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Activités syndicales, revendicatives officielles et travail illégal de 1940 à 1944 à l’Opéra de Paris

p. 273-284

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Index géographique : France


Extrait

1« Vitrine de la République, le palais Garnier conserve aussi l’image d’un haut lieu de la collaboration1. » Dès la déclaration de guerre et plus encore sous Vichy, son activité est, de fait, directement liée aux orientations de la politique culturelle de l’État. Adjoint d’Abetz2, Karl Epting, directeur du Deutsche Institut traite directement avec Serge Lifar3, engagé sous la bannière de l’occupant. Jacques Rouché, administrateur, est confirmé par Vichy. Quand Lifar porte ostensiblement les valeurs nazies, invite Goebbels et, dans sa correspondance, revendique son antisémitisme, Rouché obéit à Vichy. « À certains artistes les relations directes avec les Allemands : Lubin, Lifar, Solange Schwartz … À Rouché et ses directeurs les négociations avec Vichy », selon les termes de Sandrine Grandgambe4.

Le spectacle et la culture dans Paris occupé

2J. Rouché applique immédiatement et à la lettre l’ordonnance allemande du 27 septembre 1940, puis le statut des juifs, y compris dans l’école

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