1 CIL, VI, 33860 (= ILS, 5913) [Rome].
2 ILAlg., II, 3, 7806 (Cuicul).
3 AE, 1924, 36 (Hippo regius).
4 Par exemple, RIB, 1151 (Corbridge) ; RIB, 1909 (Birdoswald).
5 France, 2008, p. 483-507.
6 CIL, II2/7, 97 (Obulco) : il est difficile de savoir si l’horreum mentionné dans cette inscription fragmentaire est effectivement offert par l’évergète, ou s’il n’est mentionné que dans un but topographique, pour localiser l’évergésie dans l’espace urbain. À ce sujet, voir Goffaux, 2003a, p. 225-247 [voir supra chap. VI].
7 Pour une présentation du site, Picard, 1957, p. 12-16. Par convention, j’ai choisi de citer cet auteur par son seul nom de famille, même s’il a souvent signé de son nom d’usage G. Charles-Picard.
8 M’Charek, 1985.
9 Kleinwächter, 2001, p. 151-183.
10 Picard, 1957, p. 148-156 ; Gascou, 1982 ; Pflaum, 1976, p. 158 ; Kleinwächter, 2001, p. 153-161.
11 AE, 1959, 172.
12 Picard, 1946-1949, p. 224; Picard, 1957, p. 77 et 122.
13 Ibid., p. 77 et 111.
14 Martin, 1987, p. 157-158, no 58. À noter que la datation par la seule mention du quatorzième consulat est par contre très rare : la seule autre attestation provient de Thrace (IGR, I, 781).
15 Ibid, p. 31.
16 L’examen des photographies ne permet pas de suivre sans réserve la lecture de G. Picard pour les deux affranchis de la ligne 6. On notera aussi que certains idionymes sont suivis d’un nom au génitif sans plus de précision. L’objet de cette contribution n’étant pas le statut des membres de la iuuentus, je n’ai pas poussé plus loin ces questions, qui mériteraient une reprise à partir d’une relecture de la pierre.
17 Masson, 1977, p. 307-313 ; M’Charek, 1985, p. 143-165.
18 L’idée de iuuenes rassemblant une forme de « jeunesse dorée » des cités n’est donc pas de mise, comme l’a bien montré Jacques, 1980, p. 217-230.
19 La mention du seul consulat pourrait s’expliquer par cette volonté de datation. Martin, 1987, p. 191.
20 Picard, 1957, p. 77-147.
21 G. Picard a eu accès à la thèse non soutenue de P. Ginestet, que l’auteur a finalement reprise, soutenue et publiée en 1991. Sur cette grande distinction, voir Picard, 1957, p. 93-104.
22 Ginestet, 1991, p. 122-123, 126, et p. 159-168.
23 Ibid., p. 101-104.
24 Tacite, Ann., III, 43; Hist., I, 68; II, 12; III, 5; IV, 14.
25 Jaczynowska, 1978, p. 30-33. Dans le cas de Mactar, l’explication de Ginestet, qui propose un service en principe obligatoire, mais dont bien des jeunes se dispensent parce qu’« ils ne sont pas exaltés par l’idée de consacrer leur jeunesse à construire des greniers pour l’annone militaire, et [que] ce sont évidemment les fils de notables qui peuvent se permettre le plus facilement d’enfreindre la loi » (Ginestet, 1991, p. 126), est irrecevable.
26 Sur ce sujet, voir Jacques, 1980.
27 Rostovtseff, 1988, p. 89, 92, et 108 ; Picard, 1957, p. 81-87 ; Jacques, 1980, p. 229 ; Ginestet, 1991, p. 159-168.
28 Brélaz, 2006, p. 183-186.
29 Jaczynowska, 1978, p. 48-54.
30 AE, 1928, 28. Leschi, 1957b, p. 349-360.
31 Pflaum, 1940, p. 214-219.
32 Suétone, Aug., 49, 3.
33 Picard, 1957, p. 87; Jaczynowska, 1978, p. 62-63; Jacques, 1980, p. 227; Ginestet, 1991, p. 114-115.
34 Kolb, 2000, p. 271-273.
35 Picard, 1987, p. 87.
36 Stace, Silves, IV, 9, 16-17. Bérard, 1984, p. 259-324.
37 Picard, 1957, p. 88.
38 Le Roux, 1995a, p. 415-421 ; Roth, 1999, p. 267 ; Kehne, 2007, p. 323-338.
39 Kolb, 2002, p. 165-166.
40 Ginestet, 1991, p. 166.
41 CIL, XIII, 4131 (= ILS, 7056).
42 Ruggiero, 1895, III, s. u. farabur ?, p. 36 ; Frey et al., 1995, p. 24 ; Bouet, 1999, p. 479-480. À noter que Ginestet, 1991, cite plusieurs fois l’inscription, et l’interprète tantôt comme un grenier (p. 118, 126, 166), tantôt comme une tour de guet (p. 188).
43 Le néo-punique est encore utilisé tout au long du Ier siècle, voire même au iie siècle (Février, Fantar, 1963-1964, p. 45-59), et le choix du latin pour l’inscription des iuuenes est par là même révélateur, tout comme le martelage de la première ligne. en effet, le martelage des inscriptions de Domitien est loin d’être systématique, même s’il est plus fréquemment attesté pour les inscriptions gravées après 85. Martin, 1987, p. 201-202.
44 Picard, 1957, p. 85-86. On note que le culte de Mars chez les iuuenes n’est attesté qu’à Mactar, et sur trois tessères italiennes (Jaczynowska, 1978, p. 57), alors que d’autres divinités sont bien plus honorées, comme Hercule ou Jupiter. Cette faible présence nous incite encore plus à nous garder de voir dans la iuuentus une forme de milice.
45 Jaczynowska, 1978, p. 55-59 ; Ginestet, 1991, p. 166-167.
46 Tran, 2006; Diosono, 2007.
47 Lézine, 1968, p. 169-175 ; Duval, 1973, p. 107-121. Réponse de G. Picard et débat avec N. Duval dans Bulletin archéologique du comité des travaux historiques et scientifiques, fascicule B : Afrique du Nord, 12-14, 1976-1978, p. 231-238.
48 Picard, 1957, p. 96-147. À noter que l’édifice avait d’abord été interprété comme une basilique funéraire, puis comme un gymnase. Picard, 1945, p. 185-212 ; Picard, 1946-1949, p. 688.
49 Picard, 1957, p. 110-111.
50 Ibid., p. 130-136.
51 Romanelli, 1964, p. 11-17.
52 Gros, 1996, p. 383-384.
53 Je reprends ici la dernière chronologie proposée par G. Picard dans son débat avec N. Duval, en 1976, dans Bulletin archéologique du comité des travaux historiques et scientifiques, fascicule B : Afrique du Nord, 12-14, 1976-1978, p. 231-232, qui corrige très légèrement celle proposée en 1957 (Picard, 1957, p. 128-130).
54 Ibid., p. 109-115 ; Duval, 1973, p. 116-119.
55 Picard, 1957, p. 98-103.
56 Ibid., p. 128.
57 Les deux chronologies correspondent aux deux états de la réflexion de G. Picard (1957 et 1976).
58 Picard, 1957, p. 112.
59 Ibid., p. 112. Ces thermes sont très mal connus (« il n’est pas utile de décrire en détail ces thermes assez confus et plusieurs fois remaniés », ibid., p. 122) et leur datation, absolue et relative, confuse.
60 De l’examen de l’iconographie associée à Mars dans le monde romain, il apparaît que le type du dieu casqué, en armure, appuyé d’une main levée sur une lance et de l’autre sur un bouclier est évidemment très courant ; l’association avec un trophée est beaucoup plus rare et surtout, de manière générale, c’est presque toujours la main droite qui est levée et tient la lance. Pour une analyse détaillée, voir Simon, Bauchhenss, 1984, s.u. Mars, p. 505-580.
61 Duval, 1973, p. 113-121.
62 Picard, 1957, p. 136-146.
63 Duval, Duval, 1972, p. 675-719 ; Duval, 1972, p. 133-172 ; Duval, 1976, p. 929-959 ; Nestori, 1980-1982, p. 313-323.
64 Duval, 1979, p. 1015-1019.
65 Picard, 1957, p. 120-122 et 136-137.
66 Cette utilité publique n’implique pas que la iuuentus ait été une milice : il en va de même pour les dendrophores, qui n’étaient sans doute pas non plus des pompiers. C’est leur participation au culte public de Cybèle qui leur assurait certainement une place à part dans la cité. À ce sujet, Goffaux, 2008, p. 53-54 [voir supra chap. XI].
67 Khanoussi, Maurin, 2000, no 23, p. 59-62 (= ILAfr., 558).
68 Pour une étude du dossier complet, Saint-Amans, 2004, p. 287-298.
69 Khanoussi, Maurin, 2000, no 33, p. 90-92.
70 Beschaouch, 1968, nos 1 et 2, p. 167-173.
71 CIL, VIII, 23399 (= ILS, 3362); Ben Abdallah, 1986, no 99, p. 42-43.
72 Kleinwächter, 2001, p. 171-173.
73 Picard, 1957, p. 49 ; M’Charek, 1982, p. 123.
74 Picard, 1946-1949, p. 683-685 ; une photographie est disponible dans Picard, 1957, pl. XI, b.
75 M’Charek, 1982, p. 123, parle de 25 à 30 personnages – en s’en tenant sans doute aux seuls noms lisibles.
76 AE, 1967, 572a.
77 AE, 2004, 1685.
78 CIL, VIII, 21285 (= IAM, II, 2, 377).
79 ILAlg., I, 1987.
80 Ainsi, le théâtre de Thugga était muni de basilicae, qu’il faut sans doute assimiler aux grandes salles que C. Courtois nomme foyers (Courtois, 1989, p. 100-101 ou 195-197). Des basilicae pouvaient servir d’annexe à un temple (CIL, VIII, 12006 à Vazi Sarra), à un macellum (CIL, IX, 3162 à Corfinium), et peut-être à des thermes (RIB, 605 [Lancaster]).
81 CIL, VI, 30973.
82 Pavolini, 1993, s.u. Basilica Hilariana, p. 175-176.
83 La découverte tardive de l’inscription explique qu’elle n’a pu être intégrée dans le volume des Inscriptions latines de l’Algérie, publié en 1922. Comme elle a alors échappé à la vigilance des rédacteurs de l’Année épigraphique, la seule édition du texte dont nous disposions se trouve dans le court article rédigé par E. Albertini (1925, p. 283-292).
84 Sur l’histoire de Madaure, voir Gsell, Joly, 1922, p. 5-54.
85 L’homonymie ne repose que sur des corrections de lecture des gentilices dans les deux autres inscriptions (ILAlg., I, 2053 et 2060) ; quant au critère paléographique, il ne peut être validé en l’absence de photographie de l’inscription.
86 Albertini, 1925, p. 283-292 ; Albertini, 1927, p. 188-193.
87 Duval, Duval, 1972, p. 698.
88 Albertini, 1927, p. 191-193.
89 Ibid., p. 189-190.
90 Bollmann, 1998, A 70 (Carsulae), A 71 (ocriculum), A 76 (rusellae).
91 TIL, s. v. horrea.
92 Dig., XXXIII, 9, 3, 11 (Ulpien).
93 Columelle, I, 6, 7.
94 Pline, HN, XVIII, 11.
95 Apulée, Métamorphoses, V, 2.
96 Ibid., VIII, 22 et 28.
97 Ibid., III, 28 et IV, 18.
98 Harrison, 2000, p. 2-3.
99 Lancel, 1985, p. 161-182.
100 Camodeca, 1999a, tab. 45 ou 52 : on y voit que les horrea Bassiana publica sont subdivisés en pièces louées à l’unité (horreum au singulier). Qu’il s’agisse de grands entrepôts publics n’enlève en rien la pertinence du parallèle pour l’édifice collégial de Mactar.
101 Goffaux, 2008 [voir supra chap. XI].
1 Paru dans J. Arce et B. Goffaux (éd.), Horrea d’Hispanie et de la Méditerranée romaine, Madrid, 2011, p. 97-116 (AE, 2011, 1545).