1 Rapport du président sur la 4e liste de l’Enquête sur la laïcité, BCP, 1880, p. 3-13.
2 Autrement dit, tant que l’instituteur même laïque sera chargé d’enseigner un catéchisme.
3 La revendication d’écoles « unsectarian » figure au programme de la « National Educational League » créée en 1869, mais qui se dissoudra en 1877. Cf. Jean-Paul Martin, « L’émergence des Ligues de l’Enseignement en Europe, de la tentation cosmopolite à l’invention de la laïcité (1864-1876) », Problèmes d’histoire des religions, Bruxelles, Éditions de l’université de Bruxelles, 9/1998, p. 119-120.
4 Voir notamment Jean Baubérot, Histoire de la laïcité française, Paris, PUF, QSJ, 2000, p. 19-21 et 30-31.
5 Rapport du président sur la 4e liste de l’Enquête sur la laïcité, BCP, 1880, p. 7.
6 La phrase est de Massol, fondateur de la revue La Morale indépendante ; cité par Pierre Ognier, « La Morale indépendante sous le Second Empire (1865-1870) », Problèmes d’histoire des religions, Bruxelles, Éditions de l’université de Bruxelles, 9/1998, p. 159.
7 Patrick Cabanel, Le Dieu de la République. Aux sources protestantes de la laïcité (1860-1900), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2003 ; Pierre Ognier, Une école sans Dieu ? 1880-1895. L’invention d’une morale laïque sous la IIIe République, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2008.
8 « La Laïcité en Europe », BCP, 1877, p. 239-243. L’article traite en fait autant des États-Unis que de l’Europe. Célestin Hippeau (1803-1883), philosophe et historien, est notamment l’auteur d’ouvrages documentés sur l’instruction publique dans plusieurs pays d’Europe et aux États-Unis. Il est membre du comité du cercle parisien au cours des années 1870.
9 Jean Macé, La Séparation de l’Église et de l’École, Paris, Emmanuel Vauchez Éditeur, 1872, p. 20-22.
10 Jean Macé, discours au congrès de la Ligue de 1884, BLFE, 1884, p. 337.
11 Ibid., p. 337-338.
12 On peut qualifier Macé de philo-protestant, mais il ne semble pas s’être converti au protestantisme. Un pasteur sera présent à ses obsèques.
13 BME, no 5 (15-02-1870), p. 4-6, et BLFE, 1891, notamment p. 122-123.
14 Jean Macé, Philosophie de poche, Paris, Hetzel et Cie Éditeur, 1893, not. p. 14-16 et p. 108-115.
15 Ibid., p. 154.
16 Ainsi procède-t-il en général dans sa correspondance avec Vauchez à propos du spiritisme, ou dans la présentation qu’il lui arrive de faire de cette doctrine.
17 Philosophie de poche, op. cit. Les citations se trouvent p. 7, 17 et 19.
18 « Philosophie de la Ligue », art. cit.
19 Extrait d’une lettre de Jean Macé à la mère d’une de ses élèves, non datée, citée par Édouard Petit, Jean Macé, sa vie, son œuvre, Paris, Quillet, s. d. (1922), p. 106. On retrouve la même idée dans un ouvrage d’Emmanuel Vauchez : « À mesure que le prêtre envahit, l’athée grandit, se multiplie, devient légion » (L’éducation morale, Paris, Roche-Jourdain, 1895).
20 Voir les travaux de Jacqueline Lalouette, notamment : La Libre-Pensée en France 1848-1940, Paris, Albin Michel, 1997 ; La République anticléricale, Paris, Le Seuil, 2002.
21 BLFE, 1882, p. 267-268.
22 BLFE, 1883, p. 307-308.
23 Propos de Dide à l’AG du cercle parisien, mars 1884, BLFE, 1884, p. 160.
24 Daniel Ligou a donné cette explication convaincante de l’attitude de l’ex-pasteur Frédéric Desmons, qui fut rapporteur de la question du Gadlu au convent de 1877, in Les protestants dans les débuts de la IIIe République (1871-1885), Paris, Société d’Histoire du Protestantisme, 1979, p. 263-266. Les positions politiques et religieuses de Frédéric Desmons étaient probablement très proches de celles d’Auguste Dide. Nous pensons que l’attitude de Macé sur le Gadlu était identique.
25 Toast prononcé lors du centenaire de la loge « La Fidélité » de Colmar en 1868, brochure.
26 Discours de Ferdinand Buisson au Congrès de Rouen, BLFE, 1896, p. 400-403.
27 BLFE, 1901, p. 429-441 (rapport Berthonneau) ; 730-732 (lettre d’Aulard) ; 731-738 (intervention de Goblot).
28 BLFE, 1904, p. 589-608.
29 « La question de la neutralité dans l’enseignement primaire », BLFE, 1905, p. 606-620.
30 Pierre Ognier, « Des devoirs envers Dieu à l’histoire des religions : le devenir de la dimension religieuse à l’école primaire, 1882-1923 », Enseigner l’histoire des religions dans une démarche laïque, Besançon, CNDP/CRDP de Besançon, 1992, p. 255-267.
31 BLFE, 1905, p. 619-620.
32 BLFE, 1905, p. 350.
33 Pierre Ognier, « La laïcité scolaire dans son histoire, 1880-1945 », in Yves Lequin (dir.), Histoire de la laïcité, Besançon, CRDP-CNDP, 1994.
34 Rapport Berthonneau, BLFE, 1901, not. p. 434, 435.
35 Célestin Bouglé, « L’attitude de l’éducateur laïque en matière de religion », Solidarisme et Libéralisme, Paris, Cornély Éditeur, 1904, p. 169.
36 BLFE, 1914 (janvier à mars), p. 28-33.
37 Pour la liberté de conscience, Conférences populaires couronnées par la Ligue de l’enseignement, Paris, Édouard Cornély Éditeur, 1904. Ce recueil contient le texte de cinq conférences destinées à illustrer le thème-titre.
38 Alphonse Darlu, « Le congrès de la Ligue de l’enseignement à Amiens et la morale scientifique », Revue politique et parlementaire, avril 1905, p. 83-89. Darlu a été également l’un des lauréats du concours de la Ligue sur la liberté de conscience.
39 BLFE, 1904, p. 351.
40 C’est l’un des thèmes de l’ouvrage de Célestin Bouglé, La Démocratie devant la science, Paris, Félix Alcan, 1904. Polémiquant avec le darwinisme social et ses justifications biologiques des inégalités, il récuse également la possibilité théorique de trouver dans les sciences de la nature une justification des idéaux démocratiques : « La conscience garde toujours la faculté de mépriser ce que la science explique. » Cette position est commune aux très nombreux « philosophes de la conscience » qui dominent l’Université française, tout en étant parfois ouverts aux apports des sciences sociales.
41 BLFE, 1904, p. 701-702.
42 Discours de congrès, BLFE, 1905, p. 498.
43 Discours à la Chambre en 1910, cité dans Ferdinand Buisson, La Foi laïque, Paris, Hachette, 1912, p. 235.
44 Voir l’article « Neutralité scolaire », non signé, mais où l’on reconnaît la marque de Buisson.
45 Le vœu allant dans ce sens d’un professeur d’EN, M. Bidart, au congrès de 1905 n’est pas mis au vote.