Les leçons de la défaite française en Nouvelle-France
p. 33-40
Texte intégral
1La défaite de l’armée française en Nouvelle-France lors de la guerre de Sept Ans n’est pas une surprise puisque des lacunes sont liées à l’amorce et à la conduite de la guerre. En fait, la France peine à anticiper le caractère particulier du conflit qui se dessine et à adopter une stratégie diplomatique et militaire viable, lui permettant de consacrer les ressources nécessaires à la défense de ses intérêts coloniaux en sol nord-américain. Bien que les premiers affrontements, à l’avantage de son armée, laissent la France espérer un dénouement heureux, la série de victoires britanniques qui s’ouvre en 1758 est en bonne partie le fruit de ces lacunes.
2À la base de celles-ci figure la perception de la Nouvelle-France par les autorités politiques et militaires françaises, aux yeux desquelles la colonie est un territoire lointain et peu rentable. Cette perception dicte bien des décisions prises à Versailles ou sur le champ de bataille lorsque vient le temps de défendre la Nouvelle-France. De ces décisions, il est possible de tirer deux leçons qui relèvent l’une du gouvernement et l’autre de la stratégie militaire.
Première leçon : anticiper la guerre et son champ de bataille
3Lorsqu’elle commence officiellement en 1756, la guerre de Sept Ans est déjà bien amorcée en Amérique, où ses prémices se sont manifestées dès 1754. Pour la première fois, la guerre n’éclate pas sur le continent européen, même si elle s’y propage rapidement. Aux habituelles ambitions territoriales et querelles liées aux crises de succession s’ajoute une nouvelle cause de guerre : l’expansion coloniale et maritime. Les colonies et la mer sont en effet deux thèmes forts de la guerre de Sept Ans. Cependant, pour une France presque isolée d’un point de vue diplomatique, le continent européen occupe le cœur des préoccupations et les possessions outre-mer sont reléguées au second plan.
4Livrée sur plusieurs continents, la guerre de Sept Ans est largement navale et axée sur la domination des mers, un attribut jouant nettement contre la France. Au sujet de la place occupée par la mer dans l’histoire de France, l’historien Fernand Braudel note que « de nombreux épisodes glorieux mis à part, l’œuvre française sur les mers [n’est guère] à la hauteur des aventures […] menées sur l’élément solide. Il y a déséquilibre. Coincée entre la mer et la terre, la France penche vers cette dernière1 ». Deux raisons expliquent ce déséquilibre : sa localisation et sa taille en font naturellement une grande puissance terrestre, et elle a rarement eu des incitatifs économiques à explorer outre-mer afin d’y exploiter des possessions et des marchés.
5Quelles qu’en soient les raisons, les autorités françaises se sont bien peu intéressées au développement maritime. Cette indifférence les a menées, à quelques exceptions près, à négliger leurs responsabilités navales et coloniales en ce qui a trait à l’attribution de budgets de défense et à l’adoption d’une stratégie militaire. Pour paraphraser Louis XIV : si la France sait conquérir outre-mer, il lui manque les outils pour conserver ses acquis2. Consciente de cet état, elle a toujours pris soin de neutraliser les menaces maritimes en nouant des alliances pour pallier ses lacunes sur mer. En temps de guerre, la principale mission de la flotte française est moins de pourchasser et détruire l’ennemi que d’éviter tout risque de destruction.
6Cette fois, la France échoue à prendre les mesures nécessaires pour parer les hostilités à venir et à faire des concessions diplomatiques pour les éviter. Il est pourtant évident qu’elle dépendra de sa flotte en cas de guerre contre la Grande-Bretagne. La situation est d’autant plus critique que la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748) a décimé la flotte française. Alors même que soufflent les vents de la guerre, et malgré un timide programme de reconstruction, la marine française ne représente qu’une faible part de la marine britannique3. De plus, une majorité de navires opérationnels manque de marins et d’équipements.
7L’attitude de la France envers sa marine laisse entrevoir l’intérêt plutôt ambivalent qu’elle porte à ses possessions coloniales, car les deux éléments – marine et colonies – sont intimement liés, l’un dépendant de l’autre pour se développer et se défendre. Au sujet de la politique coloniale s’affrontent ce que l’historien Guy Frégault nomme la petite et la grande France, la première prônant une politique résolument continentaliste et la seconde une politique globale et mondiale. Le duc de Choiseul, secrétaire d’État des Affaires étrangères est continentaliste et croit que les colonies existent essentiellement en tant que soutiens commerciaux pour leur métropole et non en tant que territoires à développer.
8La colonie parfaite est celle dont la production diffère le plus de celle de la métropole. Dans cet esprit, les lucratives Antilles comptent bien plus que la Nouvelle-France qui tarde à se démarquer positivement. Sa production tient essentiellement aux pêcheries, au bois, aux céréales et au déclinant commerce de la fourrure. Son rendement pèse bien peu dans la balance par rapport au coût d’administration et de défense qu’elle génère. Pour sa mère patrie, la Nouvelle-France est un fardeau économique dont la raison d’être n’est que stratégique.
9À l’opposé, les partisans d’une France plus moderne affirment qu’un grand État a besoin de colonies et de leurs richesses pour rayonner, que ces richesses découlent du commerce et que l’intensité de ce commerce est directement liée aux dimensions de la base coloniale. Ainsi, la valeur de la Nouvelle-France tient au fait que son territoire et son économie sont encore en développement et qu’elle est la clef de voûte de l’Amérique française : si elle tombe, tomberont avec elle les autres possessions françaises sur le continent américain4. La France ne peut donc se permettre autant d’indifférence envers ses colonies et le commerce qu’elles suscitent.
10Cette vision est également celle du ministre britannique de la Guerre, William Pitt, incarnation de la grande Angleterre, à la différence que Pitt représente et exerce le pouvoir dans son pays. Dans son esprit, le véritable enjeu de la guerre est la destruction complète de la puissance coloniale et maritime de la France et le but ultime en est la conquête de la Nouvelle-France. Pitt voit dans la prise de la colonie la garantie de la sécurité de l’Amérique britannique et de son épanouissement normal. Une fois conquise, la Nouvelle-France contribuera à accroître la puissance de la Grande-Bretagne, notamment son commerce et sa navigation, et indemnisera la nation des dépenses considérables faites pour cette guerre. Pitt mettra tout en œuvre pour atteindre ses objectifs.
11Jusqu’en 1758, en Nouvelle-France, les efforts de la marine française sont à la fois louables et récompensés. La France fait même mieux que résister. Toutefois, compte tenu de la disproportion des ressources navales des deux belligérants, la durée des hostilités doit être brève, sinon la balance penchera inévitablement en faveur des Britanniques. C’est d’ailleurs ce qui finit par se produire. La perte de Louisbourg et les difficultés croissantes pour constituer une flotte, aussi petite soit-elle, accentuent l’enlisement du Canada, dont l’économie n’est tout simplement plus capable de supporter la guerre. De son côté, Pitt fait voter un budget fort ambitieux afin de porter le coup fatal. Résultat : une supériorité navale indiscutable, une intense activité économique permettant de financer une guerre extrêmement coûteuse et une industrie lourde capable de produire les instruments de la victoire5. Le déséquilibre des forces en présence va dès lors en s’accentuant.
12À l’aube de la campagne de 1759, ses difficultés financières convainquent la France de se résigner à laisser la menace britannique se déployer contre ses territoires d’outre-mer et ses intérêts commerciaux, à l’exception de la Martinique où elle envoie une flotte en renfort. À ses commandants au Canada, les marquis de Montcalm et de Vaudreuil, elle demande de « conserver du moins une portion suffisante de cette colonie, et de [s’y] maintenir pour pouvoir se promettre d’en recouvrer la totalité à la paix6 ». En définitive, la France laisse Pitt maître du champ de bataille qu’il a choisi. Elle entreprend toutefois de tout sauver sur un autre terrain : la guerre, qui ne peut être gagnée ni sur mer ni en Amérique, doit l’être en Europe. Comme à son habitude, la France tente d’obtenir une monnaie d’échange permettant la restauration de la situation géopolitique d’avant-guerre. Pour ce faire, comme le Hanovre convoité semble être à oublier, elle entend dégager toutes les parties de l’empire français en frappant à la tête de l’empire rival. En attaquant directement les îles britanniques, la France espère causer la panique dans les milieux financiers et politiques de l’adversaire et, ainsi, acquérir une position de force pour négocier la paix. Mais « l’expédition particulière » tourne court et avorte. Les Britanniques règnent sur mer et outre-mer alors que la France navigue en eaux troubles en Europe.
Seconde leçon : éviter la fragmentation du commandement et des troupes
13En plus d’être un objectif secondaire pour les autorités françaises, la défense de la Nouvelle-France est de surcroît compliquée par le système de commandement adopté. Recevant des instructions fermes et explicites relatives à l’exercice de son titre de commandant des troupes de terre en Amérique à partir de 1755, le marquis de Montcalm prend rapidement conscience des limites de son pouvoir : « ce sera au gouverneur général, [le marquis de Vaudreuil], à tout régler et à tout ordonner pour les opérations militaires. [Montcalm] sera tenu de les exécuter tel [qu’elles auront été] ordonnées7. » Bref, Montcalm dirige essentiellement les troupes de terre et reste soumis à l’autorité supérieure de Vaudreuil. Afin d’éviter toute mésentente, il est clairement demandé à Montcalm de
« non seulement éviter avec soin tout ce qui pourrait occasionner la moindre altercation entre lui et le sieur de Vaudreuil, mais encore d’employer toute son attention à établir et à maintenir la bonne intelligence, qui est nécessaire entre eux pour le succès des opérations […]. Il doit être également attentif à mettre tout en usage pour que les troupes de terre vivent en bonne union avec les troupes de la colonie8 ».
14Ce faisant, Versailles souhaite éviter les risques liés à la fragmentation du commandement, mais échoue. Le marquis de Vaudreuil, qui n’a pas le profil du militaire aguerri, n’arrive pas à s’imposer. Par conséquent, le système et la structure de commandement s’effondrent très rapidement, et s’ensuit un désordre sur le terrain.
15Les lacunes et l’incompatibilité des deux commandants ont tôt fait de semer la discorde au sein des troupes chargées de défendre la Nouvelle-France. De surcroît, la nature hétéroclite des troupes – armée régulière, troupes de la Marine, milice canadienne et alliés amérindiens – et la variété de leurs motivations à combattre compliquent la situation. Quelques semaines après son arrivée, Montcalm fait fi de la bonne entente demandée et émet une opinion corrosive à propos des officiers canadiens :
« Mercier est un ignorant et un homme faible, Saint-Luc, un fanfaron et un bavard, Montigny, admirable, mais un pillard, […] Marin, brave, mais sot ; tout le reste ne vaut pas la peine d’en parler9. »
16Les propos de Montcalm concernant le gouverneur Vaudreuil, souvent émis publiquement, sont également teintés d’un profond mépris, et les répliques de ce dernier ont sensiblement le même ton. Même les victoires attisent les tensions, chacun s’en appropriant le mérite. Une telle attitude divise les rangs en opposant les troupes régulières aux troupes canadiennes, fissurant la coordination et gênant l’effort de guerre. Versailles, pourtant au fait du climat malsain qui règne au sein de l’unité de commandement, refuse en 1758 la demande de Montcalm, qui réclame son retour en France, et lui accorde plutôt le titre de lieutenant général et l’indépendance militaire par rapport à Vaudreuil. La discorde survit cependant à cette nomination. Seule la prise de commandement par le chevalier de Lévis apaise les tensions, mais c’est trop peu, trop tard.
17Parmi les sujets de mésentente liés à la défense de la colonie, notons le débat stratégique sur la façon de faire la guerre. Les officiers des bataillons réguliers, habitués des affrontements à l’européenne, sont convaincus du bien-fondé de cette pratique et tentent de l’implanter en Nouvelle-France, malgré la différence de culture et d’environnement. Les officiers des troupes de la Marine et les miliciens, quant à eux, croient en leurs techniques de combat adaptées au terrain, désignées sous le nom de « guerre à la canadienne » ou « petite guerre ». De cette façon de combattre, Bougainville écrit :
« Jamais encore avant 1755 on n’avait fait la guerre en Canada […]. Partir de Montréal avec un détachement, s’en aller à travers le bois, faire quelques chevelures, revenir à toutes jambes quand on avait frappé, voilà ce qu’on appelait guerre, campagne, succès, victoire […]. Maintenant, la guerre s’établit ici sur le pied européen. Des projets de campagne, des armées, de l’artillerie, des sièges, des batailles. Il ne s’agit plus ici de faire un coup, mais de conquérir ou d’être conquis10. »
18Bref, les Français sont convaincus que, pour une première fois et avec eux, ce sera la guerre, alors que les Canadiens croient qu’ils la font avec succès depuis deux siècles pour défendre leur colonie.
19L’approche de la guerre en Amérique ne peut pas se contenter de calquer la guerre à l’européenne, car tout y est différent : le climat y est plus vigoureux, le territoire à défendre bien plus vaste, les moyens de communication moins efficaces, la population moins dense et le nombre de pôles urbains moins élevé11. À ces éléments qui font de la Nouvelle-France un théâtre d’opérations unique, il faut ajouter un point important : la friabilité et la fragilité d’une importante partie du noyau des combattants. Les Amérindiens combattent au gré des alliances et des augures, alors que les miliciens prennent massivement les armes pour combattre et résister, mais manquent de formation pour y exceller. Les autorités militaires ont le défi de concilier l’expérience de la guerre à l’européenne avec les facteurs géographiques et humains du contexte local, mais n’y parviennent pas.
20En toute logique, les marquis de Vaudreuil et de Montcalm élaborent deux stratégies opposées sur la foi de leurs expériences respectives. Vaudreuil propose une approche offensive dont le mot d’ordre est résister, résister en exerçant une pression constante sur les Britanniques et leurs alliés américains, sur leurs forts et leurs frontières. C’est la théorie des lignes étendues, mais susceptibles de se contracter au besoin. Montcalm, pour qui cette façon de faire la guerre peut, tout au plus, gêner l’ennemi, préconise une approche défensive dont la priorité serait de créer un périmètre restreint au contour rigide, c’est-à-dire de concentrer les forces pour défendre essentiellement la vallée du Saint-Laurent, soit Montréal et surtout Québec. Il admet l’apport de la petite guerre, mais estime qu’elle doit s’articuler avec les grandes opérations et se faire au seul bénéfice de ces dernières.
21En définitive, Vaudreuil souhaite résister pour sauver l’ensemble de sa colonie, alors que Montcalm épouse une logique de retranchement dans l’espoir que la paix conserve à la France le cœur de la colonie. Versailles tranche enfin : l’option de Montcalm s’impose. Sans les secours de la métropole, la colonie, épuisée et ruinée par des années de guerre, n’a plus la capacité de soutenir de vastes offensives. Dès lors, à vouloir tout conserver, il y a le risque de tout perdre.
22Graduellement, la guerre change d’échelle. Une augmentation de la taille des engagements est perceptible, bien qu’ils demeurent modestes en regard de ce qui se déroule en Europe, et des unités sont créées au sein des troupes canadiennes. Afin d’utiliser au mieux la main-d’œuvre disponible dans la colonie, à un moment où la supériorité qualitative et quantitative de l’ennemi est évidente, Montcalm décide d’intégrer des miliciens dans les rangs des bataillons réguliers. Cette décision va à l’encontre d’un conseil que lui avait donné, auparavant, l’aide-major général des troupes françaises au Canada, le chevalier de Montreuil :
« Ne vous en rapportez jamais qu’aux troupes de terre pour une expédition, mais aux Canadiens et sauvages pour inquiéter les ennemis […]. Le Canadien […] est fort propre pour la petite guerre, très brave derrière un arbre, et fort timide lorsqu’il est à découvert12. »
23La décision de Montcalm affaiblit les troupes, les miliciens ne sachant pas exceller dans l’organisation stricte et ordonnée de l’infanterie de ligne et n’étant plus disponibles pour harceler les Britanniques.
24La bataille à l’européenne, anticipée par le marquis de Montcalm, lui est finalement livrée sur les hauteurs de Québec par un James Wolfe désespéré et hasardeux, qui parie que l’effet de surprise et la grande qualité de ses soldats lui assureront la victoire. Montcalm réagit toutefois en commandant plus désespéré encore et attaque avec précipitation, dans un désordre complet. La défaite est cinglante. Le terme « précipitation », pourtant à l’encontre de toute logique militaire, est également accolé à la reddition de la ville, signée quelques jours plus tard, au grand dam du chevalier de Lévis, prêt à la riposte.
25Avec la reddition de Québec, le lien essentiel et vital qui relie les troupes à l’Europe se brise. La guerre en Amérique est perdue. La bataille de Sainte-Foy, l’année suivante, redonne espoir un temps, mais elle s’avère n’être que le dernier soubresaut d’une colonie épuisée et privée des secours de sa métropole. Plus que jamais, la paix est seule susceptible de préserver l’intégrité des frontières. L’aboutissement des négociations du traité de Paris scelle définitivement le sort de la Nouvelle-France. En toute logique avec leur politique coloniale – politique commerciale et non impériale –, les autorités françaises cèdent le Canada, dont elles remettaient en cause la pertinence depuis quelques années déjà. Ce doute a d’ailleurs teinté la conduite de la guerre, au point d’en laisser présager le dénouement.
Notes de bas de page
1 Braudel F., L’identité de la France, Espace et histoire, Paris, Arthaud/Flammarion, 1986, p. 292.
2 Brecher F. W., Losing a Continent, France’s North American Policy, 1753-1763, Londres, Greenwood Press, 1998, p. 128-129.
3 En juin 1757, la marine britannique possède 66 navires de ligne contre 42 pour son pendant français. Les Britanniques mettent 11 autres navires à l’eau dans les mois qui suivent et 18 navires additionnels sont toujours en construction à la fin de l’année. La taille des effectifs de la marine britannique, 60 000 hommes, rend possible une telle production. Par comparaison, la marine française compte 35 000 hommes.
4 Frégault G., La guerre de la Conquête, 1754-1760, Montréal, Fides, [1955], 2011, p. 319-320.
5 Ibid., p. 282.
6 Lettres de la cour de Versailles au baron de Dieskau, au marquis de Montcalm et au chevalier de Lévis, publié sous la direction de H.-R. Casgrain Québec, L.-J. Demers & Frère, coll. « Manuscrits du maréchal de Lévis ; 3 », 1890, p. 167.
7 Ibid., p. 41.
8 Ibid, p. 42-43.
9 Lettres du marquis de Montcalm au chevalier de Lévis, publiées sous la direction de l’abbé H.-R. Casgrain, Québec, L. J. Demers & Frère, coll. « Manuscrits du maréchal de Lévis, 6 », 1894, p. 35.
10 Bougainville L.-A. de, Écrits sur le Canada, Mémoires. Journal. Lettres, Sillery, Septentrion, 2003, p. 294.
11 Fonck B., « “Joindre au système de tactique d’Europe l’usage à faire des Sauvages” : le commandement des armées françaises en Nouvelle-France », L. Veyssière et B. Fonck (dir.), La guerre de Sept Ans en Nouvelle-France, Paris, PUPS, 2011, p. 157-160.
12 Ibid., p. 161.
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