1 J.-Y. Guengant, Pour un nouveau monde. Les utopistes bretons au XIXe siècle, Rennes, Apogée, 2015.
2 Cf. [http://www.charlesfourier.fr].
3 Pour des notices biographiques développées des militants cités, nous renvoyons au Dictionnaire biographique du fouriérisme.
4 Arch. nat. 10 AS 41 (681 Mi 71), lettre de Joseph Pouliquen à Victor Considerant, 15 octobre 1836.
5 Arch. nat. 10 AS 41 (681 Mi 71), lettre de Joseph Pouliquen à Victor Considerant, 15 octobre 1836.
6 Joseph Pouliquen, La Phalange, 1er avril 1840.
7 Arch. nat. 10 AS 41 (681 Mi 71), lettre de Joseph Pouliquen à l’École sociétaire, 11 septembre 1837. La rupture avait eu lieu après l’envoi par le centre d’un courrier à Joseph Pouliquen, le 11 septembre 1837 il annonce avoir suspendu tous ses efforts d’union phalanstérienne et rejeté toute idée de scission. Le 22 octobre après la mort de Charles Fourier, il assure Victor Considerant de son soutien (Arch. nat., 10 AS 681 MI 71).
8 Arch. nat. 10 AS 41 (681 Mi 71), lettre de Joseph Pouliquen à l’École sociétaire, 17 septembre 1841. Joseph Pouliquen, évoquant Édouard de Pompéry, écrit à Victor Considerant : « Tous ceux qui connaissent Pompéry, qui savent son zèle pour l’étude et pour la propagation des idées phalanstériennes le voient avec peine éloigné de votre groupe. »
9 J.-Y. Guengant, « Les Élus de Sully et de Fourier », Cahiers Charles Fourier, no 18, 2007 [http://www.charlesfourier.fr/spip.php?article520].
10 Arch. nat. 10 AS 41 (681 Mi 71), lettre de Joseph Pouliquen à Victor Considerant, 15 octobre 1836.
11 Arch. nat. F/17/20015, dossier Allanic, lettre du 24 septembre 1839.
12 Arch. nat. 10 AS 30 (681 Mi 49), lettre à l’École sociétaire, 7 décembre 1844.
13 Entre 300 et 400 personnes en trois soirées.
14 L. Le Gall, L’électeur en campagnes dans le Finistère : une Seconde République de Bas-Bretons, Paris, Les Indes savantes, 2009.
15 Arch. nat. 10 AS 38 (681 Mi 63), lettre de Foucault à La Phalange, 18 juillet 1837.
16 Arch. nat. 10 AS 38 (681 Mi 63), lettre de Paul de Flotte à l’École sociétaire, 16 mars 1845.
17 Arch. mun. de Brest, dossier 5 Q 10-2, Règlement de la société de bienfaisance mutuelle de Brest. Créée le 24 août 1845, la société fonctionne jusqu’en 1944.
18 Bernard Théobald Lacrosse (1796-1865), député de la gauche dynastique depuis 1834, se rallie à Louis-Napoléon Bonaparte dont il devient ministre. Franc-maçon, il a appartenu à l’Heureuse rencontre, la plus vieille loge brestoise, puis à Paris a gardé ses relations cordiales avec Charles Pellarin, collaborateur de Charles Fourier.
19 Arch. nat. 10 AS 38 (681 Mi 63), lettre du 16 mars 1845.
20 Jean Gilbert Villeneuve, dit Gilbert-Villeneuve (1821-1878), avocat et journaliste, se présente aux élections législatives du 23 avril 1848 pour le département du Finistère.
21 La Phalange, 16 avril 1841.
22 Arch. nat. 10 AS 30 (681 Mi 49), 1er décembre 1844.
23 Nicolas-Alexandre Bourguignolle (1790-1859) participe à la souscription pour l’Union agricole d’Afrique. Son fils, Hippolyte Alexandre Bourguignolle (1825-1883), meunier à Rosporden, poursuit l’engagement de la famille. Le Bulletin de l’Union agricole d’Afrique le cite à plusieurs reprises comme actionnaire. Il est présent à la colonie en 1859, lors du décès de son père.
24 Y. Blavier, La société linière du Finistère, ouvriers et entrepreneurs à Landerneau au XIXe siècle, Rennes, PUR, 1999, p. 62.
25 La famille de Guillaume Pérénès (1812-1876), aîné d’une fratrie de onze enfants, tient une ferme à Coat-ar-Guéven, lieu-dit rattaché à Brest.
26 T. Voet, La colonie phalanstérienne de Cîteaux, 1841-1846 : les fouriéristes aux champs, Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 2001.
27 Sur le Ménage sociétaire, cf. B. Desmars, Militants de l’utopie ? Les fouriéristes dans la seconde moitié du XIXe siècle, Dijon, Presses du réel, 2010, p. 180-190.
28 Entré dans la magistrature en 1831, il est juge de paix à Landivisiau de 1843 à 1848.
29 Guillaume Le Roux est le fils d’un administrateur du Finistère guillotiné en 1794 pour fédéralisme. Il est l’un des fondateurs de la société linière de Landerneau, la plus grosse création industrielle de l’époque dans le département.
30 Yves Caroff (1810-1861), huissier public dans le nord du département, à Plouescat puis à Landivisiau, rejoint Pouliquen au milieu des années 1840. Il est cité comme correspondant de l’Union harmonienne de Czinski, sur Saint-Pol de Léon pour l’année 1839.
31 Arch. mun. de Brest, série 1R, Aristide Vincent, Projet d’asile agricole pour l’extinction de la mendicité dans la ville de Brest, 23 juillet 1845, 8 pages manuscrites.
32 Arch. mun. de Brest, registre du conseil municipal, 10 août 1846.
33 Arch. mun. de Brest, 4 F 24, « Extrait de délibération du comité de surveillance de la boulangerie sociétaire, séance du 26 octobre 1848 », au maire de Brest.
34 Arch. mun. de Brest, série O, permis de construire, boite no 23. Les membres du comité (Aubry, Bersolle, Pellerin, Crozals) sont propriétaires pour les trois premiers et médecin pour le dernier. Ils résident tous dans le centre-ville.
35 Eugène-Auguste Crozals (1800-1852) épouse la veuve de Charles-Marie Paris, péri en mer. La famille Paris est connue à Brest et Douarnenez (la seconde épouse du fouriériste Émile Chevé est née à Paris).
36 Glatigny, Des boulangeries sociétaires, Paris, Librairie phalanstérienne, 1847, p. 32.
37 Donatien Le Pivain (né en 1804), négociant, est le cousin de Guillaume Cozanet.
38 René-Marie le Pivain (1812-1899) est négociant. Son père était marchand de vin à Landivisiau.
39 Félix Huon de Kermadec (1813-1891) est issu d’une famille de propriétaires terriens, alliée aux de Courcy, dont l’un d’entre eux travaille avec La Démocratie pacifique. Un Huon de Kermadec est avocat dans le pays de Brest.
40 L’Association bretonne, née en 1843, regroupe les promoteurs d’une agriculture bretonne moderne et les défenseurs de la culture et de l’archéologie bretonne. Elle participe à la fois à la modernisation de l’agriculture et à la défense de l’identité bretonne.
41 Louis-Constant Piriou (né en 1816) est élève à l’école navale en 1832-1833, avant d’y enseigner en 1839. Capitaine de frégate en 1862, il s’installe à Septèmes-les-Vallons dans les Bouches-du-Rhône.
42 Eugène-Corentin Béléguic (1809-1878) est un officier de marine, inventeur dans la marine et précurseur de l’aviation.
43 Charles-François Gervaize (1814-1895), originaire de Dinan, est le neveu de Charles Beslay, le doyen du conseil de la Commune de Paris (1871). Il est actionnaire de l’Union agricole d’Afrique en 1847.
44 J. Dumont d’Urville, Voyage au Pôle Sud et dans l’Océanie, sur les corvettes « l’Astrolabe » et « la Zélée », t. 1, Histoire du voyage, Paris, Gide, 1842, chap. « Rôle des équipages des navires ».
45 Y. Le Gallo, Brest et sa bourgeoisie sous la monarchie de Juillet, Paris, PUF, 1968, p. 251.
46 Y. Le Gallo, op. cit., p. 23.
47 Louis-Marie-Constant de Kerjégu (1812-1880), qui n’appartient pas à la noblesse, est élu député de la 3e circonscription de Brest en 1876. Catholique et membre de l’union des droites, c’est un fervent défenseur des écoles congréganistes.
48 Arch. dép. des Yvelines, état-civil de Condé-sur-Vesgre, le 16 janvier 1876. Jean Foucault décède au domaine de la colonie, Joseph Pouliquen signant l’acte de décès en tant que témoin.
49 La démocratie pacifique soutient officiellement en Finistère Émile Souvestre, Jules-Jean Feillet, Edouard de Pompéry et Aristide Vincent (La démocratie pacifique, 10 avril 1848).
50 La démocratie pacifique, 28 juin 1848.