1 K. Kokkou-Vyridi, Anciennes purai sacrificielles au Télestérion d’Éleusis (en grec), Athènes, 1999, a réuni les informations concernant ces purai et édité leur matériel dans un ouvrage riche en suggestions. Certaines de ses interprétations sont ici discutées, ce qui n’enlève rien au caractère indispensable de son livre. C. G. Yavis, Greek Altars. Origins and typology, including the Minoan Mycenaean Offering Apparatus. An archaeological Study in the history of Religions, Saint-Louis, 1949, § 83, p. 213, sans reprendre l’exemple éleusinien, considère que les simples bûchers à même le sol, à l’air libre, ont un caractère fortement – sinon exclusivement – chthonien.
2 Les références précises aux carnets de fouilles et aux premières publications sont réunies par Kokkou-Vyridi.
3 Cette catégorie générale doit être nuancée. Notons aussi qu’il est difficile d’être positif sur leur identification (divinités ou mortelles).
4 K. Kourouniotis, « Les dernières fouilles d’Éleusis » (en grec), AD, 13, 1930-1931, p. 17-30 ; G. E. Mylonas et K. Kourouniotis, « Excavations at Eleusis, 1932. Preliminary Report », AJA, 37, 1933, p. 271-286, p. 279 sqq., pour les trouvailles.
5 K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p.49 sqq. Notons que l’étendue et l’emplacement exacts de cette pura sont difficiles à établir, car il reste peu d’informations des fouilles de Philios.
6 F. Noack, Eleusis, die Baugeschichtliche Entwicklung des Heiligtums, Berlin, 1927, p. 11 sqq. E. Lippolis, Mysteria. Archeologia e culto del santuario di Demetra a Eleusis, Milan, 2006, p. 95 et 156 sqq., interprète également ces dispositifs comme des accumulations, des dépôts de restes sacrificiels provenant d’une aire à proximité.
7 D. Philios, « Fouilles d’Éleusis » (en grec), PAAH, 1883, p. 84-103, p. 91 et « Trouvailles archéologiques des fouilles d’Éleusis » (en grec), AE, 1885, p. 169-184, p. 176.
8 T. L. (Jr.) Shear, « The Demolished Temple at Eleusis », Studies in Athenian Architecture, Sculpture and Topography presented to H.A. Thompson (Hesperia, Suppl. 20), 1982, p. 128-140, p. 135. Il fonde son analyse sur le fait que de nombreux éléments architecturaux du Télestérion archaïque ont été réutilisés bien après le ve siècle, et ne pouvaient donc pas provenir d’un bâtiment brûlé.
9 G. E. Mylonas, Eleusis and the Eleusinian Mysteries, Princeton, 1961, p. 57. Notons que J. Binder, « The Early History of the Demeter and Kore Sanctuary at Eleusis », R. Hägg (éd.), Ancient Greek Cult Practice from the Archaeological Evidence, Proceedings of the Fourth International Seminar on Ancient Greek Cult, organized by the Swedish Institute at Athens, 22-24 october 1993, Stockholm, 1998, p. 131-139, p. 134, qualifie inexactement la pura A de « grand dépôt votif ».
10 K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p. 147. G. Ekroth, The Sacrificial Rituals of Greek Hero-Cults in the Archaic to the Early Hellenistic Periods (Kernos, Suppl. 12), Liège, 2002, p. 314, remarque que l’indication oὐ φoρά se trouve dans les sanctuaires de presque toutes les divinités. Les restes de repas dans les sanctuaires ne peuvent dès lors être systématiquement interprétés comme « chthoniens ».
11 Il faut noter que l’attribution des objets n’est pas tout à fait certaine.
12 D. Philios, « Fouilles d’Éleusis » (en grec), PAAH, 1884, p. 64-87, p. 76.
13 D. Philios, « Études éleusiniennes » (en grec), JIAN, 7, 1904, p. 11-60, p. 46 sqq. Dans cette seconde hypothèse il est suivi par F. Noack, Eleusis, p. 84 sqq., ainsi que par K. Kourouniotis et I. Travlos, « Le Télestérion et le temple de Déméter » (en grec), AD, 15, 1933-1935, p. 109-114.
14 G. Mylonas, op. cit., p. 168-169.
15 IG I3 32 (449-447), l. 16.
16 K. Clinton, « Sacrifice at the Eleusinian Mysteries », R. Hägg, N. Marinatos et G.C. Nordquist (éd.), Early Greek Cult Practice, Proceedings of the Fifth International Symposium at the Swedish Institute at Athens, 26-29 June 1986, Stockholm, 1988, p. 69-79, p. 71.
17 Ibid., p. 71-72. Notons que l’auteur désigne aussi les purai comme des « dépôts sacrificiels ».
18 Ibid., p. 71 ; cf. Euripide, Suppliantes, v. 33-34, 63-64, 93, 290. La scène se passe aux autels des deux déesses (v. 33 : ἐσχάραις δυoῖν θεαῖς). Lorsque Thésée arrive de la ville, il précise d’où viennent les pleurs qu’il entend : cf. v. 88-89 : τῶνδ’ ἀνακτóρων ἅπο ὴχοῦς ὶoύσην. Cet ἀνάκτορον n’est pas nécessairement le saint des saints du temple, le siège de la déesse où seul l’hiérophante avait le droit de pénétrer. Au pluriel, ce terme peut désigner, par synecdoque, le sanctuaire, cf. G.E. Mylonas, Eleusis, p. 86. Lorsque Thésée s’approche du sanctuaire, Adraste, prince des Argiens, se tient à la porte qui doit être celle du sanctuaire (v. 104 : Tίς δ’ ὁ στενάζων oὶκτρòν ἐν ὰύλαις ὅδε).
19 K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p. 156.
20 On peut renvoyer à ce sujet à notre article « Les offrandes durables dans l’espace sacrificiel », R. Koch Piettre, M. Cartry et J.-L. Durand (éd.), Architecturer l’invisible, Turnhout, Brepols (à paraître).
21 K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p. 181 ; Plutarque, Isis et Osiris, 69.
22 S. Georgoudi, « Commémoration et célébration des morts dans les cités grecques : les rites annuels », P. Gignoux (éd.), La commémoration, Colloque du centenaire de la section des sciences religieuses de l’EPHE, Louvain-Paris, 1988, p. 73-89.
23 K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p. 71. À l’appui, elle cite deux aryballes avec une cassure circulaire au centre de leur base pour l’écoulement des liquides vers la terre.
24 Ibid., p. 85.
25 Cette distinction est valable à partir du ve siècle pour les lécythes à fond blanc avec une imagerie de funérailles. Cf. D. C. Kurtz, « Vases for the Dead, an Attic Selection, 750-400 B.C. », H. A. G. Brijder (éd.), Ancient Greek and Related Pottery, Proceedings of the International Vase Symposium in Amsterdam 12-14 April 1984 (Allard Pierson Series, 5), Amsterdam, 1984, p. 314328, p. 320 sqq.
26 K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p. 74, remarque que la forme des supports de vases, fréquents à Éleusis, rappelle le haut polos cylindrique des figurines interprétées généralement comme des divinités. Elle en conclut que ces supports avaient une fonction dans le culte. Le polos lui-même n’est pas une preuve de la nature divine d’une figure puisqu’il pouvait être porté par les participants aux festivités : G. Zuntz, Persephone. Three Essays on Religion and Thought in Magna Graecia, Oxford, 1971, p. 92.
27 K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p. 94-95.
28 C. G. Simon, The Archaic Votive Offerings and Cults of Ionia, Ph. D., University of California, Ann Arbor, 1986, p. 314.
29 K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p. 114 (A 163). Pour la position de deuil de la femme portant les deux mains sur la tête cf. D. C. Kurtz, art. cit. (n. 25), p. 315 sqq.
30 K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p. 126 (B 192) et p. 130 pour l’interprétation.
31 Pour une description et les hypothèses émises à ce sujet, nous renvoyons à M. Jost, « Mystery Cults in Arcadia », M. B. Cosmopoulos (éd.), Greek Mysteries. The Archaeology and Ritual of Ancient Greek Secret Cults, Londres-New York, 2003, p. 143-168, p. 159 sqq.
32 K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p. 183.
33 Scholie à Aristophane, Ploutos, 845. Outre Déméter, de nombreuses divinités reçoivent des vêtements, comme Artémis, Athéna, Aphrodite, Isis, Héra, Hermès, Asclépios et Hygie : cf. W. Günther, « “Vieux et inutilisable” dans un inventaire inédit de Milet », D. Knoepfler (éd.), Comptes et inventaires dans la cité grecque, Actes du colloque international tenu à Neuchâtel du 23 au 26 septembre 1986 en l’honneur de Jacques Tréheux, Neuchâtel-Genève, 1988, p. 215-237, p. 232, n. 93-100.
34 Comme le suggère K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p. 184.
35 R. Hägg, « Gifts to the Heroes in Geometric and Archaic Greece », T. Linders et G. Nordquist (éd.), Gifts to the Gods, Proceedings of the Uppsala Symposium 1985 (Boreas 15), Uppsala, 1987, p. 93-99. L’auteur compare les trouvailles de la tholos de Menidi avec celles des sanctuaires contemporains. Ainsi les pinakes, les figurines de chevaux, les vases à parfum ou à boire n’ont pas de connotation spécifique. Sur les vases de Menidi figurent en outre des processions, des autels, des banquets etc., donc des scènes rituelles qui n’ont pas un caractère spécifiquement « héroïque ». Cf. aussi sur le même sujet A. Mazarakis Ainian, « Reflections on Hero Cults in Early Iron Age Greece », R. Hägg (éd.), Ancient Greek Hero Cult, Proceedings of the Fifth International Seminar on Ancient Greek Cult, organized by the Department of Classical Archaeology and Ancient History, Göteborg University, 21-23 April 1995, Stockholm, 1999, p. 9-36, p. 10.
36 Cf. J. M. Fossey, « Ritual Aspects of Vases among Grave Goods at Hellenistic Asine, Argolis », Ancient Greek and Related Pottery (op. cit., n. 25), p. 289-291, p. 290 ; V. K. Lambrinoudakis, « Veneration of Ancestors in Geometric Naxos », Early Greek Cult Practice (op. cit., n. 16), p. 235-245, p. 240.
37 Les traces de feu et de graisse sur les tessons trouvés au sanctuaire d’Apollon Maléatas à Épidaure prouvent en revanche que les vases étaient brisés sur l’autel, cf. K. W. Arafat, « Archaic Pottery at Isthmia. A Preliminary Survey », M.-C. Villanueva Puig, F. Lissarrague, P. Rouillard et A. Rouveret (éd.), Céramique et peinture grecques. Modes d’emploi, Actes du colloque international École du Louvre 26-28 avril 1995, Paris, 1999, p. 55-60, p. 58.
38 S. Huber, L’aire sacrificielle au nord du sanctuaire d’Apollon Daphnéphoros. Un rituel des époques géométrique et archaïque (Eretria, 14. Fouilles et recherches), Berne, 2003, p. 147.
39 C. Renfrew et al., The Archaeology of Cult. The Sanctuary at Phylakopi (BSA, Suppl. 18), Oxford, 1985, p. 19, n. 11 ; E. R. Gebhard, « The Evolution of a pan-Hellenic Sanctuary : from Archaeology towards History at Isthmia », N. Marinatos et R. Hägg (éd.), Greek Sanctuaries. New Approaches, Londres-New York, 1993, p. 154-177, p. 156, n. 12.
40 K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p. 160-161.
41 M. Cipriani, S. Nicola di Albanella. Scavo di un santuario campestre nel territorio di Poseidonia-Paestum (Corpus delle stipi votive in Italia, 4), Rome, 1989, p. 158, attribue l’abandon à la situation politique lucanienne.
42 M. Casevitz, « Sur quelques désignations d’autels (premiers emplois des mots) », Bull. liaison Soc. amis bibl. Salomon-Reinach, N.S. 6, 1988, p. 57-63, p. 58, définit le verbe ἐναγίζω comme « offrir un sacrifice aux morts ». Selon J. Casabona, Recherches sur le vocabulaire des sacrifices en grec, des origines à la fin de l’époque classique, Aix-en-Provence, 1966, p. 204 : « Le verbe est toujours employé pour des offrandes à des défunts ou à des morts héroïsés. »
43 W. Burkert, Homo Necans. The Anthropology of Ancient Greek Sacrificial Ritual and Myth, Londres, 1983, p. 9, n. 41.
44 R. Parker, Miasma. Pollution and Purification in Early Greek Religion, Oxford, 1983, p. 329.
45 J. Rudhardt, Notions fondamentales de la pensée religieuse et actes constitutifs du culte dans la Grèce classique. Étude préliminaire pour aider à la compréhension de la piété athénienne au ive siècle, Genève, 1958, p. 239.
46 A. D. Nock, « The Cult of Heroes », HTR, 37, 1944, p. 141-174, p. 592 sqq.
47 Au ier siècle de n.è., aux enagismoi pour les morts et pour les héros s’ajoutent ceux pour les dieux, cf. G Ekroth, op. cit. (n. 10), p. 110 sqq. Selon V. Pirenne-Delforge, « Les rites sacrificiels dans la Périégèse de Pausanias », D. Knoepfler et M. Piérart (éd.), Éditer, traduire, commenter Pausanias en l’an 2000, Actes du colloque de Neuchâtel et de Fribourg (18-22 septembre 1998), Genève, 2001, p. 109-134, p. 133, l’usage du terme enagismos chez Pausanias reflète l’identité héroïque ou funéraire du destinataire mais pas la distinction olympien-chthonien.
48 J. Casabona, op. cit., p. 205-206, insiste sur le fait que le terme peut concerner des sacrifices sanglants mais pas nécessairement, et qu’il est réservé au culte funèbre.
49 G. Ekroth, op. cit., p. 127-128.
50 A. Mazarakis Ainian, « Nouveaux éléments sur la “Maison Sacrée” d’Éleusis, provenant des archives d’I. Travlos » (en grec), AE, 138, 1999, p. 43-65, p. 52-53, pour une description détaillée de ces pièces.
51 Ibid., p. 54.
52 A. Mazarakis Ainian, « Reflections on Hero Cults », p. 30, n. 114 pour la datation des vases.
53 En revanche H. Lauter, Der Kultplatz auf dem Turkovuni, Attische Forschungen, I (MDAI, Suppl. 12), Berlin, 1985, p. 163 sqq., attribue au site un caractère industriel dont les signes seraient un large bassin avec un égout servant à des opérations de tannage (p. 166). La Maison serait une habitation et/ou une aire industrielle. Comme le remarque F. de Polignac, « Sanctuaires et société en Attique géométrique et archaïque : réflexion sur les critères d’analyse », A. Verbanck-Piérard et D. Viviers (éd.), Culture et cité. L’avènement d’Athènes à l’époque archaïque, Actes du colloque international organisé à l’Université Libre de Bruxelles du 25 au 27 avril 1991, Bruxelles, 1995, p. 75-101, p. 99, ce mélange d’activités domestiques et religieuses paraît une interprétation un peu aventureuse.
54 I. N. Travlos, « Athènes et Éleusis aux viiie et viie siècles av. J.-C. » (en grec), ASAtene, 41, 1983, p. 323-337, p. 334 sqq.
55 G. Mylonas, Eleusis, p. 59, considérait que la tombe appartenait à un membre des Eumolpides. H. Lauter, op. cit., p. 168, pour expliquer les traces rituelles visibles dès le début du viie siècle, suggérait qu’à côté d’un rôle de logis en dehors des fêtes principales, ce pourrait être la maison d’une association cultuelle, d’un genos associé au culte de Déméter et Corè, peut-être les Kérykes. K. Kourouniotis et I. Travlos, « Fouilles d’Éleusis » (en grec), PAAH, 1937, p. 42-52, p. 48, considéraient qu’il s’agissait d’un lieu de culte des ancêtres. À notre avis, le manque d’informations ne permet pas d’attribuer une identité au défunt.
56 Cf. A. Mazarakis Ainian, art. cit. (n. 50), p. 49, fig. 6.
57 K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p. 146 sqq.
58 C. Sourvinou-Inwood, « Reconstructing Change : Ideology and the Eleusinian Mysteries », M. Golden et P. Toohey (éd.), Inventing Ancient Culture. Historicism, Periodization and the Ancient World, Londres-New York, 1997, p. 132-164.
59 Notons que l’accès à la terrasse par le sud-ouest n’implique pas, comme le remarque C. Sourvinou-Inwood, art. cit., p. 135-136, que l’entrée du sanctuaire se trouvait au sud. La route mène depuis le nord vers le temple, ce qui implique que l’entrée principale du sanctuaire se trouverait au nord, au bout de la voie sacrée, dès l’époque géométrique, comme le suggère également le bâtiment absidal qui se trouve sous le futur temple d’Artémis Propulaia. L’opinion courante associe l’entrée nord au moment où Éleusis aurait perdu son indépendance, après les guerres qui ont opposé Eumolpe à Érechthée. L’indépendance serait aussi stipulée par l’Hymne homérique à Déméter qui ne mentionne ni Athènes ni sa domination, mais il faut noter que l’Hymne néglige aussi une série de points liés à Éleusis même ; cf. K. Clinton, « The Author of the Homeric Hymn to Demeter », Op. Ath., XVI, 1986, p. 43-49, p. 48. L’Hymne et les mythes des guerres d’indépendance se situent dans un passé héroïque et mythique et ne peuvent être utilisés pour dater la prétendue indépendance d’Éleusis. Pour l’historiographie de la question, cf. R. A. Padgug, « Eleusis and the Union of Attika », GRBS, 13, 1972, p. 135-150 ; K. Clinton, « The Sanctuary of Demeter and Kore at Eleusis », Greek Sanctuaries (op. cit., n. 39), p. 110-124.
60 C’est le puits Kallichoron selon G. Mylonas, Eleusis, p. 44 sqq.
61 Selon I. N. Travlos, art. cit. (n. 54), p. 323 sqq., le mur géométrique traversait la cour et incluait le puits W dans le sanctuaire.
62 Il est possible que la pura Γ ait fonctionné suite à la séparation des parties nord et sud de la cour, cf. K. Kokkou-Vyridi, Anciennes purai sacrificielles, p. 30.
63 C. Sourvinou-Inwood, « Reconstructing Change », p. 139. Le Télestérion solonien n’a effectivement pas tellement changé du point de vue de la taille, ce qui indique qu’il ne s’agissait pas de le doter des moyens de recevoir une foule de visiteurs.
64 C. Sourvinou-Inwood, « Festival and Mysteries. Aspects of the Eleusinian Cult », Greek Mysteries (op. cit., n. 31), p. 25-49, p. 26.
65 IG I3 5 = LSCG 4 (ca 500), l. 2-5.
66 IG I3 78 = LSCG 5 (ca 423/2), l. 37-40.
67 IG I2 140 = LSS 13 (milieu du ive siècle), l. 20-24.
68 LSS 10 (entre 403 et 399), A l. 65-73. Pour la lecture Mélichos, cf. R.F. Healey, Eleusinian Sacrifices in the Athenian Law Code, New York-Londres, 1990, p. 120, et p. 159 pour la restauration de thuein ; F. Graf, « Zum Opferkalender des Nikomachos », ZPE, 14, 1974, p. 139-144.
69 IG II2 1672, l. 140.
70 Pausanias, I, 38, 7.
71 G. Ekroth, op. cit., p. 298, n. 405, mentionne dans ce cas de figures héroïques qui partagent l’autel d’une divinité Sémélé et Dionysos à Erchia (LSCG 18, l. 46-48), Skiros et Athéna Skira à Athènes (LSS 19, l. 92).
72 F. de Polignac, « Rites funéraires, mariage et communauté politique. Archéologie des rites et anthropologie historique », Mètis, 11, 1996, p. 197-207, p. 200.
73 Ibid.
74 Diodore de Sicile, IV, 38, 3-39, 1, et surtout l’attestation archéologique du bûcher : N. G. Pappadakis, « Fouille de la “Pura” de l’Œta » (en grec), AD, 5, 1919, p. 25-34, p. 28-32.
75 Pausanias, X, 1, 6-7.
76 Pausanias, IX, 3, 7-8.
77 La pura B a continué à fonctionner dans la partie non remblayée de la cour méridionale jusqu’au milieu du ve siècle, alors que la pura Γ a dû cesser de fonctionner après son remblayage de la période cimonienne (479-461), lorsque la cour du Télestérion s’est étendue vers le nord, ou encore un peu plus tôt, en 490-480 si l’on se fonde sur la théorie de Shear, à savoir que le Télestérion pisistratide avait été démoli et que les travaux d’extension de sa cour avaient déjà commencé (cf. supra, n. 8).
78 Comme le suggère K. Kokkou-Vyridi, op. cit., p. 195.
79 K. Kourouniotis et I. Travlos, art. cit. (n. 55), p. 49.
80 F. de Polignac, « Repenser la “cité” ? Rituels et société en Grèce archaïque », M. H. Hansen et K. Raaf
Laub (éd.), Studies in the Ancient Greek Polis (Historia. Zeitschrift für alte Geschichte, 95), 1995, p. 7-19, p. 13. En même temps sont abandonnés différents rites héroïques et d’autres cultes de sommet.
81 F. de Polignac, « Rites funéraires, mariage et communauté politique », p. 201.
82 Ibid.