Gillingham, The Angevin Empire, op. cit., p. 73 et carte no 3 p. 74. Pour l’itinéraire de Jean Sans Terre, voir Rot. Litt. Pat., appendix à l’introduction.
9 L’assimilation de la cour à un enfer est un topos de la littérature médiévale. Voir L. Harf-Lancner, « L’enfer de la cour : la cour d’Henri II Plantagenêt et la Mesnie Hellequin », Ph. Contamine (dir.), L’État et les aristocraties (XIIe-XVIIe, France, Angleterre, Écosse), Paris, 2002, p. 27-50 et le témoignage de Pierre de Blois par exemple, Epistolae, no 14, PL 207, col. 44.
10 Voir les consignes données par Henri II à Saint-Pierre d’York : EYC, I, p. 126.
11 Les autres longs séjours se placent au début de son règne : oct. 1159-nov. 1160 ; janv. 1163-fév. 1165.
12 D. Power, « Les dernières années du régime angevin en Normandie », Plantagenêts et Capétiens, op. cit., p. 163-192, surtout p. 170-172 et annexes p. 181-192.
13 Orderic Vital, VI, p. 148, p. 188, p. 196-198.
14 Ibid., VI, p. 188.
15 Ibid., VI, p. 332, p. 342-346.
16 Roger de Hoveden, II, p. 47.
17 K. Norgate, England under the Angevin Kings, Londres, 1887, II, p. 138.
18 Notons que le comte d’Aumale est, cette fois, resté fidèle à Henri II.
19 Robert de Torigny, II, p. 35-36, p. 38-39, Gesta Henrici, I, p. 45-49, p. 56-58 et Raoul de Diceto, I, p. 371, p. 379. Les Pipe rolls permettent aussi d’identifier les révoltés car ils précisent les terres confisquées à l’occasion de l’insurrection. The Great Roll of the Pipe for the XIXth Year of the Reign of King Henry II, PRS, XIX, 1895; The Great Roll of the Pipe for the XXth Year of the Reign of King Henry II, PRS, XX, 1896.
20 Un débat historiographique oppose A. L. Poole, From Domesday Book to Magna Carta (1087-1216), Oxford, 1951, p. 334, qui allègue que la plupart des seigneurs anglais et normands étaient en révolte et J. Boussard, Le gouvernement, op. cit., p. 477-478 ou F. Neveux, La Normandie des ducs aux rois (X-XIIe siècles), Paris, 1998, p. 538 qui minimisent son impact. La vérité se situe probablement entre les deux positions.
21 Raoul de Diceto, I, p. 373-374.
22 Voir par exemple Adam d’Eynsham, Magna vita sancti Hugonis, éd. T. Nelson, Londres, 1961, V, 5.
23 Roger de Hoveden, II, p. 273.
24 Pour une description : HGM, v. 3485-3498, v. 10436-10450.
25 J. Heers, Fêtes, jeux et joutes dans les sociétés d’Occident à la fin du Moyen Âge, Montréal, 1971, p. 18-19.
26 L. Macé, Les comtes de Toulouse et leur entourage (XIIe-XIIIe siècles). Rivalités, alliances et jeux de pouvoir, Toulouse, 2000, p. 165.
27 J. H. Peltzer, Canon Law, Careers and Conquest. Episcopal Elections in Normandy and Greater Anjou, c. 1140-c. 1230, Cambridge, 2008.
28 Sur son rôle comme capitale, Orderic Vital, IV, p. 224 ; Roger de Hoveden, Chronique, III, p. 30 ; D. Bates, « The rise and Fall of Normandy, c. 911-1204 », England and Normandy, op. cit., p. 31-32 ; pour une comparaison entre Rouen et Paris, voir B. Gauthiez, « Paris, un Rouen Capétien ? », ANS, 16, 1994, p. 117-127.
29 L. Jean-Marie, Caen aux XIe et XIIe siècles. Espace urbain, pouvoir et société, Caen, 2000.
30 MRSN, I, p. 186 (Caen), p. 92 (Vaudreuil), Rot. Chart., p. 11, col. 1 (Bonneville). À propos de ces prairies ducales : L. Musset, « Une institution peu connue de la Normandie ducale : les prés et le foin du seigneur roi », Autour du pouvoir ducal, op. cit., p. 77-93.
31 ADM, Cartulaire de Savigny, fol VI vo (Avranches) ; MRSN, I, p. 111.
32 Guillaume de Neubourg, Historia Rerum Anglicarum, I, p. 331.
33 F. Boutoulle, Le duc et la société, op. cit., p. 58.
34 D. Power, « Les châteaux de la Normandie orientale : défenses Plantagenêt ou résidences aristocratiques ? », Cinquante années d’études médiévales. À la confluence de nos disciplines, Poitiers, 2006, p. 157-160.
35 Pour ces châtelains, voir tableau 5 du chapitre suivant.
36 30 occurrences dans les chartes d’Henri II et Richard pour Valognes, 66 pour Argentan, 4 pour Alençon, 21 pour Domfront, 14 pour Falaise. Henri II passe, par exemple, Noël 1174 à Argentan, Gesta Henrici, I, p. 81.
37 L. Blanchetière, Le donjon ou le château féodal de Domfront, Domfront, 1924 ; G. Louise, La seigneurie de Bellême, op. cit., p. 198-199 ; A. Châtelain, Donjons romans des pays de l’Ouest, 1973, p. 121-122. Henri passe les fêtes de Noël 1186 à Domfront, Gesta Henrici, I, p. 343.
38 A. Renoux, Fécamp. Du palais ducal au palais de Dieu, Paris, 1991 ; J. Le Maho, « Les origines de l’abbaye de Fécamp », De l’histoire à la légende. La broderie du Précieux sang, Catalogue d’exposition, Fécamp, 2001, p. 10-31.
39 Robert de Torigny, I, p. 336 ; Recueil Henri II, no 145 et 147.
40 Orderic Vital, V, p. 214-216.
41 14 occurrences dans les chartes d’Henri II et Richard pour Gisors, 19 pour Verneuil-sur-Avre, 6 pour Nonancourt, 9 pour La Roche d’Orival et 84 pour Château-Gaillard et les Andelys.
42 Robert de Torigny, I, p. 331-332, p. 342.
43 Pour les travaux entrepris par Richard: R. A. Brown, H. M. Colvin, A. J. Taylor, The History of the King’s Works, Londres, 1963.
44 MRSN, I, p. 110-111.
45 Ibid., I, p. 110.
46 R. A. Brown, « Royal Castle-building in England, 1154-1216 », EHR, 70, 1955, p. 374-376. Sur ces questions, voir F. Madeline, La politique de construction des Plantagenêt et la formation d’un territoire politique (1154-1216), thèse inédite, Paris I, dir. J.-Ph. Genet, 2009.
47 Compte présenté à l’Échiquier en 1197 par Geoffroy de Valricher, changeur à Rouen, MRSN, I, p. 308.
48 Robert de Torigny, I, p. 242. Pour une étude de son tracé, voir G. et L. Gaudefroy, « Le Fossé du roi, section d’une ligne de défense qui ceinturait la Normandie ? », Les Cahiers de la Société Historique et Géographique du Bassin de l’Epte, 35, 1995, p. 30-62.
49 En 1193, par exemple, Philippe Auguste, accompagné par Baudoin de Flandre renonce au siège de la ville de Rouen. Gervais de Canterbury, Chronica, p. 515 ; Raoul de Coggeshall, Chronicon Anglicanum, p. 62.
50 Article 21, Recueil des actes de Philippe, II, p. 57 ; CNo 1057.
51 À propos des difficultés liées à l’acquisition et à la fortification des Andelys, voir Roger de Hoveden, Chronica, IV, p. 18-19. Pour l’accord avec l’archevêque de Rouen, Gallia Christiana, Instrumenta, t. XI, col 30.
52 V. Moss, « Normandy and England in 1180: the Pipe Roll Evidence », England and Normandy, op. cit., p. 188.
53 MRSN, II, p. 300-311.
54 M. Powicke, The Loss of Normandy, op. cit., p. 191.
55 R. A. Brown, « Royal Castle-building in England », op. cit., p. 353-398.
56 Orderic Vital, IV, p. 224-227.
57 Guillaume Le Breton, Philippide, VII, v. 41-42.
58 A. Chatelain, L’évolution des châteaux-forts dans la France au Moyen Âge, Strasbourg, 1981, p. 159 ; C. Corvisier, « Château-Gaillard et son donjon », p. 52 ; Ch. Coulson, « Structural Symbolism in Medieval Castle Architecture », Journal of the British Archeological Association, 132, 1973, p. 72-90 ; A. Salamagne, « Le symbolisme monumental et décoratif : expression de la puissance seigneuriale », Seigneurs et seigneuries au Moyen Âge, op. cit., p. 441-458.
59 M.-P. Baudry, « Les fortifications des Plantagenêts et des Capétiens : combats et imitations », Plantagenêts et Capétiens, op. cit., p. 319-357.
60 Ph. Durand, « En guise de conclusion. L’architecture militaire dans les domaines Plantagenêt : une identité », Les fortifications dans les domaines Plantagenêt, op. cit., p. 133-138.
61 Pour une analyse de ces éléments architecturaux, voir M.-P. Baudry, Les Fortifications des Plantagenêt en Poitou (1154-1242), Paris, 2001.
62 Ce type de tour maîtresse se trouve à Caen, Alençon, Argentan, Arques, Coutances, Domfront, Évreux, Exmes, Falaise, Gavray, Gisors, Vernon et Vire.
63 Pour un bilan historiographique : C. Corvisier, « Les shells-keeps ou donjons annulaires : un type architectural anglo-normand ? », Bulletin trimestriel de la société Géologique de Normandie, 84, 1997, p. 71-82 ; Idem, Les grosses tours de plan circulaire ou centré en France avant 1200. Étude sur les antécédents de la politique castrale de Philippe Auguste, thèse inédite, Paris I, dir. L. Pressouyre, 1998; S. Toy, A History of Fortification from 3000 B. C. to A. D. 1700, Londres, 1955, p. 68-73; R. A. Brown, English Castles, Londres, 1962, p. 42-43.
64 M. Billoré, « Le château, enjeu de pouvoir en Normandie sous le règne des Plantagenêt », Cinquante années d’études médiévales, op. cit., p. 165-187.
65 La formule est de Suger pour qualifier les châteaux édifiés par l’aristocratie, contre les intérêts de l’abbé de Saint-Denis et considérés par le monastère comme illicites.
66 Ch. H. Haskins, Norman Institutions, Appendix D, p. 277-284.
67 Ibid., « Consuetudines et justiciae », p. 282.
68 F. Neveux, La Normandie des ducs aux rois. Xe-XIIe siècle, Rennes, 1998, p. 404.
69 Roger de Hoveden, III, p. 137.
70 Pour ce qui suit, compléter par M. Billoré, « Le château, enjeu de pouvoir en Normandie sous le règne des Plantagenêt », Cinquante années d’études médiévales, op. cit., p. 165-187.
71 Cartulaire de Saint-Wandrille, ADSM, 16 H 14, fol. 276, 278.
72 Gesta Henrici, I, p. 353-354.
73 « Liber de fundatione abbathiae de Walden », Monasticon Anglicanum, IV, p. 143.
74 CP, IV, p. 658.
75 Gesta Henrici, II, p. 87.
76 Ce château n’a encore fait l’objet d’aucune fouille. M. Bazin et M. Lefort lui ont consacré une brève notice dans un Bulletin de la Commission des Antiquités de Seine-Maritime, 28, 1970, p. 61.
77 HGM, Introduction, p. XXX-XXXI.
78 HGM, v. 4659-4662.
79 L. Landon, Itinerary, p. 50; « Itinerarium Peregrinorum et Gesta Regis Ricardi », Chronicles and Memorials of the Reign of Richard I, éd. W. Stubbs, RS 38, 1864, p. 217.
80 CN 124, 167, 204, 230; L. Landon, Itinerary, no 104, 153, 239, 330, 331, 354, 366, etc.
81 Catalogue des actes de Philippe, no 610.
82 Ancient Charters Royal and Private Prior to A. D. 1200, éd. J. H. Round, PRS, Londres, 1888, no 36, p. 58-59; Recueil Henri ii, I, no 80.
83 Elle appartient aux sires de Vernon et a probablement été édifiée par Richard de Reviers qui fut l’un des plus fidèles soutiens d’Henri Ier. Voir Lemarquand, « Note sur le vieux château de Néhou », Mémoires de la société archéologique, artistique, littéraire et scientifique de l’arrondissement de Valognes, 7, 1903-1904, p. 79-83 ; J. Deshayes, « Un bel et fort chastel », Note sur le château disparu de Néhou », Revue de la Manche, 2002.
84 Ch. Gerville, Recherche sur les anciens châteaux du département de la Manche, Caen, 1825 ; « Prisée de la baronnie et vicomte et seigneurie de Saint-Sauveur-le-vicomte, 1473 », ADM, 7 J 49 ; description des ruines au XIXe : M. Lebredonchel, Histoire de la paroisse de Néhou depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, Cherbourg, 1835, p. 23.
85 Ch. Coulson, « Forteress-Policy in Capetian Tradition and Angevin Practice: Aspects of the Conquest of Normandy by Philip Augustus », ANS, 6 (1983), p. 13-38.
86 Ch. H. Haskins, Norman Institutions, op. cit., p. 282.
87 Ch. Coulson, « Fortress-Policy », op. cit., p. 15-16, p. 23.
88 Robert de Torigny, I, p. 269, p. 314-315.
89 Ibid., I, p. 331.
90 Robert de Torigny, I, p. 331-332.
91 Roger de Wendover, p. 105-106, Raoul de Diceto, I, p. 414-415, Gesta Henrici, I, p. 126-127.
92 PR 6 Richard I, p. 193-194.
93 Roger de Hoveden, III, p. 286.
94 MRSN, I, p. 148, p. 153.
95 Lors du traité de 1196, Richard renonce à son bourg castral, mais obtient des terres en Île-de-France et dans le Beauvaisis. Layettes, I, no 431 ; Roger de Hoveden, IV, p. 3-4, Raoul de Diceto, p. 135-137 ; Rigord, Œuvres de Rigord, I, p. 133.
96 Robert de Torigny, I, p. 360.
97 Sur le passage de la forêt d’Écouves dans le domaine royal : MRSN, I, p. 18. Le château d’Essay, près d’Alençon en revanche reste dans les mains du comte : Gesta Henrici, I, p. 45.
98 Robert de Torigny, II, p. 68. Les Gesta Henrici pour leur part présentent l’événement comme une confiscation : Galéran aurait rendu la forteresse et livré son fils en otage, I, p. 191.
99 Robert Boquerel se verra confier la garde de ce prestigieux héritage, puis le sénéchal Nigel de Mortain ou encore Guillaume Le Gras. AN, L 976, no 78, 1138, 828. À propos du comté de Mortain, voir J. Pouëssel, « Les structures militaires du comté de Mortain (XIe-XIIe siècles), Revue de l’Avranchin et du pays de Granville, 58, 1981, p. 11-156 ; M. Nortier, « Le comté de Mortain au XIIIe siècle », Mélanges d’histoire normande, hommage à M. René Jouanne, Flers, p. 225-235.
100 Robert de Torigny, I, p. 334-335.
101 Ibid., I, 315. Au sujet des évènements de 1112-1113 : G. Louise, La seigneurie de Bellême, op. cit., p. 418.
102 Robert de Torigny, I, p. 269.
103 D. Power, « Les châteaux de la Normandie orientale », op. cit., p. 158.
104 Cité par l’abbé J. E. Decorde, Essai historique et archéologique sur le canton de Gournay, Paris, 1861, p. 169.
105 Robert de Torigny, I, p. 269.
106 HGM, v. 2202-2204, v. 2219-2221.
107 Robert de Torigny, I, p. 253 ; Guillaume le Breton, Philippide, IV, v. 526 ; HGM, v. 10521-10523.
108 MRSN, II, p. 484.
109 Ch. Coulson, « Forteress-Policy », op. cit.
110 HGM, v. 11680-11686.
111 J. Yver, « Les châteaux forts en Normandie », op. cit.; E. Zack-Tabuteau, « Punishments in XIth Century Normandy », W. C. Brown, P. Gorecki (dir.), Conflict in Medieval Europe. Changing Perspectives on Society and Culture, Ashgate, 2003, p. 131-149.
112 Orderic Vital, VI, p. 224.
113 MRSN, (la tour) I, p. 110, (la garnison) I, p. 260.
114 Sur ce thème, voir M. Billoré, M. Soria (dir.), La trahison au Moyen Âge. De la monstruosité au crime politique (Ve-XVe siècle), Rennes, 2009.
115 Liste des chevaliers rebelles : Robert de Torigny, II, p. 35-39 ; Gesta Henrici, I, p. 45-49, p. 56-58 ; Raoul de Diceto, I, p. 317, 379.
116 Gesta Henrici, I, p. 46, p. 51-52.
117 K. Thompson, « Lords, Castellans, Constables and Dowagers: The Rape of Pevensey from the XIth to the XIIIth Century », Sussex Archaeological Collections, 135, 1997, p. 213-214. Pour Bonsmoulins : Robert de Torigny, I, p. 314-315.
118 Robert de Torigny, IV, p. 169 ; Recueil Henri II, I, no 325. Hugues II de Gournay est fidèle au roi au commencement de la révolte mais lui et/ou son fils changent de camp. En 1174 en tout cas, Hugues III se voit confisquer ses terres anglaises comme terres d’un rebelle. Raoul de Diceto, I, p. 369.
119 Raoul de Diceto cite Gilbert parmi les barons « déshérités » qui se révoltent. Ibid., I, p. 371.
120 Robert de Torigny, I, p. 314-315.
121 Raoul de Diceto, I, p. 371, p. 379.
122 Glanville, Tractatus de legibus, livre IX, p. 124-125.
123 M. Strickland, « Against the Lord’s anointed: aspects of warfare and baronial rebellion in England and Normandy, 1075-1265 », Law and Government, op. cit., p. 56-79; K. Gorski, « Le roi-saint: un problème d’idéologie féodale », Annales ESC, 24, 1969, p. 370-376.
124 Sur la notion de reverentia regis, voir Y. Sassier, « Reverentia regis. Henri II face à Louis VII », A.-M. Flambard-Héricher, V. Gazeau (dir.), 1204, la Normandie entre Plantagenêts et Capétiens, p. 23-35.
125 G. Davy, Le duc et la loi, op. cit., p. 432-470. À propos de sa réapparition à l’époque carolingienne : W. Ullman, The Carolingian Renaissance and the Idea of Kingship, Londres, 1969.
126 Pierre de Blois, Epistolae, CL, II, p. 82-83. Voir aussi l’« anonyme d’York ». G. H. Williams, « The Norman Anonymous: Toward the Identification and the Evaluation of the So-called Anonymous of York », Harvard Theological Studies, XVIII, Cambridge (M.A), 1951; E. Kantorowicz, « Les deux corps du roi », Œuvres, Paris, 2000 [1957], p. 688-698.
127 « Ne touchez pas à mes oints », Ps, 105, 15. Guillaume de Malmesbury attribue à Cnut des propos allant dans ce sens, Gesta regum Anglorum, éd. RAB Mynors, R. M. Thomson, M. Winterbottom, Oxford, 1998, p. 305.
128 Jean de Salisbury, Policraticus, Livre VI, chap. 25, éd. C. C. J. Webb, Oxford, 1909, t. 2, p. 73.
129 Matthieu Paris, Chronica Majora, II, p. 626.
130 HGM, v. 11761-11764.
131 « Lamentation sur la mort de Richard », M. Brossard, G. Dandre-Besson, Richard Cœur de Lion. Textes réunis et présentés, Paris, 1989, p. 265.
132 Thomas Becket, The Correspondance, no 112, p. 542.
133 Pipe Rolls of the Exchequer, éd. V. Moss, Londres, 2004, p. 92.
134 Jean de Salisbury, The Letters of John of Salisbury, t. 2, The Later Letters (1163-1180), éd. W. J. Millor, C. N. Brooke, Oxford, 1979, p. 71.
135 C. Casagrande, S. Vecchio, Les péchés de la langue, Paris, 1991 ; C. Leveleux, La parole interdite. Le blasphème dans la France médiévale (XIIIe-XVIe siècles) : du péché au crime, Paris, 2001.
136 Roger de Hoveden, II, p. 54.
137 D. Crouch, William Marchal, op. cit., p. 45-46.
138 HGM, v. 5226, v. 5241-5244.
139 Voir G. Althoff, « Ira Regis: Prolegomena to a History of Royal Anger », Anger’s Past. The Social Uses of an Emotion in the Middle Ages, B. H Rosenwein, New York, 1998, p. 59-74; S. D. White, « The Politics of Anger », ibid., p. 127-152; J. E. A. Jolliffe, Angevin Kingship, op. cit., p. 87, p. 101-102, contre M. Bloch qui n’avait pas vu le caractère surfait de ces colères, La société féodale, op. cit., p. 116-117.
140 Recueil Henri II, no 261, Acta of Henri II, no 3082 H. Le Dialogue entre Henri II et l’abbé de Bonneval de Pierre de Blois fait écho à ces propos, l. 1-3, p. 97.
141 Thomas Becket, The Correspondance, no 112, p. 542. Voir M. Aurell, L’Empire, op. cit., p. 196 ; W. L. Warren, Henri II, op. cit., p. 183. Pour une autre colère, voir HGM, v. 1554-1558.
142 Par exemple, Arnoul de Lisieux, Epistolae, éd. F. Barlow, Londres, 1939, p. 164.
143 Guillaume Fitz Stephen, « Vita Sancti Thomae Cantuariensis archiepiscopi et martyris », Materials for the History of Thomas Becket, Archbishop of Canterbury, éd. J. Robertson, J. B. Sheppard, RS 67, Londres, 1878, III, p. 56 ; Épisode évoqué également par Guillaume de Neubourg, I, p. 141-142 (vehementius regius in eum furor efferbuit).
144 Robert de Torigny, I, p. 180.
145 MRSN, I, p. CXXII; BN ms lat. 5441, I, p. 100.
146 Guillaume de Neubourg fait ce commentaire précis à propos de Guillaume d’Aumale mais le passage concerne plus généralement tous les rebelles, I, p. 103.
147 Robert de Torigny, I, p. 180.
148 HGM, v. 2205-2209.
149 Listes utilisées par l’auteur des Gesta Henrici, I, p. 56-57. Sur ce point, voir M. Strickland, « Against the Lord’s Anointed », op. cit., p. 58.
150 La chanson de Girart de Roussillon, éd. et trad. M. Combarieu, G. Gouiran, Paris, 1993, v. 7505-7511, p. 563-564.
151 Il avait perdu le duel judiciaire qui lui avait été imposé contre Robert de Montfort. Guillaume de Neubourg, I, p. 108 ; Gervais de Canterbury, Chronique, I, p. 165 ; Robert de Torigny, I, p. 345.
152 G. Bellamy, The Law of Treason in England in the Later Middle Ages, Cambridge, 2004 [1970].
153 Sur ces questions, voir M. Strickland, « Réconciliation ou humiliation ? La suppression de la rébellion aristocratique dans les royaumes anglo-normands et angevins », Images de la contestation du pouvoir, op. cit., p. 65-77, ici p. 65 ; J. Gillingham, « 1066, The introduction of Chivalry in England », Law and Government, p. 57-79 et M. Billoré, « Les sentences pour crime de trahison dans le regnum anglo-normand aux XIe-XIIIe siècles », B. Garnot, B. Lemesle (dir.), Autour de la sentence judiciaire du Moyen Âge à l’époque contemporaine, Dijon, 2012, p. 259-268.
154 Roger de Hoveden, II, p. 54.
155 La procédure juridique du bannissement reste néanmoins mal connue malgré l’ouvrage très général de H. Zaremska, Les bannis, op. cit. Quelques remarques et articles plus ciblés : G. Davy, Le duc et la Loi, op. cit., p. 522-524 ; E. Van Houts, « L’exil dans l’espace anglo-normand », La Normandie et l’Angleterre, op. cit., p. 117-127. À propos de l’origine scandinave et du mot Ullac/ uthlac (hors-la-Loi) employé dans les rôles de l’Échiquier : L. Musset, « Autour des modalités juridiques de l’expansion normande au XIe siècle : le droit d’exil », CAN, 17, 1985, p. 45-59, particulièrement p. 56-57.
156 MRSN, I, p. 66.
157 PR 26 Henri II, p. 10.
158 MRSN, I, p. CLXI.
159 HGM, v. 2247-2250.
160 Ibid., v. 2258-2262.
161 QN 25, 467.
162 HGM, v. 2244-2257.
163 Calendar of Patent Rolls, Edward III, 1358-1361, p. 534-535. La rivalité entre les Bohon et les Ardenne continue jusqu’en 1212. Nous tenons à remercier Daniel Power, ici, qui a porté ce cas à notre connaissance.
164 Rot. Norm. 39 (acte de 1200) ; MRSN, II, p. 545.
165 Par exemple, MRSN, I, p. 66 ; PR 21 Henry II, p. 114.
166 Charte d’Ethelred (996), EHD, vol. 1, p. 531; Consuetudines, § 12, 13; Leges Henrici, c. 10-1.
167 Pierre de Blois, Dialogus, l. 176-179, p. 103.
168 Richard Fitz Nigel, Dialogus, p. 76-77.
169 Gesta Henrici, I, p. 75-79, Roger de Hoveden, II, p. 66-69, Recueil Henri II, II, p. 19-23. Voir W. L. Warren, Henri II, op. cit., p. 137-138.
170 HGM, v. 10404-10412.
171 Roger de Hoveden, IV, p. 54, Voir aussi les rôles de l’Échiquier. En 1195, Guérin Glapion rend un compte pour Moulins, or, en 1198, le château a disparu des rôles. MRSN, I, p. 244. K. Thompson fait le point sur les dons faits par Richard à Geoffroy et Étienne du Perche, Power and Border Lordship, op. cit., p. 119-120.
172 Gesta Henrici, II, p. 75.
173 Roger de Hoveden, III, p. 160-161.
174 EYC, III, no 1522.
175 PR 7 Richard I, p. 98.
176 M. Strickland, « The bones of the Kingdom and the Treason of Count John », Culture politique des Plantagenêt, op. cit., p. 143-172, ici p. 164.
177 Guillaume avait même tué le cheval de Richard alors que celui-ci le chevauchait. HGM, v. 9328-9334.
178 Gesta regis Ricardi, The Chronicle of the Reigns of Henri II and Richard I, éd. W. Stubbs, Londres, 1879, p. 72.
179 Richard Fitz Nigel, Dialogus, p. 75.
180 J. E. A. Jolliffe, Angevin Kingship, op. cit., p. 31.
181 Glanville, Tractatus de legibus, Livre IX, 6, p. 110.
182 Richard Fitz Nigel, Dialogus, p. 121.
183 Summa, XXXIII, 3.
184 Ibid., XXXIII, 4.
185 MRSN, I, p. 133.
186 Ibid., II, p. 537.
187 Richard Fitz Nigel, Dialogus, II, p. 121.
188 J. C. Holt, « Politics and Property », op. cit., p. 24.
189 MRSN, I, p. 32.
190 Ibid., I, p. 80.
191 Ibid., I, p. 128.
192 Extrait des Statuts donné par Roger de Hoveden, IV, p. 152. Voir J. E. A. Jolliffe, Angevin Kingship, op. cit., p. 81-84.
193 J. E. A. Jolliffe, Angevin Kinship, op. cit., p. 39; S. E. Thorne, « English Feudalism and Estates in Land », Cambridge Law Journal, 1959, p. 194-209.
194 R. V. Turner, « The Mandeville Inhéritance, 1189-1236: Its Legal, Political and Social Context », HSJ, 1, 1989, p. 147-172, ici p. 148.
195 MRSN, II, p. 476, p. 479.
196 Gautier de Coventry, Memoriale, The Historical Collections of Walter of Coventry, éd. W. Stubbs, Londres, 1873, II, p. 146; R. Turner, « The Mandeville inheritance », p. 155.
197 J. Boussard, « Le comté de Mortain au XIe siècle », Le Moyen Âge, 1952, p. 253-279.
198 Richard Fitz Nigel, Dialogus, p. 94.
199 Rot. Litt. Pat., p. 37.
200 MRSN, I, p. 92.
201 Th. Keefe, « Proffers for Heirs and Heiresses in the Pipe Rolls: some Observations on Indebtedness in the Years before the Magna Carta, 1180-1212 », HSJ, 5, 1993, p. 99-109.
202 MRSN, I, p. 10. L’honneur de Saint-Hilaire s’étend sur les marches bretonnes, de part et d’autre de Saint-James-de-Bevron depuis Pontorson jusqu’à Saint-Hilaire.
203 Glanville, Tractatus de legibus, Livre VII, 9, p. 82.
204 Ibid., VII, 12, p. 85 et IX, 4, p. 108.
205 Ibid., VII, 10, p. 84.
206 S. F. C. Milsom, « The Origin of Prerogative Wardship », Law and Government, op. cit., p. 224.
207 Select Charters, p. 118.
208 MRSN, I, p. 40.
209 Ibid., II, p. 434.
210 Rot. Litt. Pat., p. 19; MRSN, II, CCXI, note.
211 Glanville, Tractatus de legibus, Livre VII, 10, p. 84.
212 P. Guilhiermoz, Essai sur l’origine, op. cit., p. 203-205. C’est clair en Bordelais par exemple : F. Boutoulle, Le duc, op. cit., p. 268-269.
213 Robert de Torigny, IV, p. 282.
214 Grands rôles des Échiquiers, I, p. 102.
215 Rot. de dominabus et pueris et puellis. Voir C. Clark, « La réalité du mariage aristocratique au XIIe siècle : quelques documents anglais et anglo-normands », D. Burschinger, A. Crepin (dir.), Amour, mariage et transgression au Moyen Âge, Göttingen, 1984, p. 17-24.
216 Rot. de dominabus et pueris et puellis, p. 78.
217 Glanville, Tractatus de legibus, Livre VII, 12, p. 85.
218 W. L. Warren, Henri II, op. cit., p. 385-386.
219 R. C. De Aragon, « Dowager countesses (1069-1230) », ANS, 17, 1995, p. 97.
220 MRSN, I, p. 300.
221 Ibid., I, p. 11.
222 Ibid., I, p. 242.
223 Cart. Beaumont-le-Roger, no CCLV. En 1162, Henri II avait déjà tenté une ouverture envers le sénéchal de Bretagne en lui concédant en garde les terres de Jean de Dol avec pour mission d’assurer le contrôle des marches mais cela n’avait pas empêché Raoul de se révolter.
224 S. L. Waugh, The Lordship of England: Royal Wardship and Marriages in English Society and Politics, 1217-1327, Princeton, 1988.
225 D. Power, The Norman Frontier, op. cit., p. 233.
226 K. Thompson, « The lords of Laigle », op. cit.
227 MRSN, I, p. 28.
228 MRSN, I, p. 191.
229 Pour Raoul Taisson, MRSN, I, p. 227. Pour Foulques, Rot. Chart., I, p. 207.
230 Robert de Gloucester, par exemple, fut marié à une fille de Robert Fils-Hamon, seigneur de Torigny-sur-Vire et de Creully, et Richard à Amicie, héritière de Breteuil. Voir J. Green, « Le gouvernement d’Henri Ier Beauclerc en Normandie », La Normandie et l’Angleterre, op. cit., p. 61-73, ici p. 69.
231 Th. Keefe, Feudal Assesment, op. cit., p. 99. Renaud († 1175) était fils d’Henri Ier, Guillaume († 1183), fils de Robert, enfant illégitime d’Henri Ier et Hélie († 1151) fils cadet de Foulques V.
232 Roger de Hoveden, III, p. 3. K. Thompson, Power and Border Lordship, op. cit., p. 109.
233 Rot. Chart., I, John, p. 58.
234 HGM, v. 12712-12713. Pour la libération de ses fils : Rot. Litt. pat., I, 45 a, 48 a.
235 Rot. Norm., p. 58, p. 113.
236 HGM, v. 482-492.
237 Ch. H. Haskins, Norman Institutions, Appendix D, p. 282.
238 MRSN, I, p. 44, p. 92, p. 96.
239 Ibid., I, p. 62, p. 63.
240 Ibid., I, p. 64, p. 50, p. 74.
241 J. Jolliffe, Angevin Kingship, op. cit., p. 339.
242 Richard Fitz Nigel, Dialogus, p. 15.
243 Gesta Henrici, p. 168 ; J. Boussard, Le gouvernement, op. cit., p. 522.
244 Les rares cas recensés sont le fait d’ecclésiastiques, tel Hugues, évêque de Lincoln, Roger de Hoveden, IV, p. 40.
245 MRSN, II, p. 458, p. 554-559.
246 R. W. Kaeuper, Guerre, justice et ordre public. La France et l’Angleterre à la fin du Moyen Âge, Paris, 1994, p. 28 ; J. Boussard, « Les mercenaires au XIIe siècle. Henri II et les origines de l’armée de métier », BEC, 106, 1945-46, p. 189-224.
247 W. L. Warren, Henri II, op. cit., p. 232.
248 Taxe de remplacement du service militaire.
249 J. O. Prestwich, « The Military Household of the Norman Kings », EHR, 96, 1981, p. 34.
250 Ph. Contamine, La guerre au Moyen Âge, Paris, 1980, p. 397-402.
251 J. D. Hosler, « Revisiting Mercenaries under Henry Fitz Empress, 1167-1188 », J. France (dir.), Mercenaries and Paid Men. The Mercenary Identity in the Middle Ages, Leiden, 2008, p. 33-40.
252 « Quibus sanguis humanus pro nihilo reputabatur vel praeda vel incendium », Matthieu Paris, Chronica Majora, II, p. 421.
253 H. Géraud, « Mercadier », p. 417-443. Mercadier : Geoffroi de Breuil, prieur de Vigeois, « Chronica », RHF, XVIII, Livre 2, ch. 25 ; Falcaise : Matthieu Paris, Chronica Majora, II, p. 131-132.
254 Ch. H. Haskins, Norman Institutions, Appendix D, p. 271-284.
255 P. J. Geary, « Vivre en conflit dans une France sans État : typologie des mécanismes de règlement des conflits (1050-1200) », Annales ESC, 1986, p. 1107-1133.
256 TAC, XXXI.
257 Robert de Torigny, I, p. 278.
258 J. Flori, « La chevalerie selon Jean de Salisbury (nature, fonction, idéologie) », Revue d’histoire ecclésiastique, 77, 1982, p. 35-77.
259 Layettes, I, no 433. À propos de ce texte, voir D. Power, « L’aristocratie Plantagenêt », op. cit., p. 127.
260 La formule est de Max Weber. Voir F. Russell, The Just War in the Middle Ages, Cambridge, 1975, p. 301.
261 Olim, I, p. 324. Au sujet de cet acte: D. Power, « The End of the Angevin Normandy: the Revolt at Alençon (1203) », Historical Research, vol. 74, 186, 2001, p. 448.
262 G. Gouiran, L’amour et la guerre, op. cit., chanson no 18, III, v. 17-24.
263 R. W. Kaeuper, Guerre, justice et ordre public, op. cit., p. 140. Ce thème est très largement repris dans Chivalry and Violence in Medieval Europe, Oxford, 1999.
264 V. Moss, « The Norman Fiscal Revolution 1191-1198 », W. M. Ormrod, R. Bonney, M. Bonney (dir.), Crises, Revolutions and Self-Sustained Growth: Essays in European Fiscal History 1130-1830, p. 41-61.
265 Prélèvement d’un tiers du prix du bois vendu, auquel s’ajoute une taxe d’un dixième sur le montant du tiers. CN 1562.
266 Cart. Bayeux, no XIII.
267 Robert de Torigny, II, p. 28.
268 Selon L. Delisle, le mot « aide » désignait peut-être à l’origine la contribution et le mot « taille » la manière de l’asseoir mais « dans l’usage ces mots sont pris l’un pour l’autre », « Des revenus publics en Normandie au XIIe siècle », BEC, 10, 1848-1849, p. 173-210, ici p. 119, note 3.
269 Dans Liber Rubeus de Scaccario (Red Book of the Exchequer), cité par Ducange, « Auxilium », Glossarium mediae et infimae latinitatis, Niort, 1883-1887. Ainsi, Guillaume d’Aubigny paye 33 marcs pour ses 33 chevaliers, PR 14 Henri II, p. 59.
270 L. Delisle, « Des revenus publics », op. cit., p. 128. Même principe, en 1184, pour une aide de trois ans, sur une base de 20 sous pour 100 livres et 2 deniers pour les plus pauvres.
271 Guillaume de Neubourg, I, p. 272 ; Raoul de Coggeshall, p. 24-25.
272 Roger de Hoveden, IV, p. 188.
273 Ibid., III, p. 210-211.
274 MRSN, I, p. 199.
275 Ibid., I, p. 253.
276 Rot. Norm., p. 74.
277 Raoul de Coggeshall, p. 84.
278 MRSN, I, p. 128.
279 Roger de Hoveden, IV, p. 125.
280 Par exemple, en 1201, un rotulus Normanniae de oblatis receptis dans Rot. Norm., p. 37-44.
281 Rot. de ob. et fin., p. 275. Cité par L. Delisle, « Des revenus publics », op. cit., p. 113.
282 Raoul de Coggeshall, p. 91. Selon Guillaume de Neubourg, les sujets semblent toutefois assez compréhensifs car le duc cherche à recouvrer les territoires dont il a été traîtreusement dépossédé, p. 283.
283 W. L. Warren, Henri II, op. cit., notamment p. 124, p. 290; S. Painter, Studies in the History of the English Feudal Barony, Baltimore, 1943, p. 193; J. Holt, « The End of the Anglo-Norman Realm », Proceedings of the British Academy, 61, 1975, p. 242.
284 Th. K. Keefe, Feudal Assessments, op. cit., p. 30-33.
285 J. O. Prestwich, « War and Finance in the Anglo-Norman State », Transactions of the Royal Historical Society, 5e série, 4, 1954, p. 19-43.
286 Th. K. Keefe, Feudal Assessments, op. cit., p. 32. En 1202, Simon paie 26 £ 13 s 4 d et en 1203, 13 £ 6 s 8 d. Ce n’est qu’en 1204 qu’il paie la somme normalement prévue.
287 Sur ce thème voir Ch. Petit-Dutaillis, La Monarchie féodale en France et en Angleterre, Paris, 1933 (rééd. 1971) ; J. R. Strayer, Les origines médiévales de l’État moderne, Paris, 1979.
288 J. E. A. Jolliffe, Angevin Kingship, op. cit., p. 187.
289 Vocabulaire analysé par J. E. A. Jolliffe, Angevin Kinship, op. cit., p. 26. « vis et voluntas » est le titre du chapitre III, p. 50-86.
290 C. Fagnen, « Le vocabulaire du pouvoir dans les actes de Richard Cœur de Lion, duc de Normandie (1189-1199) », Les pouvoirs de commandement jusqu’en 1610, Paris, 1984, I, p. 89.
291 W. Ullmann, « The Development of the Medieval Ideal of Souvereignty », EHR, 250, 1949, p. 1-13 ; M. David, La souveraineté et les limites juridiques du pouvoir monarchique du IXe au XVe siècle, Paris, 1954. Voir aussi R. V. Turner, « King John’s Concept of Royal Authority », History of Political Thought, vol. XVII, 2, 1996, p. 159.
292 Roger de Wendover, II, p. 53.
293 J. E. A. Jolliffe, Angevin Kingship, op. cit., p. 187.
294 PR 34 Henry II, p. 86 (Radulf de Clere); PR 21 Henry II, p. 114 (Radulf de Betteville); MRSN, I, p. 66 (Pierre de Bures).
295 Jean de Salisbury, Policraticus, Livre IV, chap. 4, p. 243.
296 PL, vol. 207, col. 404, lettre no 135.
297 Par exemple Jean de Salisbury, « The Entheticus of John of Salisbury », éd. R. E. Pepin, Traditio, 31, 1975, v. 1389-1392.
298 Giraud de Barri, De Principis, III, 12, p. 258. Trad. M. Aurell, L’empire, op. cit., p. 230.
299 J. Jolliffe, Angevin Kingship, op. cit., p. 335.
300 Jean de Salisbury écrit : « Il est non seulement licite, mais encore conforme à l’équité et à la justice de tuer le tyran », Policraticus, livre III, chap. 15, p. 230.
301 Richard Fitz Nigel, Dialogus, p. 1.