1 Archives historiques du Groupe Crédit Agricole SA, fonds du Crédit lyonnais, DEEF 45636 (1), rapport annuel de la maison Olida, exercice 1944, p. 4.
2 Mis en œuvre à partir de mars et surtout d’avril 1944, ce plan allié, dit Transportation Plan, avait pour principal objectif de ralentir l’acheminement de troupes et de matériel allemands en Normandie après le débarquement. Avant cette date, les bombardements alliés ont surtout concerné l’ouest et le nord de la France, ainsi que la région parisienne. La stratégie alliée de bombardement de la France a été analysée dans plusieurs ouvrages récents. Voir : A. Knapp, Les Français sous les bombes alliées 1940-1945, Paris, Tallandier, 2014 et M. Schmiedel, « Sous cette pluie de fer ». Luftkrieg und Gesellschaft in Frankreich, Francfort-sur-le-Main, Franz Steiner Verlag, 2013. Voir également le documentaire de 90 minutes La France sous les bombes alliées réalisé par Emmanuel Blanchard, Catherine Monfajon et Patrice Salinié diffusé sur France 3 le 12 mai 2014. Afin de replacer les bombardements sur la France dans un cadre plus large : C. Baldoli, A. Knapp et R. Overy (dir.), Bombing, States and Peoples in Western Europe 1940-1945, Londres et New York, Continuum, 2011 et R. Overy, Sous les bombes. Nouvelle histoire de la guerre aérienne. 1939-1945, Paris, Flammarion, 2014.
3 Voir B. Benoit, « Le bombardement de Lyon », Les bombardements alliés sur la France durant la Seconde Guerre mondiale : stratégies, bilans matériels et humains, Cahiers du CEHD, no 37, 2009, p. 163-177.
4 La préfecture, la mairie centrale et les mairies des arrondissements concernés.
5 Essentiellement le Secours national et la Croix-Rouge française.
6 Dans le prolongement du travail publié par L. Capdevilla et D. Voldman, Nos morts. Les sociétés occidentales face aux tués de la guerre, Paris, Payot, 2002.
7 Voir C. Zalc, T. Bruttmann, I. Ermakoff et N. Mariot (dir.), Pour une micro-histoire de la Shoah, Paris, Seuil, 2012, en particulier l’introduction rédigée par les quatre directeurs du volume « Changer d’échelle pour renouveler l’histoire de la Shoah », p. 11-15.
8 Archives départementales du Rhône (ADR), 130W6, dommages de guerre et reconstitution immédiate des entreprises industrielles, commerciales ou artisanales partiellement ou totalement détruites par suite d’actes de guerre 1944-1946, Olida.
9 Ce témoignage est conservé au Centre d’histoire de la résistance et de la déportation de Lyon (CHRD). Notons qu’Irène Jacquier, toujours en vie, a une nouvelle fois témoigné le 26 mai 2004, au moment du soixantième anniversaire, pour le quotidien Le Progrès. D’autres témoignages de rescapés du bombardement ont été récemment publiés dans 1939-1945. Témoignages. Rhône, Ain, Jura et région, Lyon, Le Progrès éditions, 2012.
10 Rue Chevreul, rue Bancel, rue de Marseille, rue Jaboulay, rue Béchevelin, etc.
11 Les bombes occasionnent d’importants dégâts route de Vienne. On relève en particulier des morts à l’asile Saint-Jean-de-Dieu et d’autres à la clinique psychiatrique Saint-Vincent-de-Paul.
12 Le quartier de Vaise a été très sévèrement touché. Le versant ouest de la colline de La Croix-Rousse, en face de Vaise, a également reçu des bombes.
13 Le quartier voisin des États-Unis a reçu des bombes dans la nuit du 25 au 26 mars 1944.
14 Dans les semaines qui précèdent le 26 mai, des bombardements ciblés ont touché Vénissieux, Villeurbanne, Bron, Saint-Priest, Saint-Fons, etc.
15 Il semble cependant que les habitants du quartier n’avaient pas eu accès à l’abri. Les victimes se trouvaient donc probablement toutes dans l’usine au moment de l’alerte.
16 Ancienne usine de la maison Loste rachetée par Olida en 1928.
17 [www.amicale-adao.com], consulté le 15 octobre 2014, site en migration.
18 Ce dépôt, situé non loin de l’usine, est l’un des six dépôts mortuaires ouverts dans les quartiers sinistrés à la suite du bombardement.
19 Cette liste de cinq pages, non datée et non cotée, n’a pas été retrouvée aux Archives municipales de Lyon.
20 On sait, grâce aux actes de décès, que sept d’entre eux ne se trouvaient pas dans l’abri. On peut supposer que Filippo Ferrari, Italien de 74 ans décédé à la clinique de Trarieux mais dont le corps a ensuite été amené à Notre-Dame-des-Anges, ne s’y trouvait pas non plus.
21 Elle est ravitaillée par les abattoirs tout proches. Voir M. Rachline, La saga Olida, Paris, Albin Michel, 1991.
22 Archives nationales, Pierrefitte-sur-Seine (AN), F1a 3893, MMLA Rhône industrie Olida 1.
23 Consultable en ligne sur le site des archives municipales de Lyon, [www.fondsenligne.archives-lyon.fr/ac69v2/genealogie.php?mode=1].
24 Le nom de leur entreprise ne figure pas sur l’acte mais leur patron a fait paraître un avis de décès dans Le Nouvelliste.
25 Au total, ce sont onze des dix-sept victimes dont les noms sont gravés sur cette plaque commémorant les morts de la guerre 1939-1945 qui sont décédées dans l’abri Olida, sachant que l’une d’entre elles, Francine Malatier, travaillait comme salariée chez Olida et a donc son nom sur les deux plaques.
26 G. Gilonne, Lyon de guerre, Lyon, Bascou Frères, 1945, p. 31. On sait peu de chose sur l’auteur, si ce n’est qu’il a été chef de manipulation et d’impression dans une entreprise de soierie et a écrit des ouvrages sur la technique de la soierie.
27 ADR, 3959W79, bombardements sur Lyon et sa région durant l’année 1944.
28 Archives municipales de Lyon (AML), 1911W6, cimetières de Lyon : victimes du bombardement du 26 mai 1944.
29 Il y en a eu au moins au siège de la Gestapo, situé dans les locaux de l’École de santé militaire, et au Parc d’artillerie. Le registre des tombes allemandes au cimetière de La Croix-Rousse a été conservé, mais la mention de la seule date d’inhumation ne permet pas de déterminer qui a été victime du bombardement ; AML, 1911W6, cimetière de La Croix-Rousse, registre des tombes militaires.
30 Certaines victimes ont en outre été inhumées sous une fausse identité. C’est le cas du syndicaliste résistant Marius Vivier-Merle qui a trouvé la mort avec au moins treize autres personnes dans l’abri du 7 rue du Général Miribel, dans le 7e arrondissement.
31 Le 2 juin 1944, le directeur du service des recherches de la Croix-Rouge française transmet une liste de 28 disparus à la mairie de Lyon. Le lendemain, le maire fait insérer un communiqué dans lequel il demande aux Lyonnais de communiquer des renseignements sur les victimes présumées encore ensevelies sous les décombres ; AML, 1127WP009, organisation de la Défense passive.
32 Dans le 7e arrondissement, outre les décès de nombreux déportés, six décès de victimes du bombardement ont été déclarés par la voie judiciaire entre 1946 et 1954.
33 On notera que leur nom apparaît après celui des hommes sur la plaque commémorative.
34 Parmi eux, cinq comptables et aides-comptables, une téléphoniste et cinq dactylos et sténo-dactylos.
35 Cette information figure dans les déclarations de succession des deux époux ; ADR, 3Q32/1889, Lyon succession 2, 28 août 1945, no 1595, Maria et 3Q32/1890, 11 septembre 1945, no 1672, Camille.
36 D’après son témoignage, Irène Nardonne a été transportée à l’hôpital militaire Desgenettes, alors situé sur les quais du Rhône (actuel quai Gailleton), dans un camion de la Croix-Rouge. Elle n’a donc pas reçu la visite du maréchal Pétain qui s’est rendu au chevet des blessés soignés à l’hôpital Grange-Blanche lors de sa visite du 5 juin, veille du débarquement. Souffrant d’une blessure à la tête, elle a semble-t-il été trépanée et a pu sortir de l’hôpital douze jours après le bombardement. Ces précisions ont pu être apportées grâce à une liste des blessés soignés dans les différents hôpitaux de Lyon à la suite du bombardement conservée aux Archives départementales du Rhône sous la cote 3958W79.
37 Elle souffre d’une commotion cérébrale grave et d’une fracture de la jambe gauche.
38 Entretien du 17 septembre 2014 au domicile de Raymond Drevet, Lyon 7e.
39 Il se trouvait alors chez ses grands-parents paternels à Pont-de-Bauvoisin en Savoie. Alors que les évacuations étaient fortement encouragées depuis des semaines, le 12 mai 1944, le conseil municipal de Lyon a déclaré obligatoire l’évacuation des enfants de 6 à 14 ans habitant dans les secteurs menacés. Les parents devaient les placer en dehors de Lyon, dans de la famille ou chez des amis, ou les confier à des œuvres telles que Le Berger de Lyon ou l’œuvre de solidarité scolaire ou encore au Bureau de la main-d’œuvre agricole qui se chargeaient de trouver des familles d’accueil en milieu rural (dans le Rhône, l’Ain, le Puy-de-Dôme, le Jura, la Loire, etc.). Les femmes enceintes et les femmes ayant des enfants de moins de 6 ans ont, quant à elles, fait l’objet de mesures facultatives d’évacuation. Ces mesures, assorties d’avantages financiers ou en nature, se sont heurtées à la résistance de nombreuses familles réticences à se séparer de leurs enfants, en dépit de la fermeture des écoles et de la menace de se voir retirer leurs cartes d’alimentation. Contrairement à son grand frère Charles qui se souvient parfaitement avoir vu les bombardiers américains au-dessus de Pont-de-Bauvoisin et les avoir applaudis, Raymond n’a aucun souvenir de cette journée. Les deux enfants attendaient la visite de leurs parents pour la Pentecôte.
40 Louise travaillait chez le fabricant de moteurs électriques Patay près de la route de Vienne et, au moment du bombardement, s’est réfugiée sous un camion comme son mari lui avait conseillé de le faire.
41 AML, 981WP382, bombardement du 26 mai 1944, aide aux sinistrés du 7e arrondissement : réquisitions, secours et liste des personnes déménagées par les équipes nationales avec les adresses d’origine et de destination 1944-1948.
42 Certaines veuves ont également été embauchées par l’entreprise, comme cela a été le cas de Louise Drevet qui, peu de temps après le bombardement, est entrée à l’usine comme secrétaire. Elle y a travaillé jusqu’à sa retraite et fait recruter son fils Raymond en 1956. Celui-ci a travaillé chez Olida jusqu’à la fermeture de l’usine en 1992, d’abord comme ouvrier puis comme commercial. Les filles de Césarine Aparicio ont également été embauchées chez Olida après la guerre.
43 Louise Drevet est venue reconnaître le corps de son mari qui était intact. D’après le récit familial, Maurice Drevet avait toujours un bouchon dans ses poches qu’il a probablement serré entre ses dents au moment du bombardement.
44 D’après les témoins, il faisait chaud à Lyon en cette veille de Pentecôte.
45 AML, 1006WP4, mesures à prendre pour l’inhumation des victimes en cas de bombardement 1942-1944.
46 D’après le registre des victimes, une exception a été faite pour les habitants de Saint-Rambert-l’Ile-Barbe soit une dizaine de victimes.
47 AML, 1006WP4, extrait du registre des arrêtés du maire, État français, ville de Lyon.
48 Notons que le cimetière voisin de La Guillotière, dévasté par les bombes, a dû être fermé pendant deux mois.
49 Un rapport sur l’inhumation des victimes du bombardement du 24 novembre 1943 émanant du service des cimetières de la mairie de Toulon a été retrouvé dans le fonds du service des inhumations et des cimetières de la ville de Lyon.
50 On ignore pourquoi toutes les victimes n’ont pas été enterrées en une seule fois comme à Saint-Étienne. Notons qu’à Saint-Étienne les funérailles ont lieu sur la Place de l’Hôtel-de-Ville. À Nantes, le 21 septembre 1943, la messe d’enterrement des victimes du bombardement du 16 septembre est dite simultanément (en deux services) à la cathédrale et dans trois autres églises.
51 Elle a été reconnue par son mari et par sa fille le 30 mai grâce à un morceau d’étoffe prélevé sur son corps déchiqueté.
52 Le frère de Maurice Drevet s’en est procuré une seconde.
53 Discours reproduit dans La Semaine religieuse de Lyon du 2 juin 1944.
54 La cérémonie est également décrite avec force détails dans Le Nouvelliste.
55 Des photos de l’inhumation sont conservées dans le fonds des inhumations et des cimetières de la ville de Lyon. On y trouve également des photos de la cérémonie.
56 Elles doivent au préalable se procurer un laisser-passer à la mairie centrale.
57 Les funérailles ont eu lieu sur la place de l’Hôtel de ville et les victimes ont toutes été inhumées sur un terrain privé attenant au cimetière de Côte-Chaude. Voir M. Swanson, 26 mai 1944. Le bombardement de Saint-Étienne. Pourquoi ?, Saint-Étienne, Actes graphiques, 2006.
58 À Saint-Étienne, lors de la cérémonie du 31 mai, le cercueil d’un inconnu a également été dressé sur un catafalque au centre de la place de l’Hôtel de ville.
59 Quatre victimes sont encore inhumées les 7, 15, 17 et 24 août.
60 Cette liste de disparus déclarés par la maison Olida figure à la fin de la liste dactylographiée conservée par Raymond Drevet.
61 Leur nom apparaît en effet dans le registre des convois mortuaires qui mentionne que le cercueil a été pris en charge à la faculté de médecine. Notons que le nom des autres victimes du bombardement convoyées par camion au cimetière de Loyasse n’apparaît pas dans le registre, ce qui m’a privée d’une source essentielle.
62 Environ deux mille victimes de bombardement ont été inhumées à Paris pendant la période, mais seules une dizaine de familles ont refusé les funérailles collectives. Voir L. Capdevila et D. Voldman, « Rituels funéraires de sociétés en guerre (1914-1945) », in S. Audoin-Rouzeau, A. Becker, C. Ingrao et H. Rousso (dir.), La violence de guerre 1914-1945, Bruxelles, Éditions Complexe, 2002, p. 290-311, ici p. 295.
63 Celui-ci a été contacté par courriel.
64 Anthelme Rochaix et de deux de ses collaborateurs, les Dr Simon et Panisset, dont les corps ont été retrouvés plusieurs jours après le bombardement dans leur laboratoire de la rue Chevreul, ont eu droit, le 3 juin, à des funérailles solennelles présidées par le cardinal Gerlier à la faculté de médecine de Lyon, en présence de très nombreux officiels.
65 Ce jour-là, le cardinal Gerlier préside également une réunion de prières en hommage aux victimes du bombardement à la basilique de Fourvière.
66 La Maison Milliat a perdu sept salariés, la Maison Givaudan dix, Progil « seulement » deux.
67 L’église Saint-Pierre-de-Vaise a été entièrement détruite.
68 Cet office permet au cardinal Gerlier de quitter prématurément la cérémonie organisée, le même jour, à la mémoire de Philippe Henriot, assassiné le 28 juin.
69 On ignore s’il existait un comité social dans l’usine.
70 Une photo de ce moment très émouvant est conservée par Raymond Drevet.
71 L’usine est un très gros employeur de la commune.
72 Justin Marnas, dont le nom figure sur la plaque apposée à l’église Saint-Nizier en hommage aux membres de la corporation des charcutiers morts dans le bombardement, était charcutier indépendant rue Moncey mais son père était chef de la mécanique à l’usine Olida de Saint-Symphorien. Son corps a été transporté au dépôt Notre-Dame-des-Anges. Le nom des quatre hommes est inscrit sur le monument aux morts 1939-1945 de Saint-Symphorien.
73 On peut également supposer que les Olida Lyon se sont rendus massivement aux messes de quarantaine dites en mémoire de leurs camarades, par exemple à celle dite en mémoire de Marianne Oriol qui a eu lieu à Notre-Dame-des-Anges non loin de l’usine.
74 Si les victimes du bombardement du 26 mai 1944 en constituent la grande majorité, il faut également prendre en compte les victimes du bombardement du 6 août et les victimes des exactions commises par l’occupant aux cours des dernières semaines ayant précédé la libération de Lyon le 3 septembre.
75 AML, 1006WP4.
76 AML, 1099WP12 registre des exhumations 1944-1952.
77 À ce sujet voir S. Barcellini, « La gestion du deuil par l’État français au lendemain de la Seconde Guerre mondiale », in F. D. Liechtenhahn (dir.), Europe 1946, entre le deuil et l’espoir, Bruxelles, Éditions Complexe, 1996, p. 121-140.
78 Il est cependant possible que la mention n’ait pas été systématiquement reproduite sur les actes de décès.
79 AML, 1025WP29, reprise par l’État des terrains dans lesquels étaient inhumées les victimes de la guerre 1939-45. Notons que la mairie de Lyon s’était jusque là montrée très prudente. Dans une lettre du 24 juin 1948 adressée au directeur du service des inhumations, elle avait demandé que soit procédé à la reprise des tombes périmées « avec la plus grande circonspection », afin que les familles ne fassent pas grief à l’administration de n’avoir pas conservé la tombe des leurs. Une circulaire du ministère de l’Intérieur datée du 29 août 1945 « concernant le maintien de la sépulture des victimes civiles d’événements de guerre » avait, il est vrai, imposé aux maires de porter à huit ans, contre cinq ans en temps normal, le délai fixé pour l’ouverture des tombes dans le cas des victimes civiles du conflit et des réfugiés, délai qui avait encore été repoussé par la suite ; AML, 1006WP4.
80 Le Progrès, 28 février 1958.
81 Notons cependant que certaines familles ont fait réinhumer leur proche au cimetière de Loyasse en précisant parfois « mort dans le bombardement du 26 mai ». Cette mention figure sur la tombe d’Adrienne Ramillon.
82 Voir I. von Bueltzingsloewen, « Le bombarement de Lyon le 26 mai 1944. Une mémoralisation impossible ? », in J. Barzman, C. Bouillot et A. Knapp (dir.), Actes du colloque « Bombardements 44 : Le Havre, Normandie, France, Europe, stratégies et vécus », Presses universitaires de Rouen et du Havre (à paraître).
83 Ce souvenir est cependant très vivace chez les gardiens du cimetière, interrogés à l’occasion d’un repérage des lieux.
84 D’après les témoignages recueillis, cette plaque avait été précédée d’une autre, beaucoup plus modeste, apposée à la Libération.
85 Une seconde plaque a été apposée à cette occasion (photo 1).