1 Vigne, 1903 ; Brésard, 1914 ; Kleinclausz, 1939 ; Gascon, 1971 ; Bayard 1971, 1990.

2 Braudel, 1979; Chaunu, 1969; Mauro, 1966.

3 Curtin, 1984; North, 1991; Greif, 2006; Gelderblom, 2013.

4 Schulte, 1923 ; Sapori, 1926 ; Melis, 1962 ; De Roover, 1963.

5 Goldthwaite, 1995 ; Mueller, 1997 ; Tognetti, 1999 ; Guidi Bruscoli, 2000.

6 L’histoire des foires de Lyon commence le 9 février 1420 lorsque Charles VI, par lettres patentes émises de Vienne, accorde à la ville deux foires franches annuelles que tous les marchands sont autorisés à fréquenter et où toutes les monnaies peuvent avoir libre cours. Pour plus de détails sur l’organisation de cette institution et son évolution jusqu’au XVI^e siècle, voir la première partie de l’étude que Brésard (1914) a consacrée aux foires lyonnaises.

7 Fédou, 1964, 47-60, p. 113-114 ; Gonthier, p. 19-43.

8 Hamon, 1994.

9 Outre les nombreux travaux s’attachant à décrire des aspects particuliers de cette domination (voir par exemple, en matière de musique, Prunières, 1913, ou en matière de politique, Mastellone, 1972), on peut citer une étude générale antérieure à celle de J.-F. Dubost, et dont ce dernier s’est largement inspiré : celle d’Émile Picot, 1901, où l’auteur dresse un panorama de l’hégémonie italienne qui aurait régné en France jusqu’à la fin du XVI^e siècle dans des domaines aussi divers que l’armée, le gouvernement, les finances, la diplomatie, la banque, la vie de cours, les arts…

10 Gascon, 1971, p. 340.

11 Boyer-Xambeu et alii, p. 171.

12 Braudel, 1966, I, p. 449; 1982, III, p. 292; Spooner, 1959, p. 279-281; Kindelberger, 1984, p. 95.

13 De Roover, 1953; Van der Wee, 1967; Goldthwaite, 2009.

14 Caster, 1962, p. 171-189; Lapeyre, 1955, p. 123.

15 Billioud, 1951, p. 209-210.

16 Mollat, 1952, p. 389.

17 Sur cette question, voir notamment Goldthwaite, 2009, p. 58, 64.

18 La communauté florentine de Lyon ne se limite toutefois pas à une diaspora marchande. D’illustres Florentins sont installés dans la ville depuis la Renaissance : condottieri, hauts dignitaires de la Cour, théologiens, savants, lettrés et artistes… Ces riches familles s’établissent sur la rive droite de la Saône, dans la zone comprise entre les quartiers de Saint-Jean, Saint-Paul et la colline de Fourvière. Ils acquièrent des demeures médiévales et les remanient selon le goût italien. Aussi dit-on d’eux, à Lyon, qu’ils sont considérés marchands par l’accumulation des richesses, et seigneurs dans l’usage qu’ils en font.

19 La nation est une association politique, économique, juridique et religieuse, qui protégeait les droits et établissait les devoirs de chaque citoyen appartenant au même État.

20 Gascon, 1971, p. 359.

21 Sur la structure des comptabilités des compagnies toscanes implantées à Lyon, voir chapitre i.

22 La part très importante prise par l’activité de change menée en compte propre et en commission par les Gondi se détache nettement de la transcription du compte gains et pertes établie par l’auteur (Tognetti, 2013, p. 30).

23 Thèse en cours d’Ilario Mosca : Réseaux socio-économiques et pratique des affaires au temps des Guerres de Religion. La compagnie florentine des Martelli à Lyon (1564-1572).

24 Les travaux d’Agnès Pallini-Martin (Réseaux florentins, négoce et politiques à Lyon autour de 1500. Giuliano da Gagliano et la compagnie Salviati, thèse à paraître) se fondent sur l’exploitation des archives de la compagnie Salviati de Lyon au début du XVI^e siècle. Heinrich Lang s’intéresse quant à lui au développement du réseau marchand des Salviati en France et aux Pays-Bas (Lang, 2009, 2012 et 2014).

25 Hurtubise, 1985.

26 Au XVI^e siècle, les cardinaux Giovanni et Bernardo Salviati, fils de Jacopo et de son épouse Lucrezia de’Medici, sont des personnages de premier plan à la cour pontificale, font tout leur possible pour promouvoir les intérêts de la famille à Rome et placent régulièrement à Lyon leurs milliers de ducats de rentes ecclésiastiques (Hurtubise, 1985, p. 233-250, 346). Leur neveu et successeur Antonio Maria adopte une attitude plus distante vis-à-vis du clan familial et ne possède pas de compte dans les registres de la banque de Lyon.

27 « con loro parentado, con loro compagni et ministri, comprendono tutta Firenze, grandi, piccoli e mediocri » (ASF, Carte Strozziane, I, 334, c. 166). Ce point de vue est partagé par François Guichardin qui, à l’occasion de son mariage avec l’une des sœurs de Piero et Averardo, Maria Salviati, explique son choix de la manière suivante : « Bien qu’il se trouvât à l’époque [à Florence] des jeunes filles mieux dotées et [tout aussi] nobles, je n’en choisis pas moins celle-là, parce qu’Alamanno [père de Piero et Averardo] et Jacopo [son cousin, fondateur de l’entreprise] dépassaient quelque citoyen privé que ce soit à Florence du point de vue de la parentèle, et de la richesse, et de la munificence, et de la réputation… » (cité par Hurtubise, 1985, p. 231-232).

28 Sur tous ces points, voir Brulez, 1959.

29 Braudel, 1966, t. II, p. 225.

30 Matringe, 2015.