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L’Art en résistance : la galerie Folklore de Marcel Michaud sous l’Occupation

p. 249-263


Extrait

Je n’ai jamais cessé et ce malgré les attaques contre la soi-disant peinture décadente d’exposer pendant l’occupation les peintres modernes y compris ceux condamnés et en exil ma galerie étant mitoyenne de […] l’ état-major allemand.
Marcel Michaud, 11 septembre 1944

1Dans le milieu artistique de la France occupée qui encourageait la censure et l’autocensure contre l’art moderne et les artistes « décadents », alors que les marchands juifs avaient été contraints à l’exil ou à se cacher2, quelques rares galeries, parmi lesquelles la galerie Folklore de Marcel Michaud (1898-1958), firent preuve de courage et de vraies fidélités, se dressant comme « les gardiennes véritables du feu artistique durant les années noires3 ». Avant l’invasion de la « zone libre », mais aussi après – ce qui est remarquable – Michaud soutient et expose des artistes dont l’esthétique s’inscrit ouvertement dans la manière surréaliste ou dans celle de la déconstruction de la figure, largement prohibées par la

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