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La vie économique dans un grand port de la zone occupée : Le Havre

p. 99-114


Extrait

1En 1939, la ville du Havre est, avec cent soixante mille habitants, trois fois moins peuplée que Lyon. L’armature économique et entrepreneuriale de la Porte océane est à cette époque d’une triple nature1. Il existe un patronat allogène dans la grande industrie, dont les sièges sociaux et les principaux dirigeants sont extérieurs au Havre (Compagnie électromécanique, Tréfileries et laminoirs du Havre, Schneider en particulier), un patronat autochtone dans l’industrie, la construction navale et le bâtiment (Augustin-Normand, Thireau-Morel, etc.) et enfin un patronat maritime et colonial dont la majorité des membres sont havrais et occupent encore une position dominante en France dans l’importation des produits chers, café et cacao, rhums, cotons et bois coloniaux ou américains.

2La dualité négoce-industrie existe comme à Lyon. Mais les compétences diffèrent, et si le pétrole est fortement présent au Havre, l’industrie automobile est absente ; si Lyon est la ville de la soie, Le H

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