1 Les familles se tournent vers des sanctuaires spécialisés, où l’enfant revient à la vie, le temps de recevoir le baptême indispensable.
2 Gélis Jacques, Les enfants des limbes. Mort-nés et parents dans l’Europe chrétienne, Paris, Louis Audibert, 2006.
3 En fait, à côté de la solution traditionnelle des sanctuaires à répit, il a existé un autre moyen « médical », qui a consisté à extraire rapidement les fœtus des ventres des femmes enceintes mortes en couche. Cette solution barbare reposait sur l’idée – erronée – de la survie du fœtus au décès de leur mère et provenait de la nécessité pour que le baptême soit valide que l’eau touche le corps de l’enfant. Cette solution fut connue en France par l’Embryologia sacra (1761) de Francesco-Emanuele Cangliamila. Ce baptême des embryons reste proposé dans la première moitié du XIXe siècle par le médecin et théologien trappiste, Jean-Pierre Debreyne (Essai de théologie morale, Paris, Poussielgue-Rusand, 1843, p. 212-296).
4 Albertan-Coppola Sylviane et McKenna Anthony (dir.), XVIIIe siècle, no 34, 2002, p. 5-331, pour l’ensemble du dossier.
5 Sur la seconde publication de Bergier en 1821.
6 Albertan-Coppola (Sylviane), L’abbé Bergier (1718-1790). Des monts-Jura à Versailles, le parcours d’un apologiste du XVIIIe siècle, Paris, Champion, 2010. Celle-ci est aussi revenue plus récemment sur la question en faisant référence à mon article : « L’abbé Bergier, défenseur des exclus du salut », inCottret Monique et Galland Caroline (dir.), Les damnés du ciel et de la terre, Limoges, Presses universitaires de Limoges, 2010, p. 169-192.
7 Le déisme réfuté par lui-même ou Examen des principes d’incrédulité répandus dans les divers ouvrages de M. Rousseau, en forme de lettres, Paris, Humblot, 1765.
8 Apologie de la religion chrétienne, contre l’auteur du « Christianisme dévoilé » et contre quelques autres critiques, Paris, Humblot, 1769, 2 vol. , et Examen du matérialisme, ou Réfutation du système de la nature, Paris, Humblot, 1771, 2 vol.
9 Les Remarques sur les principaux articles du Dictionnaire philosophique de Voltaire ont été publiées dans le volume de l’Apologie.
10 La plus importante est constituée par les trois volumes (1788-1790) de Théologie de l’Encyclopédie méthodique de Panckoucke rédigés par Bergier. L’ouvrage a été réédité dans la première série de l’Encyclopédie théologique de Migne, par l’abbé Pierrot. Voir aussi Masseau Didier, Les ennemis des philosophes. L’antiphilosophisme au temps des Lumières, Paris, Albin Michel, 2000.
11 Bergier Nicolas, Un théologien au siècle des Lumières. Correspondance avec l’abbé Trouillet (1770-1790), présentée par Ambroise Jobert, Lyon, Centre André Latreille, 1987 (désormais Correspondance).
12 Le traité désigne une présentation systématique d’un domaine important de théologie dogmatique ou morale.
13 « Il existe encore de Bergier un manuscrit sur la Rédemption, qu’on savait avoir été envoyé par l’abbé Dupré, qui en était dépositaire, à M. Asseline, alors évêque de Boulogne », selon la préface de la première édition d’un autre manuscrit inédit de Bergier, que j’évoquerai plus loin, le Tableau de la miséricorde divine tiré de l’Écriture sainte, ou Motifs de confiance en Dieu pour la consolation des âmes timides, Besançon, J. Petit, 1821, p. x.
14 « 1790. La Révolution de vingt-huit millions de Français ? », Annales de démographie historique, 1976, p. 215-258.
15 Malgré l’inégalité des positions dans l’Église de France, et en raison d’une amitié sans faille, les deux hommes argumentent d’égal à égal. Trouillet représente le rigorisme dominant dans l’Église gallicane.
16 Bergier Nicolas, Correspondance, op. cit., p. 42-43. Pour la double peine : « parce qu’un enfant expie le péché originel par sa mort, et ne peut-être puni deux fois en dépit de la rédemption… » (18 mai 1781, p. 230). Les références suivantes seulement paginées concernent la même source.
17 Respectivement Sauveur du monde, et Sauveur de tous les hommes, principalement les fidèles.
18 Bergier Nicolas, Correspondance, op. cit., p. 302.
19 Ibid., p. 269.
20 Souligné par moi.
21 Bergier Nicolas, Correspondance, op. cit., p. 227.
22 Ibid., p. 257.
23 Luc, 13,23. La formule (le petit nombre des élus) provient d’une interrogation d’un disciple traduite en style indirect – il demande si peu (pauci) sont sauvés – à laquelle Jésus répond en avançant l’étroitesse de la porte par laquelle beaucoup (multi) chercheront à entrer sans y parvenir.
24 Bergier Nicolas, Correspondance, op. cit., p. 275. Ornans, 23 novembre 1781.
25 Ibid., p. 276.
26 « Vainement encore vous agiterez la question du plus ou moins grand nombre des adultes qui sont sauvées. » (Ibid., p. 275.)
27 Original AD Doubs cote J 148.
28 Bergier Nicolas, Correspondance, op. cit., p. 281, même lettre.
29 Ibid., Lettre du 11 décembre 1781, p. 282.
30 Voir les analyses de François Laplanche sur Bergier dans La Bible en France entre mythe et critique, XVIe-XIXe siècle, Paris, Albin Michel, 1994, p. 89-106.
31 Lettre à l’archevêque Christophe de Baumont, Œuvres complètes de Jean-Jacques Rousseau, Paris, Hachette, 1865, t. III, p. 66.
32 Cottret Monique, « Le catholicisme face au déisme. Autour de l’Émile (1762-1770) », RHEF, no 203, 1993, p. 308-309.
33 Albertan-coppola Sylviane, « L’abbé Bergier, défenseur des exclus du salut », art. cité, p. 174.
34 « Préface », p. 31-34.
35 Delumeau Jean, Rassurer et protéger, Paris Fayard, 1989, p. 478 et Que reste-t-il du Paradis ?, Paris, Fayard 2000, p. 447.
36 Delumeau Jean, La peur en Occident (XIVe-XVIIIe siècle), Paris, Fayard, 1983, p. 34.
37 Chanoine régulier de Saint-Augustin et curé de Blois, diocèse de Saintes.
38 On ne peut que renvoyer pour le plus connu des manuscrits clandestins du début du XVIIIe siècle aux travaux des spécialistes de cette littérature, dont particulièrement Geneviève Artigas-Menant.
39 Bergier Nicolas, Correspondance, op. cit., lettre de la mi-juillet 1781, p. 231. Le 28 septembre 1781, Trouillet revient sur ce manuscrit : « Il m’a pris envie […] de savoir si j’avais encore Le ciel ouvert à tous. Je l’ai donc cherché tant et si bien qu’il s’est trouvé dans un des coins d’une de mes tablettes, ayant sur la couverture cette épigraphe que nous en portâmes vous et moi il y a trente ans : ce manuscrit est insensé et pernicieux. » (P. 248.) Trouillet consacre toute sa lettre (p. 248-251) à montrer la similitude entre la pensée de Cuppé et celle de Bergier et donne une référence précise que A. Jobert restitue d’après l’édition de 1768 (p. 251, note).
40 Lettre du 9 octobre 1781 : « Je n’ai pas daigné relire Le ciel ouvert à tous, quoique je l’ai en manuscrit. » (P. 258.)
41 « Servons-nous présentement de la division qu’on fait ordinairement de l’Univers en trente parties égales dont dix-neuf sont occupées par les payens, six par les mahométans, cinq par les chrétiens. » (Le ciel ouvert à tous les hommes ou traité théologique [1768], s. l. n. d., p. 10.)
42 Cuppé raffine mais pratique un partage équitable puisque les chrétiens damnés représentent à égalité schismatiques et hérétiques (40 %) et mauvais catholiques (40 %). Ibid., p. 10-11.
43 « L’esprit ne peut goutter qu’un Dieu si bon ait créé trente hommes pour en damner vingt-neuf cependant qu’il ait eu un désir sincère de les sauver. » (P. 11.)
44 P. 26. La réflexion ultérieure sur l’antéchrist identifié au diable n’est pas éloignée du salut de chacun puisqu’en tout homme s’oppose et vieil homme et l’homme nouveau.
45 Bergier ne reprend pas le raisonnement de Cuppé sur l’idée de bonté infinie ni non plus sur la place de l’Antéchrist.
46 « Il y a deux sortes de grâces, savoir 1- la grâce de rédemption commune à tous et que Dieu devait à la nature humaine en vertu des promesses gratuites qu’il lui avait faite. 2- la grâce de surabondance ou grâce de mérite […] qui n’est due à personne. » « La grâce de rédemption établit une demeure, et la grâce de surabondance ou de mérite en établit plusieurs. » (Le ciel ouvert…, op. cit., p. 40.)
47 Traité de la vraie religion, t. X, p. 355.
48 Homo religiosus, autour de Jean Delumeau, Paris, Fayard, 1997, p. 468-475.
49 Le censeur « a retranché les preuves tirées de l’écriture et des pères qui me semblent démontrer que les enfants morts sans baptême ne sont pas condamnés au feu éternel ; il me permet seulement de dire que ce sentiment est toléré, Dieu soit loué de ce que la Sorbonne permet encore que la vérité soit tolérée pendant qu’elle professe la fausseté » (Bergier Nicolas, Correspondance, op. cit., p. 361).
50 Selon cette perspective, dira-t-il plus loin dans la même lettre, « Le monde, c’est une poignée de prédestinés ».
51 Sur la présence ou non dans le dépôt de la foi, voir le débat, tardif, de la Commission théologique internationale sur les limbes.
52 Bergier Nicolas, Correspondance, op. cit., p. 361. Un mois plus tôt, le 14 novembre 1785, toujours en évoquant son censeur, il parle déjà de blasphème, mais sur un mode plus retenu : « Si je me trouve forcé de blasphémer un peu contre la rédemption, Jésus ne m’en saura pas mauvais gré, il voit le fond de mon âme. » (P. 358.)
53 Gousset Thomas, Théologie morale, 1846, I, art. 457, p. 194.
54 Bergier Nicolas, Correspondance, op. cit., 13 avril 1779, p. 193.
55 Ibid., p. 195.
56 « J’ai été obligé depuis que je suis à Paris d’écrire une longue lettre pour détromper un déiste qui s’était fourré dans la tête que le petit nombre des élus était un dogme de foi. » (Ibid., p. 196.)
57 Ibid., p. 197. La même lettre s’en prend aux théologiens qui ne sont pas sortis de leur cabinet, alors que lui-même se positionne comme apologiste (cette position rend odieuse la religion) et comme pasteur.
58 Il stigmatise la position dominante de « cette doctrine sublime de la prédestination gratuite, de l’avarice avec laquelle Dieu distribue la grâce, du petit nombre des élus, de l’inutilité à peu près entière de la rédemption de Jésus-Christ » (ibid., p. 199).
59 Habillage qui n’a pas été suffisant.
60 Le titre retenu pour publication, Tableau de la miséricorde, tiré de l’Écriture sainte, correspond tout à fait aux intentions de Bergier.
61 Député suppléant du clergé du Baillage de Besançon, il est appelé à siéger à la Constituante en juillet 1790. Il prête le serment à la constitution civile du clergé. Après avoir été emprisonné sous la Terreur, il devient en 1798 évêque de Besançon lors de la réorganisation de l’Église constitutionnelle par Grégoire. Il démissionne en 1801 et participe à la réorganisation concordataire de l’archevêque Le Coz, ancien constitutionnel, comme curé d’une paroisse populaire de Besançon. Il meurt en 1823.
62 Selon Jobert (Un théologien…, op. cit., p. 29), c’est à Demandre que Bergier transmet ses deux précieux manuscrits. Selon le préfacier anonyme du Tableau de la miséricorde, le nom de Dupré apparaît comme celui qui, dépositaire du manuscrit sur la Rédemption, l’aurait envoyé à l’ancien évêque de Boulogne, Mgr Asseline pour examen (p. x).
63 Dictionnaire de théologie… Extrait de l’« Encyclopédie méthodique », Toulouse, A. Gaude, 1817, 8 vol. in-8 ; réédition chez J.-M. Douladoure, 1819.
64 Chez Gauthier frères, un volume.
65 L’ouvrage a été publié à Londres en 1798, mais n’a été connu que des milieux de l’émigration.
66 Besançon, J. Petit, 1824. Et les publications ultérieures de J. Petit vont dans le même sens, notamment des écrits de Laurent Scupoli et des jésuites Paul Antoine et Pierre Médaille sans compter la Visite au Saint Sacrement de Liguori.
67 Tableau de la miséricorde divine, op. cit., p. 259-260.
68 Bergier évoque une nature dont depuis 6 000 ans la « fécondité n’est pas épuisée » malgré « la malédiction dont Dieu a frappé la terre après la chute du premier homme » (ibid., p. 15).
69 Ibid., p. 16.
70 Ibid., p. 30.
71 Ibid., p. 65. Je remercie Jean-Christophe Attias de m’avoir indiqué que des commentateurs juifs ont interprété ce verset de la Genèse : « Mon esprit ne plaidera plus éternellement pour l’homme… ses jours seront de cent vingt ans » (6, 3), précisément comme le long délai donné par Dieu à la génération du Déluge pour se repentir.
72 Ibid., p. 141 et 144.
73 Ibid., p. 154.
74 Il en fait l’aveu au début de l’ouvrage. Dans sa correspondance du 27 juin 1779, il fait allusion à cet ouvrage ainsi qu’au Traité de l’espérance chrétienne de Gilles Vauge et à La consolation du chrétien de l’ex-jésuite Nicolas Roissard, ouvrages édités en 1775 et en 1779, et largement réédités dans la première moitié du XIXe siècle. Mais ces auteurs « prouvent leurs thèses par des raisonnements et des réflexions de leur cru » tandis que lui entend « laisser parler Dieu lui-même et toute sa conduite depuis la création jusqu’à nous » (Un théologien …, op. cit., p. 195).
75 Six rééditions au moins entre 1825 et 1854.
76 Avignon, Seguin aîné, 1841. 2e éd. ; Paris, Roret et Besançon, Bintot, 1843.
77 Le Traité de la miséricorde divine est publié dans le tome 8 des Œuvres complètes de Bergier, publiées par Migne en 1855. L’ouvrage ouvre la 7e partie, Théologie ascétique, col. 1001-1132.
78 Période dont l’importance religieuse a été réévaluée par l’ouvrage collectif publié par Châtellier Louis, Religions en transition dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Oxford, Voltaire Foundation, 2000.
79 La violente censure de Trouillet vise à dissuader Bergier de publier son manuscrit et donc d’affronter une censure hostile comme l’a montré l’épisode de 1779.
80 « Voilà donc le dernier mot ? Dieu a donné son sang pour glaner le long des siècles quelques âmes éparses ; et le reste, troupeau perdu dans l’iniquité, s’en va, par phalanges pressées, grossir l’abîme qui ne rend jamais ce qu’il a reçu, qu’habitent les pleurs et les grincements de dents, un feu qui ne s’éteindra jamais, et le ver qui ronge toujours. » (Cuchet Guillaume, « Une révolution théologique oubliée. Le triomphe de la thèse du grand nombre des élus dans le discours catholique du XIXe siècle », Revue d’histoire du XIXe siècle, no 41, 2010, p. 131-148. Version électronique, § 11.)
81 Ibid., §. 12.
82 Un théologien…, op. cit., p. 44.
83 Le texte de cette prière est publié dans une version très proche de l’original dans la première édition de l’Histoire d’une âme, 1898, p. 257-259, sous le titre d’Acte d’offrande de moi-même comme victime d’holocauste à l’amour miséricordieux. Sur cette préface, Langlois Claude, L’autobiographie, Paris, éditions du Cerf, 2009, p. 117-153 ; sur l’acte d’offrande, Lectures vagabondes, Paris, éditions du Cerf, 2011, p. 173-224.
84 Manuscrit A, 2 vo 6-7 et 3 ro, 4-5.
85 Article 2.
86 Il renvoie au Bon Dieu.
87 CG LT 226, 9 mai 1897 à Roulland, p. 983.
88 Voir sur le site du Vatican, Commission internationale de théologie – publications.
89 La dite commission (CTI) a pour tâche « d’étudier les questions doctrinales importantes, surtout celles qui revêtent un aspect nouveau ». L’avis sur les enfants morts sans baptême est le 23e émis depuis 1969.
90 Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. Ce salut n’est accordé que par la participation au mystère pascal du Christ, c’est-à-dire par le baptême pour la rémission des péchés, qu’il soit sacramentel ou de quelque autre manière. Les petits enfants n’entreront pas dans le royaume de Dieu sans avoir été libérés du péché originel par la grâce rédemptrice.
91 « Est considérée comme “fausse, téméraire, injurieuse pour les écoles [de théologie] catholiques” la doctrine janséniste qui rejette comme une fable pélagienne ce lieu des enfers (que les fidèles appellent “les limbes des enfants”) dans lequel les âmes de ceux qui sont morts avec la seule faute originelle sont punies de la peine du dam, sans la peine du feu, comme si ceux qui écartent la peine du feu introduisaient par là ce lieu et cet état intermédiaire, sans faute et sans peine, entre le royaume de Dieu et la damnation éternelle dont fabulaient les pélagiens. » (Art. 26 de la constitution Auctorem Fidei.)
92 Le Ciel est ouvert à ceux qui « mènent ainsi une vie honnête et droite, [qui] peuvent, avec l’aide de la lumière et de la grâce divines, acquérir la vie éternelle ; car Dieu, […] dans sa très grande bonté et sa patience, ne permet pas que quelqu’un soit puni des supplices éternels sans être coupable de quelque faute volontaire » (Lettre encyclique Quanto conficiamur, 10 septembre 1863).
93 L’espérance…, article 26.
94 Dépêche du 23 avril 2007 : « Le document […] précise que le sujet est devenu une “urgence pastorale” face au nombre croissant d’enfants morts sans avoir reçu le baptême et/ou “victimes d’avortements”. »
95 L’espérance…, article 2.
96 « Le sort général des enfants qui meurent sans baptême ne nous a pas été révélé, et l’Église n’enseigne et ne juge qu’en ce qui concerne ce qui a été révélé. Ce que nous savons positivement de Dieu, du Christ et de l’Église nous donne des fondements pour espérer leur salut. » (Art. 79.)
97 « Notre conclusion est que les multiples facteurs que nous avons examinés ci-dessus donnent des fondements […] sérieux pour espérer que les enfants qui meurent sans baptême seront sauvés […]. Nous soulignons que ce sont des raisons d’espérer dans la prière, plutôt que des fondements d’une connaissance certaine. » (Art. 102.)