1 P. Pelpel et V. Troger, Histoire de l’enseignement technique, Paris, Hachette Éducation, 1993, p. 74-85.
2 Témoins de ces mesures en direction de la formation professionnelle, une multitude de textes législatifs et réglementaires, recensés et reproduits par G. Bode, L’enseignement technique de la révolution à nos jours, t. II : 1926-1958, Paris, INRP Economica, 2 vol. , 2002, p. 32-39 et p. 266 sq. Voir également V. Troger, Histoire des centres d’apprentissage, 1939-1959, thèse de doctorat d’histoire, université de Paris IV-Sorbonne, 1990.
3 S. Lembré, L’école des producteurs. Aux origines de l’enseignement technique (1800-1940), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.
4 P. Marchand, « Patronat et apprentissage dans le textile. Une approche locale, 1940-1971 », in B. Carrier-Reynaud (dir), L’enseignement professionnel et la formation technique, du début du XIXe siècle au milieu du XXe siècle, Saint-Étienne, Publications de l’université de Saint-Étienne, 2006, p. 71-106 ; D. Rousselier-Fraboulet, Les entreprises sous l’Occupation. Le monde la métallurgie à Saint-Denis, Paris, CNRS éd., 1998.
5 Archives départementales du Rhône (ADR), 3624 W, nombreuses cotes : Contrôle et financement des formations professionnelles habilitées à percevoir la taxe d’apprentissage et/ou subventionnées par l’État et procès-verbaux du Conseil départemental de l’enseignement technique (CDET).
6 Archives privées de la SEPR (AP-SEPR) : rapports annuels d’activité, correspondance, états de fréquentation et statistiques de certification.
7 ADR, 3624 W 35, section permanente CDET, séance du 30 avril 1940.
8 Pour un état des lieux complet, voir S. Schweitzer et M. Thivend (dir.), État des lieux des formations techniques et professionnelles dans l’agglomération lyonnaise. XIXe siècle - années 1960, rapport de recherche, ministère de l’Éducation nationale ; ministère de la Recherche ; ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, 2005 ; M. Thivend, « Les formations techniques et professionnelles de filles. Le cas lyonnais aux XIXe et XXe siècles », in M. Thivend (dir.), Apprentissage et formations techniques et professionnelles de filles et de garçons, XIXe -XXe siècles, Lyon, LARHRA (Cahiers Pierre Léon, no 6), 2005, p. 25-42.
9 J.-M. Chapoulie, « Représentations de la main-d’œuvre, actions parlementaires et administratives. Le développement de l’enseignement technique entre les deux guerres », Vingtième Siècle, Revue d’histoire, 88, oct.-déc. 2005, p. 23-47.
10 M. Thivend, « Les formations techniques et professionnelles entre l’État, la ville et le patronat : l’emploi de la taxe d’apprentissage à Lyon dans l’entre-deux-guerres », Le Mouvement Social, 2010/3, no 232, p. 9-27.
11 Pour cette année et les suivantes, Archives nationales, Pierrefitte-sur-Seine (AN), F17 17921 et 17924, états récapitulatifs de la taxe d’apprentissage pour le Rhône et ADR, 204bis W 16, résultats de la taxe d’apprentissage, 1933-1949.
12 ADR, 3624 W 51, contrôle financier des établissements techniques privés bénéficiant de la taxe d’apprentissage.
13 Archives de la chambre de commerce et d’industrie de Lyon (A-CCL), E 09 : Formation professionnelle, département du Rhône. Étude des besoins.
14 Cette loi est complétée par celle du 3 mai 1943 qui institue une commission nationale artisanale. Sur le fonctionnement des groupements d’apprentissage, voir D. Rousselier-Fraboulet, op. cit., p. 158-160.
15 ADR, 3624 W 36, rapports du commissariat spécial de Lyon sur les candidats proposés - direction générale de la Sureté nationale, ministère de l’Intérieur.
16 Décret du 20 au 21 septembre 1939 sur l’organisation de la formation professionnelle en temps de guerre.
17 ADR, 523 W 82, lettre du directeur de l’école des métiers des industries métallurgiques à la directrice de l’ENP Martinière des filles, 28 mai 1940.
18 ADR, 523 W 82, correspondance entre l’inspecteur général de l’enseignement technique et la directrice de l’ENP de la Martinière des filles.
19 ADR, 3624 W 35, CDET, séance du 30 avril 1940.
20 ADR, 3624 W 35, CDET, séance du 26 juillet 1940.
21 Ibid.
22 A-CCL, série enseignement, commission locale professionnelle, rapport sur le fonctionnement de l’école de formation professionnelle, 17, rue Dedieu, Villeurbanne, sans date.
23 ADR, 3624 W 52, Contrôle financier des établissements techniques privés bénéficiant de la taxe d’apprentissage.
24 Sur la construction idéologique du rôle des femmes dans la société, voir F. Muel-Dreyfus, Vichy et l’éternel féminin : contribution à une sociologie politique de l’ordre des corps, Paris, Le Seuil, 1996 ; sur les politiques de la famille sous Vichy et les développements de l’enseignement ménager, voir C. Capuano, Vichy et la Famille. Réalités et faux-semblants d’une politique publique, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2009 ; enfin sur l’histoire de l’enseignement ménager, voir J. Lebeaume, L’enseignement ménager en France. Sciences et techniques au féminin, 1880-1980, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014, notamment le chapitre v, p. 81-94.
25 M. Thivend, « Les formations techniques et professionnelles de filles… », art. cit.
26 A-SEPR, comptes rendus d’activité de 1941 à 1944 pour l’évolution de ces centres.
27 A-SEPR, compte rendu d’activité, pour 1939-1940, assemblée générale du 20 avril 1941.
28 ADR, 3828 W 12, notes de travail de la commission réunie à l’initiative de la délégation régionale à la Famille pour l’étude d’un projet d’examen pour l’obtention d’un certificat de monitrice d’enseignement ménager.
29 Le décret-loi du 24 mai 1938 abaisse à 17 ans l’âge de l’obligation des cours professionnels et oblige les chefs d’entreprise à employer un nombre d’apprenti-e-s proportionnel au nombre de leurs ouvrier-e-s et employé-e-s.
30 Voir G. Bodé, op. cit., pour les incitations faites aux entreprises à une meilleure prise en charge de l’apprentissage.
31 ADR, 3624 W 52, contrôle financier des établissements techniques privés bénéficiant de la taxe d’apprentissage, 1942-1943.
32 AP-SEPR, rapports annuels d’activité et ADR, 3624W 42-43-44, subventions d’État aux cours professionnels. Les chiffres donnés concernent toutes les formations, qu’il s’agisse des ateliers-écoles, des cours professionnels et des centres de formation professionnelle et ménagère. Ils ne distinguent pas non plus les jeunes de 14 à 18 ans et les adultes.
33 H. Eck, « Les Françaises sous Vichy », in F. Thébaud (dir.), Histoire des femmes en Occident, T. V : Le XXe siècle, Paris, Perrin, 2002, p. 304-308 et M. Maruani et M. Meron, Un siècle de travail des femmes en France, 1901-2011, Paris, La Découverte, 2012, p. 42.
34 A-SEPR, Compte rendu des activités, 1943-1944, AG du 22 avril 1945 ; ADR, 3624 W 44, subventions d’État aux cours professionnels, 1944-1945.
35 ADR, 3624 W 35, CDET, séance du 30 avril 1940.
36 AML, 1101 WP 14, note de Joseph Dupin du 26 octobre 1939.
37 ADR, 3624 W 43-44, subventions d’État aux cours professionnels, statistiques des CAP pour 1943 et 1944.
38 Notons que les statistiques générales du CAP, locales comme nationales, ne sont pas sexuées.
39 ADR, 3624W 41-42-43, subventions d’État aux cours professionnels, dossiers d’inspection SEPR.
40 ADR, 158 W 61, CDET, 15 mai 1942. Possibilité est donnée aux jeunes travailleurs de plus de 17 ans sans formation de se présenter, et possibilité de subir les épreuves du CAP dans deux spécialités différentes.
41 J. Castets, « Genre et mixité des formations professionnelles, d’une guerre à l’autre », CLIO, no 18, « Coéducation et mixité », 2003, p. 143-153 ; D. Rousselier-Fraboulet, op. cit., p. 159.
42 Subventions d’État aux cours professionnels, doc. cit.