1 Actuel lycée Édouard Herriot.
2 S. Israel, Les études et la guerre, des normaliens dans la tourmente (1939-1945), Paris, Éd. Rue d’Ulm, 2005, p. 44.
3 Archives départementales du Rhône (ADR), 1T2470-1T2479, Fonds du lycée du Parc, dossiers d’inscription des élèves, 1930-1940.
4 ADR, 1T2496-1T2501, Fonds du lycée du Parc, répertoires d’appréciations des élèves de classes de 1re et de classes préparatoires, 1932-1939,
5 Arrêté du 12 septembre 1939.
6 A. Costechareire, Parcours de khâgneux et de khâgneuses du lycée du Parc et du lycée de jeunes filles de Lyon, 1924-1968, thèse de doctorat d’histoire, université Lumière Lyon 2, 2011, p. 164 et 230 (consultable en ligne : [theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2011/costechareire_a#p=0&a=top])
7 Questionnaire Henri T. Enquête réalisée entre septembre 2008 et septembre 2009, 115 réponses reçues sur 240 questionnaires envoyés. L’ensemble des questionnaires est anonyme (les noms ont été modifiés). Henri T. explique, en outre, que la ville de Clermont « ne me tentait pas, alors que Royan, la mer, etc. m’attiraient davantage. C’était peut-être une lubie pas trop raisonnable, mais je n’ai jamais regretté ce choix ».
8 . ADR, 3919 W 644, Fonds du lycée du Parc, gestion durant la Seconde Guerre mondiale : gestion de la vie scolaire, 1940.
9 Ibid.
10 ADR, 1T2470-1T2479, Fonds du lycée du Parc, dossiers d’inscription des élèves, 1930-1940.
11 L’arrêté du 17 mars 1924 autorise les femmes à se présenter à toutes les agrégations et à tous les certificats masculins et instaure un classement unique, et ce, jusqu’à l’identification totale des concours masculins et féminins envisagée pour 1938. Dès lors, les jeunes filles peuvent se présenter aux concours masculins de philosophie, de lettres, de grammaire, d’histoire et géographie, aux concours féminins de lettres et d’histoire et aux concours mixtes des langues vivantes.
12 Questionnaire Josiane P.
13 En ouvrant aux femmes l’ensemble des concours masculins de recrutement de l’enseignement, certificats et agrégations, le décret Bérard de 1924 permet également à certaines filles d’intégrer l’École normale supérieure de garçons et à fréquenter au préalable les khâgnes masculines. Cette situation perdure jusqu’au rattachement de l’École de Sèvres à l’enseignement supérieur en 1936.
14 Ibid., T1-T2, Fonds du lycée Édouard Herriot, fiches de renseignement des élèves.
15 Questionnaire Henri T.
16 ADR, 1T2504-3919 W 306, Fonds du lycée du Parc, tableaux des élèves, 1914-1947.
17 ADR, 3919 W 635, Fonds du lycée du Parc, gestion en temps de guerre : relations avec les autorités de tutelle, 1939-1945.
18 Ibid.
19 Questionnaire Antonin A.
20 ADR, 3919 W 309, Fonds du Lycée du Parc, Tableaux des élèves de Lettres supérieures et de Premières supérieures, 1940-1949.
21 ADR, 3919 W 636, Fonds du lycée du Parc, gestion en temps de guerre : correspondance avec les parents d’élèves, 1941-1944.
22 ADR, 3919 W 648, Fonds du lycée du Parc, gestion en temps de guerre : convois interzones, 1941-1943.
23 L’historien Jérôme Carcopino, nommé directeur de l’ENS au lendemain de l’armistice, souhaite recentrer le concours sur les humanités. La nouvelle organisation du concours devait entrer en vigueur en 1944. Toutefois, repoussés d’un an, à la Libération, les décrets ne sont pas appliqués. Le concours garde alors son armature définie en 1930. Sur la question, A. Costechareire, op. cit., p. 80.
24 J.-F. Sirinelli, Génération intellectuelle : khâgneux et normaliens dans l’entre-deux-guerres, Paris, Fayard, 1988, p. 214.
25 ADR, 3919W635, Fonds du lycée du Parc, gestion en temps de guerre : relations avec les autorités de tutelle, 1939-1945.
26 ADR, 1T2508, Fonds du lycée du Parc, états mensuels des élèves présents, 1933-1953.
27 ADR, 3919W4, Fonds du lycée du Parc, conseil d’administration, 1937-1968.
28 Questionnaire André T.
29 ADR, 3 919 W 649, Fonds du lycée du Parc, gestion en temps de guerre : défense passive, 1939.
30 ADR, 3919 W 637, Fonds du lycée du Parc, gestion en temps de guerre : nourriture et ravitaillement, 1942-1943 et les citations.
31 Ibid., pour les citations suivantes du paragraphe également.
32 D’autres lois suivront en 1941, notamment celle du 2 juin dite « deuxième statut des Juifs ». Sur la loi du 3 octobre 1940, François et Renée Bédarida expliquent qu’« en vertu du texte du Statut, les citoyens français juifs sont exclus de la fonction publique, de l’armée, de l’enseignement, de la presse et de la radio, du théâtre et du cinéma, cependant que les juifs « en surnombre » seront éliminés des professions libérales. Bref ; il s’agit […] de rejeter les Français juifs hors de la communauté nationale ». Sur la question, J.-P. Azéma et F. Bédarida (dir.), La France des années noires, Paris, Le Seuil, 2000, p. 159.
33 Circulaire du 10 juillet 1941 de Jérôme Carcopino.
34 C. Singer, Vichy, l’université et les juifs : les silences et la mémoire, Paris, Les Belles Lettres, 1996, p. 119.
35 Ibid., p. 116-120.
36 Dès avril 1942, l’Allemagne nazie instaure le service de travail obligatoire européen. En France, après la politique de la « Relève » volontaire, la loi du 4 septembre institue un système de perquisitions concernant les Français de 18 à 50 ans et les Françaises célibataires de 21 à 35 ans. La loi du 16 février 1943 qui instaure le STO prévoit de nombreuses exceptions, notamment à l’attention des étudiant-e-s. Sur la question, P. Arnaud, Les STO, Histoire des Français requis en Allemagne nazie 1942-1945, Paris, CNRS Éditions, 2010.
37 Questionnaire Lucien D.
38 A. Costechareire, op. cit., p. 151.