Table des matières
Frédéric Tiberghien
PréfaceAnnie Dussuet et Jean-Marc Lauzanas
Chapitre préliminaire. Méthodologie et approche théorique- Une méthode originale : partenariat, terrains monographiques et pluridisciplinarité
- Une démarche partenariale
- Le terrain : privilégier le « penser par cas »
- Un cadre théorique privilégié pour jouer la pluridisciplinarité
- Une formalisation porteuse de paradoxes
- La formalisation : aspects identifiables d’un concept analytique et relatif
- La forme structurelle
- La standardisation
- Le recours à l’écrit, la planification et le contrôle
- La formalisation comme réponse organisationnelle
- La formalisation comme produit de rationalités d’action d’ordre politique
- La rationalité liée à l’intentionnalité et ses effets sur la formalisation
- La rationalité liée à l’entente et à l’environnement et ses effets sur la formalisation
- Des valeurs à l’action : des paradoxes vecteurs d’innovation
- Un projet social, éthique, politique
- La mise en œuvre du projet : structurer l’action par des outils techniques
- Des paradoxes sources d’innovation
Cécile Clergeau et Nathalie Schieb-Bienfait
Les innovations de l’économie sociale en faveur de l’appui à la création d’entreprisesÉtude sur le territoire nantais
- Présentation du système d’appui à la création d’entreprises en Loire Atlantique
- Les actions conduites auprès des entrepreneurs
- Repérage des acteurs et proposition de classification
- Des acteurs nombreux et hétérogènes
- Les innovations introduites par les structures de l’économie sociale
- Répondre aux besoins des entrepreneurs par une dynamique de réseau
- Des idées « parfois nouvelles » qui rencontrent un marché… : vers une démarche socio-économique
- La mise en œuvre d’une activité productive… l’enjeu technique
- Les spécificités des services d’accompagnement des acteurs de l’économie sociale
- Gérer les tensions entre l’exclusion économique et l’inscription dans le marché
- Créer (ou révéler) des entrepreneurs
- Conclusion
Valérie Billaudeau-Magnan
Mise en place et formalisation des réseaux de l’économie sociale : analyse comparative des inter-réseaux de Nantes et d’Angers- La mise en place paradoxale d’inter-réseaux de l’économie sociale
- Un mouvement émergent…
- Répondant à des conditions d’existence favorables
- Avec des acteurs engagés… de manière différente
- Une démarche conduisant à des paradoxes
- Des actions pour mieux faire connaître l’économie sociale
- Des structures complexes
- Une formalisation légère comme étape de maturation
- Spécificités de la communication interne
- Des problèmes de communication interne liés à l’informel
- Un compromis permanent entre l’informel et le formel pour les inter-réseaux de l’économie sociale
- Une formalisation comme passage obligé
- Un problème de légitimité ?
- Une formalisation communicante
- Une interdépendance délicate
- Un équilibre précaire
- Un travail de compromis
- Des ressources innovantes
- L’acteur avant la règle
- Les spécificités des réseaux de l’économie sociale
- le réseau privé
- le réseau de communication
- le réseau administratif
- le réseau technique
- Conclusion : Les réseaux d’économie sociale, un support innovant pour rayonner
Annie Dussuet et Dominique Loiseau
Les services aux familles offerts par les associations : un modèle de service « entre » formel et informel ?- Une création de services paradoxale
- Une réponse à des besoins des familles…
- À un problème économique, une réponse sociale
- Le service des machines à laver
- Les services d’aides familiales
- Pénurie et rejet des modèles existants
- Petite enfance : crèches « sauvages » et parentales
- L’entraide scolaire
- …encadrée par des valeurs qui conduisent à des paradoxes
- Un familialisme ouvrier : une « cité domestique » tempérée par des valeurs civiques
- De la charité chrétienne à la solidarité « démocratique »
- De la famille au marché
- La mise en question de la place des femmes
- …donc une formalisation volontairement limitée qui constitue un modèle de service spécifique
- « L’aide à domicile »
- La « crèche à participation parentale »
- L’entraide scolaire
- Un modèle de service soumis à des tensions : marché, institutionnalisation et pressions à la formalisation
- Les pressions à la formalisation
- Une demande « de consommation » de services distincte de l’offre
- La professionnalisation des militantes gestionnaires et l’affaiblissement du projet politique
- Des Travailleuses Familiales aux Techniciens d’Intervention Sociale et Familiale
- Le rapprochement avec l’État et les pouvoirs publics
- Vie et mort des services : un cycle de vie entre formel et informel
- Des services qui disparaissent :
- L’entraide scolaire
- Des services qui renaissent :
- Du service des machines à laver au lien social par l’entretien du linge
- Des services qui perdurent en évoluant par vagues successives d’innovation
- Les difficultés du modèle de « l’Aide à domicile »
- La garde d’enfants
- Conclusion : Spécificité des services associatifs Services hybrides et expertise dans l’innovation
Gilles Caire
Les associations françaises de tourisme : de l’impulsion d’un marché de masse aux difficultés d’un « autre » tourisme- Le tourisme social français, une « exception culturelle »
- Description du champ
- Les valeurs
- L’invention d’un tourisme « populaire » informel
- Les colonies de vacances : une innovation philanthropique et hygiéniste
- Les auberges de jeunesse : une innovation à vocation pacifiste
- Léo Lagrange : l’innovation d’une « organisation des loisirs des masses sans caporalisation »
- Les maisons familiales de vacances : une innovation « bricolée »
- L’institutionnalisation d’un tourisme social « fordisé »
- Les Villages de Vacances : planification, professionnalisation et standardisation
- Partenariat et co-construction d’une offre et d’une demande
- Première rupture : des mondes de « l’inspiration » et du « domestique » vers les mondes de « l’industriel » et du « civique »
- L’isomorphisme institutionnel en question(s)
- Entrée en concurrence et déstabilisation
- Même clientèle de classes moyennes ?
- Même offre, même prix ?
- Même financement ?
- Même management ?
- Conclusion : le défi d’une innovation sociale permanente
Marie-Thérèse Taupin et Pascal Glémain
De la finance alternative à la finance solidaire : quel degré de dépendance institutionnelle ?- Le début des années 1980 : vers une formalisation
- Des pionniers engagés pour une épargne alternative
- Des choix spécifiques de formalisation
- Paradoxes et difficultés
- Le paradoxe de l’épargnant solidaire dans le capitalisme patrimonial
- Le paradoxe de l’épargnant investisseur
- Difficultés rencontrées par les structures
- L’émergence et le développement de la problématique de la finance solidaire
- Le développement de la finance solidaire
- De nouvelles structures pour « une » finance solidaire
- Un développement de l’épargne solidaire
- La création d’un réseau de la finance et de l’épargne solidaires
- Une institutionnalisation du secteur et une formalisation des processus
- Une intervention croissante des pouvoirs publics
- Un rapprochement avec le secteur bancaire
- Formalisation, professionnalisation et paradoxes de la « nouvelle » finance solidaire
- Une formalisation des processus et une professionnalisation accrue
- Une segmentation de la filière et une formalisation des processus
- Une professionnalisation accrue de la filière et des structures
- Paradoxes et innovations de la finance solidaire contemporaine
- Un découplage finance solidaire/épargne solidaire
- Une déconnexion finance solidaire et économie sociale et solidaire
- Conclusion : Un certain isomorphisme institutionnel
Érika Flahault et Paulette Robic
Les associations d’environnement partenaires privilégiés des pouvoirs publics : un paradoxe qui dynamise la gestion de l’environnement- Des associations au cœur de la politique publique d’environnement
- Les conservatoires régionaux d’espaces naturels
- Des associations naturalistes…
- …aux missions bien définies
- Partenaires des pouvoirs publics
- Une formalisation rapide et poussée
- Fonctionnement en réseau
- Standardisation des règles de gestion
- Institutionnalisation
- Salarisation
- Formalisation et paradoxes conduisant à des innovations
- Conclusion
Jean-Marc Lauzanas et Gildas Loirand
Formalisation, innovations et paradoxes dans les associations sportives- Objectifs et Méthodologie retenue pour l’observation des associations sportives
- Objectifs
- Méthodologie et associations observées
- Évolution des associations sportives : une histoire relativement commune
- Structuration « domestique » originelle du mouvement sportif
- Une mission de service public : l’entrée dans le monde « civique »
- Les aspects de la formalisation
- Formalisation structurelle
- Structure juridique, fusions et scissions
- Structuration des responsabilités
- Formalisation technique sportive
- Formalisation et performance sportive
- Formalisation, professionnalisation et salariat
- Formalisation et « déformalisation » comme cycle de vie des modes de gestion
- Formalisation de la production de valeurs et de la captation de ressources
- Formalisation de la production de valeurs
- Formalisation de la collecte, parfois innovante, de ressources
- Formalisation des relations avec les sponsors et les collectivités territoriales
- Des trajectoires innovantes, indissociables de la formalisation
- Innovation dans la relation de travail
- Innovation dans le développement de nouveaux secteurs d’activité, souvent à vocation lucrative
- Innovation sous contrainte financière, juridique et temporelle
- Innovation suscitée et portée par différents acteurs
- Synthèse et conclusion
- Les associations sportives et l’informel : contrainte paradoxale ou moyen acceptable ?
- La variété des prescripteurs de la formalisation et de l’innovation engendre des paradoxes
Henry Noguès
Postface