1 Paul Painlevé (1863-1933) n’assiste pas seulement aux vols comme vice-président de la « commission scientifique » chargée d’homologuer les vols. Le 10 octobre, il est l’un des premiers passagers de Wilbur Wright en l’accompagnant lors d’un vol de 1 heure 9 minutes et 45 secondes, parcourant 70 kilomètres. C’est alors le record du plus long vol à deux. Élu député en 1910, il fait partie du groupe de la locomotion aérienne et contribue au vote des premiers crédits pour une aéronautique militaire.
2 La Sarthe, 23 décembre 1918.
3 Jean-Luc Petit (dir.), « L’événement en perspective », Raisons pratiques, Paris, EHESS, octobre 1991, no 2, 285 p. ; Christian Delporte et Annie Duprat (dir.), L’Événement. Images, représentations, mémoire, Paris, Créaphis, 2003.
4 L’étude des personnalités a été réalisée avec l’aide de Stéphanie Lopé, alors étudiante en master 2 (section patrimoine) à l’université du Maine, actuellement chargée de valorisation du Patrimoine de l’Automobile Club de l’Ouest. Qu’elle en soit ici chaleureusement remerciée.
5 Ces noms sont présents dans l’un ou l’autre de ces périodiques : La Sarthe, Le Nouvelliste de la Sarthe, L’Aérophile.
6 La Sarthe, 12 septembre 1908.
7 Ibid., 12 août 1908.
8 Selon L’Aérophile (15 août 1908, p. 321). Estimation pour la deuxième escale de l’appareil à Echterdingen, au sud de Stuttgart. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont observé l’évolution du dirigeable depuis son envol de Friedrichshafen sur le lac de Constance le 4 août, le long du Rhin, à Bâle, à Strasbourg, à Mayence, puis à Stuttgart.
9 Le Petit Parisien du lendemain cite ce chiffre et note la présence de 200 voitures automobiles.
10 L’Aérophile, 1er juin 1908, p. 217 et suiv.
11 La Sarthe, 22 août 1908.
12 Il est le premier journaliste à voler le 3 octobre 1908.
13 Le nom « Mors » est indiqué dans la presse, sans aucune précision sur lequel des deux frères est présent.
14 Les Professeurs du CNAM, vol. 1, 1994, p. 631.
15 John Pierpont Morgan (1837-1913). Banquier et financier, il dirige au début du XXe siècle l’une des plus puissantes firmes mondiales, au croisement de la sidérurgie (U. S. Steel), des transports, de l’industrie électrique (Edison Electric Company), pétrolière. Il est aussi un grand bibliophile, un amateur d’art et un remarquable collectionneur.
16 Anne Martin-Fugier, Les Salons de la IIIe République. Art, littérature, politique, Paris, Perrin, 2004. L’auteur cite pages 122-123 le bal du 4 juin 1912 au cours duquel se croisent le prince Aymon de Faucigny-Lucinge, le duc de Guiche, le comte Henri de Mun, Rogatien de Faucigny-Lucinge.
17 Le Matin, 28 juin 1906.
18 Michèle Flageolet, Les Débuts de l’industrie automobile française. Panhard et Levassor (1890-1914), mémoire de maîtrise, université Paris 10 Nanterre (dir. Fr. Crouzet), 1970, p. 57 et Jean-Claude Boulay, La Pénétration de l’automobile en Indre-et-Loire de 1889 à 1928, mémoire de DES, université de Poitiers, 1962, p. 125-133. Travaux cités dans Patrick Fridenson, Histoire des usines Renault, vol. 1 : Naissance de la grande entreprise (1898-1939), Paris, Le Seuil, 1972, p. 21.
19 Voir l’étude de cette concurrence dans les ouvrages suivants : Tom D. Crouch, The Bishop’s Boys. A Life of Wilbur and Orville Wright, New York, Norton and Co., 1991 ; Claude Carlier, Le Match France-Amérique, les débuts de l’aviation, Paris, Économica, 2003.
20 Alfred Allan Lewis, Ladies and Not-so-Gentle Women, New York, Penguin, 2001.
21 Jean-Claude Allain, Joseph Caillaux. Tome I : Le défi victorieux (1863-1914), Paris, Imprimerie nationale, 1978, 537 p. Voir notamment le Livre II, chapitre 5 : « Les amitiés et les relations ».
22 Arch. départ. Sarthe : 12 J 81-88 (correspondance générale France). Sur cet élu, voir : Stéphane Tison (dir.), Concilier les nations pour empêcher la guerre (1878-1924). Paul d’Estournelles de Constant, Prix Nobel de la paix 1909, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015. Voir notamment l’article de Patrick Facon, « “Un bienfait pour l’humanité.” Le baron d’Estournelles de Constant et le problème de l’aéronautique », p. 121-132.
23 L’Indépendant des Basses-Pyrénées, 9 mars 1903 et 14 mai 1906.
24 Anne Martin-Fugier,op. cit., p. 176-177 et p. 238.
25 Arch. départ. Sarthe : 12 J 76. Agenda de Paul d’Estournelles de Constant, année 1908 et La Sarthe pour les dates de présence aux essais. Il le rencontre de nouveau le 20 novembre ainsi que René Quinton et l’ambassadeur des États-Unis.
26 L’Aérophile, 1er juin 1908, p. 220.
27 Le mariage a été célébré le 28 janvier 1908. Cette histoire d’amour a inspiré, en 1955, le roman de Javier Moro, Une Passion indienne, la véritable histoire de la princesse de Kapurthala, Paris, Laffont, 2006 (Points, 2007).
28 Claude Carlier, « Le ministère français de la Guerre face à l’invention des frères Wright (1905-1906) »,Guerres mondiales et conflits contemporains, no 233, 2009/1, p. 7-20.
29 Lettre du 10 novembre 1908, The Papers of Orville and Wilbur Wright, p. 935, citée par Claude Carlier,Les Frères Wright et la France : la saga des premiers vols, Paris, Économica, 2008, p. 269.
30 Voir le catalogue de l’exposition organisée au Musée de Tessé au Mans à l’occasion du centenaire des vols de Wilbur Wright : Françoise Lucbert, Avion, aviateur, aviation. Cent ans de fascination, 1908-2008, Le Mans, Éditions Cénomane/Musées du Mans, p. 42-45.
31 Voir le site Paperpast de Nouvelle-Zélande : [http://paperspast.natlib.govt.nz].