1 B. Baron, Élites, pouvoirs et vie municipale à Brest. 1750-1820, thèse, UBO, 2012, p. 229-230.
2 En juillet 1681, des lettres patentes de Louis XIV accordent à la ville l’institution d’un corps municipal désormais composé d’un maire, de deux échevins, d’un procureur du roi syndic et de quatre conseillers. (Arch. mun. Brest, AA1-7, lettres patentes de juillet 1681).
3 Les marchands – dont la corporation ne sera reconnue qu’à partir de juin 1715 – faisaient partie de la congrégation des artisans depuis 1693. É. Fleury, « Histoire des corporations des arts et métiers de Brest et des établissements qu’elles ont fondés dans la ville », Bulletin de la Société Académique de Brest, t. III, 1863, p. 305-359.
4 Arch. mun. Brest, BB6, séance du 15 janvier 1701.
5 Arch. dép. Finistère, B1395, document du 26 avril1712 ; Arch. mun. Brest, BB8, délibération du 18 février 1708.
6 En mai 1744, le maire Vincent Labbé démissionne de son poste de maire pour des raisons médicales. Antoine Raby en qualité de 1er échevin récupère le titre de « faisant fonction de maire ». Il démissionne également lui-même de cette place pour cause de maladie en juin 1747. (Arch. mun. Brest, BB16, séances des 18 mai 1744 et 12 juin 1747).
7 Arch. nat., V1-364-489, lettres de provision du 10 avril 1750.
8 Antoine Raby neveu avait été auparavant déjà deux fois choisi comme candidat pour le poste de maire. Tout d’abord en 1756, il a été très largement battu par Alain Martret-Depréville n’obtenant que 5 voix soit 7,9 % des suffrages. Et en 1762, s’il obtient 23 % des suffrages, il est très largement devancé par Féburier. À la suite de ce scrutin, estimant sans doute qu’en qualité de 1er échevin, le poste de maire lui incombait, il se retire dans l’ancien corps et démissionne de sa place de major de la milice bourgeoise. (Arch. mun. Brest, BB19, procès-verbal du 11 décembre 1756 et BB20, procèsverbal du 13 novembre 1762, séance du 3 décembre 1762).
9 Arch. mun. Brest, BB29-52, procès-verbal du 31 mai 1766.
10 Arch. mun. Brest, 1D2/6, délibération du 8 brumaire an VII (29 octobre 1798).
11 B. Baron, op. cit., p. 122-128.
12 On ne trouve pas de Raby dans le relevé des officiers de la milice de décembre 1735 à septembre 1738 (Arch. mun. Brest, liasse EE1).
13 Arch. mun. Brest, 1D1/1, séance du 30 juillet 1789.
14 Arch. mun. Brest, liasses 3H1, 3H2, 3H3, 3H16, 3H19, 3H23 et 3H26.
15 Depuis 1681 et les lettres patentes de Louis XIV, la ville de Brest est considérée comme divisée en deux parties : le côté de Brest (sur la rive gauche de la Penfeld) et le côté de Recouvrance (sur la rive droite).
16 En tenant compte également du XVIIe siècle, la famille Le Mayer a placé quatre membres au sein du corps de ville avant de disparaître complètement de l’échiquier brestois à la fin des années 1720.
17 Jacques Lars a été 3e conseiller de février 1688 à décembre 1690, 2e échevin de janvier 1691 à avril 1694 et maire d’avril 1694 à décembre 1717.
18 Arch. mun. Brest, 12bio117, dossier Le Mayer.
19 Le premier registre de capitation disponible aux Arch. mun. de Brest date de 1719.
20 Arch. mun. Brest, BB4, séance du 21 décembre 1694.
21 Néanmoins, il faut déduire de cette somme un peu plus de 2 100 livres de dettes que devront régler ses héritiers.
22 Arch. dép. Finistère, B1677, contrat de mariage du 17 juin 1738.
23 Cf. les travaux de Charles Carrière sur les négociants marseillais. (C. Carrière, Négociants marseillais au XVIIIe siècle, Marseille, Institut historique de Provence, 1973).
24 En 1727, François Raby oncle est adjudicataire des anciens et nouveaux octrois de 2 sols par pot de vin et de 6 deniers par pot de cidre (Arch. mun. Brest, BB13, séance du 6 décembre 1727).
25 Arch. mun. Brest, BB14, séance du 7 septembre 1737.
26 SHD. Brest, 1E533, courrier du 12 août 1761. En 1766, il est nommé sous-commissaire à Saint-Domingue où il meurt assassiné. (Commentaire de l’intendant Ruis-Embito dans un courrier non daté trouvé dans la liasse Ms40 au SHD Brest).
27 Gabriel ne reviendra jamais à Brest et finira sa vie à l’Île de France (Île Maurice).
28 SHD Brest, 1E528, courrier du 12 mai 1755.
29 B. Baron, op. cit., p. 337.
30 Arch. dép. Finistère, 21L6, courrier du 28 brumaire an III (18 novembre 1794).
31 Arch. mun. Brest, 2D5, courrier du 23 brumaire an VII (13 novembre 1798).
32 Marié à deux reprises, il a eu neuf enfants mais les garçons sont souvent morts en bas âge et les filles n’ont pas épousé de négociants.
33 SHD Brest, 3E² 59, état du 16 germinal an VII (5 avril 1799).
34 Olivier Bergevin était sénéchal de la cour royale quand Jean-Baptiste y était lieutenant. Les liens d’avant 1789 semblent avoir été maintenus malgré les événements.
35 Sa fille Marie-Thérèse a épousé durant l’Empire un officier de marine et son fils François a réussi une brillante carrière de commissaire de marine.
36 Au moment du mariage, Lavenant est 4e conseiller du corps de ville, fonction qu’il occupe jusqu’en décembre 1717.
37 Charles Malmanche a été le premier maire élu selon les lois électorales de décembre 1789, il a siégé de mars 1790 à novembre 1791. Il périt sur l’échafaud en prairial an II (mai 1794).
38 Elle est l’épouse d’Yves Keranmoal, homme de loi et substitut du procureur-syndic du corps de ville.
39 Claude Bermond est maître apothicaire et conseiller de ville depuis juin 1766.
40 Julien Le Cain, miseur de la ville depuis décembre 1785, n’est arrivé à Brest qu’en 1778.
41 Un de leur fils reprendra le flambeau municipal en étant conseiller durant la monarchie de Juillet et au début du Second Empire.
42 Arch. mun. Brest, 1E44, acte du 6 juin 1813 modifié par jugement du 3 mai 1860.
43 S. Gibiat, « Les notaires royaux de Montluçon à l’époque moderne : l’institution, les offices, la pratique et les hommes », Revue historique, t. CCCVI/1, 2004, p. 81-120 ; E. Maignien, Une famille d’émigrés briançonnais au XVIIIe siècle, ou notes généalogiques sur la famille Raby, Grenoble, Drevet, 1888 ; P. Léon, Marchands et spéculateurs dauphinois dans le monde antillais du XVIIIe. Les Dolle et les Raby, Paris, Les Belles Lettres, 1963.