Introduction

1Redevable des travaux pionniers de Jean-Pierre Besse1, cheville ouvrière du projet d’édition du Dictionnaire des fusillés2, qui nous a quittés en juin 2012, ce travail s’inscrit dans le cadre des réflexions collectives du groupe de recherche, mis en place autour de Claude Pennetier, Thomas Pouty et Delphine Leneveu, composé d’historiens de profession ou de responsables d’associations départementales, relatives à la résistance et à la déportation.

2Porté par les équipes du Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social (DBMOMS), ce projet a contribué à définir un corpus national de 4 410 fusillés ayant été jugés et condamnés à la peine de mort par un tribunal militaire allemand puis fusillés ou guillotinés-décapités sur ordre des autorités d’occupation. Ainsi, cette entreprise de recherche collective s’attache à mieux connaître les fusillés victimes de la « justice légale » des autorités nazies en raison notamment de leurs opinions pol