N° 18. Le Héraut de la Nation sous les auspices de la patrie
p. 211-215
Texte intégral
1LA Jeunesse de Nantes a pris en conséquence l’Arrêté suivant, le 28 Janvier.
« Frémissant d’horreur à la nouvelle de l’assassinat commis à Rennes, à l’instigation de plusieurs Membres de l’Ordre de la Noblesse, convoqués par le cri de la vengeance et de l’indignation ; reconnaissant que les dispositions bienfaisantes de notre auguste Roi... ne trouvent d’obstacles que dans cet Ordre, dont l'égoïsme forcené ne voit dans la misère et dans les larmes du malheureux qu’un tribut odieux qu’ils voudraient étendre jusques sur les races futures ».
« D’après le sentiment de nos propres forces, et voulant rompre le dernier anneau de la chaîne qui nous lie... à l’aristocratie que nos ennemis voudraient ériger en principe constitutionnel, nous nous en affranchissons dès ce jour, sous la protection d’Henri IV et d’un nouveau Sully... ».
« Que le cri de la vengeance retentisse jusqu’au pied du Trône ; que les yeux du Monarque voyent couler le sang de nos frères : son cœur paternel sera glacé d’horreur, et son auguste main fera étinceler le glaive des Loix sur les vils moteurs d’un aussi lâche assassinat et d’un complot que nous n’osons même pénétrer ».
« Jurons tous, au nom de l’humanité et de la liberté, d’élever un rampart aux efforts de nos ennemis, d’opposer à leur rage sanguinaire le calme et la persévérance des paisibles vertus. Elevons un tombeau aux deux martyrs de la cause de la liberté, et pleurons sur leurs cendres... ».
« Avons arrêté, nous soussignés, de partir en nombre suffisant pour en imposer aux vils exécuteurs des fanatiques aristocrates, et pour demander à ceux qui doivent être les dispensateurs de la justice, réparation du délit commis à Rennes ».
« Que comme plusieurs d’entre nous pouvant être retenus par des places qu’ils craindraient de perdre, nous regarderons comme infâmes et déshonorés à jamais ceux qui auraient la bassesse de postuler ou même d’accepter les places des absens ».
« Tous ceux qui partiront seront soumis aux Commissaires nommés par acclamation, pour la police et l’ordre à observer pendant le voyage et séjour à Rennes ».
« Protestons d’avance contre tous Arrêts qui pourraient nous déclarer séditieux, lorsque nous n’avons que des intentions pures et inaltérables. Jurons tous au nom de l’honneur et de la Patrie qu’au cas qu’un Tribunal injuste (car nous nous mettons sous la sauve-garde du Conseil de S. M.) parvînt à s’emparer de quelqu’un de nous, et qu’il osât, par un de ces actes que la politique appelle de vigueur, et qui ne sont en effet que des actes de despotisme, le sacrifier sans observer les formes et les délais prescrits par les Loix, jurons de faire ce que la Nature, le courage et le désespoir inspirent pour sa propre conservation ».
215 Commissaires, six Chefs de Correspondance, et toute la Jeunesse ont signé cette protestation, qui réunit l’ardeur de l’adolescence, la valeur de l’âge mûr et la prudence des vieillards. M. de Menou, Lieutenant de Roi, n’a pu empêcher le Détachement de partir, et M. le Commandant a envoyé hier au soir audevant de lui pour l’engager à s’en retourner.
3On n’imagine pas que la tenue des Etats puisse reprendre le 3 Février, plusieurs villes ayant déjà déclaré que leurs Députés ne s’y rendront pas, la partie étant trop inégale entre 1500 Nobles armés et 42 Procureurs de Cités. Voilà la plus favorable occasion pour supprimer cette Constitution vicieuse sous tous les aspects. Que le Gouvernement ne craigne aucune opposition de la part des Peuples. Le Tiers-Etat n’en veut plus ; et s’il avait les facilités de dénoncer au Roi ses vœux, il supplierait S. M. de recevoir la Nation dans son cœur et dans sa justice, de la traiter comme des enfans qui le chérissent de toute leur puissance, et de l'affranchir sur-tout de la fausseté perfide... de la tyrannie humiliante, et de l'injustice usurpatrice du nom de la Divinité, son implacable rivale... Trois fléaux qui ne cessent d’exercer leurs calamités sur la Bretagne, depuis sa sortie du sein des mers. Que Louis prenne ensuite, s’il en a besoin, la moitié des biens et des habitans de cette terre infortunée, les Bretons seront heureux et contens. Voilà leurs cris, le jour et le songe de leurs nuits.
4Nantes, 31 Janvier. Les Nobles de cette ville, qui ne se sont pas rendus aux Etats, cherchant à exciter les mêmes horreurs qu’à Rennes, se déguisent, vont boire dans les cabarets, et offrent de l’argent pour prendre parti en faveur de la Noblesse. On ne leur avait jusqu’à présent répondu que d’une manière marinière. Mais M. le Marquis de Rosily s’avisa d’arracher un placard favorable au Tiers. Un habitant lui ayant demandé le pourquoi, le Margrave tira un pistolet de sa poche, en disant qu’il n’avait pas d’autre réponse. La Jeunesse instruite de cette réponse péremptoire, a cherché l’homme qualifié Marquis, et l’ayant trouvé dans une salle d’armes, elle l’en a fait sortir, et la conduit avec un flambeau au milieu de plus de 4000 ames dans un café, où il fit des excuses. De là avec le même cortége, et semblable illumination, on a mené le Marquis au milieu de la Bourse, ou ayant reprononcé a haute et intelligible voix le même argument qu’au café, il a été reconduit à son hôtel.
5Tous les Armateurs qui avaient des Gentilshommes sur leurs vaisseaux, les ont congédiés, et ont invité toutes les Places à suivre leur exemple. Il paraît qu’ils ont lu le huitième Avis des affiches de Rennes : La Réformation de la Noblesse de Bretagne à vendre. Les Armateurs Nantais l’ont faite sans bourse délier.
6Aurai en Bretagne, 31 Janvier. Le Procureur du Roi, Kergrohen, ayant appris qu’un Cordonnier de cette ville distribuait les Imprimés de la Noblesse (voyez le N° 11) a fait mander le 17 de ce mois ce particulier qui a d’abord remis copie de la Déclaration Française, laquelle a été insérée dans le procès-verbal du Magistrat, et a ensuite déclaré :
« Que le matin de ce jour un sieur d’Argis est entré en sa boutique, et l’a prié de passer ver le midi chez lui, en lui recommandant le secret ; ce qu’ayant fait, le sieur d’Argis le fit asseoir, lui versa deux verres de vin ; et parmi plusieurs questions, lui demanda s’il avait entendu ce qu’il avait signé à l’Assemblée du Tiers-Etat de la Ville. Que lui ayant répondu qu’oui, le sieur d’Argis lui dit de se détromper. Que les Députés envoyés en Cour n’avaient pas été écoutés, et que cela ne pouvait être autrement, puisque tous les Gentilshommes étaient parens du Roi, et que jamais il ne voudrait rien faire contre ses Cousins ; que d’ailleurs si cela était, la Noblesse était décidée a appeler tous ses Vassaux, les Ouvriers employés à son service et les fournisseurs de ces maisons pour faire cause commune avec elle ; ce que ceux-ci ne pouvaient lui refuser ; ou bien ils perdraient tous les moyens de faire vivre leurs familles, qui ne pouvaient subsister sans elle', qu’alors le sieur d’Argis lui remit un exemplaire de la Déclaration, en lui recommandant de le faire courir parmi le Peuple, lui promettant de le bien récompenser et de lui donner une tourte de pain de Seigle. Que lui ayant témoigné la crainte d’être compromis, le sieur d’Argis lui jura, ƒoi de Gentilhomme, qu’il ne lui en arriverait aucun mal... Que lui ayant parlé d’une traduction Bretonne de la Déclaration, en lui disant de l’aller porter dans les Paroisses de campagne, le sieur d’Argis voyant sa répugnance, lui dit : Eh bien ! je monterai à cheval, et j’irai moi-même la porter ».
Signé F. Allain.
7M. de Kergrohen termine ainsi son procès-verbal.
« Nous... Procureur du Roi d’Aurai, etc. en cette qualité défenseur né de la Nation, vu les Déclarations insérées, etc... Instruit d’ailleurs des propos infâmes tenus publiquement par le sieur d’Argis, depuis environ un an, contre le Roi et ses Ministres, et des démarches sans nombre qu’il a faites dans les campagnes pour ameuter et soulever le Peuple, en offrant de lever pour sa part 4000 hommes contre le Gouvernement d’un moment à l’autre... Déclarons dénoncer, comme de fait nous dénonçons au Roi et à la Nation le sieur d’Argis, comme Colporteur d’Ecrits incendiaires au nom de la Noblesse, dont il ne fut jamais Membre, ce que justifie le rôle de la capitation d’Aurai, où il se trouve imposé, dénonçant de même comme traîtres à la Patrie tous autres qui seraient chargés de pareille commission que ledit sieur d’Argis ».
Signé Kergrohen.
8Le Procès n’est-il pas suffisamment instruit ?
9C’est à regret que nous n’avons pu jusqu’à présent rendre compte de la Délibération de la petite ville de Châteaugiron, distante de trois lieues de Rennes. Elle contient des morceaux dignes des meilleurs Ecrivains et Publicistes. Aussi M. Bertin, qui l’a rédigée, est-il de ces hommes malheureusement perdus dans les jachères Bretonnes, mais dont la tête est organisée de manière à s’élever aux plus grandes hauteurs. Nous croyons rendre le plus grand service à nos Clients de les arracher au sentiment douloureux de l’indignation, en leur offrant de superbes images.
« Apprenant avec moins de surprise que de douleur, que nos frères des deux premiers Ordres, toujours réunis contre nous, loin d’accueillir nos justes réclamations, ont refusé d’en entendre la lecture juridique ; qu’obstinément retranchés dans ce qu’ils appellent leurs priviléges et leur constitution, ils ont fait à la face du Peuple le serment terrible de ne jamais consentir à relâcher ses chaînes ; et qu’enfin un Arrêt du Parlement vient d’enchaîner notre zèle, de proscrire nos Délibérations, et de nous interdire jusqu’à la faculté de manifester notre vœu dans l’affaire du Tiers-Etat ; désespérés du malheur d’être nés sur les Landes de l’Armorique, plutôt que sur les Monts glacés du Dauphiné, nous avons songé qu’il nous reste un Roi juste, et nous avons senti l’espérance et le courage renaître dans nos cœurs ».
« Ce ne sont pas les droits de la Noblesse que nous attaquons, ce sont les nôtres que nous revendiquons ; ces droits de l’homme et du Citoyen, que le Dauphiné a recouvrés le premier, dont le bienfait se communique de proche en proche aux autres Provinces, et dont la Bretagne n’a pas mérité d’être seule privée ».
« Que l’on ne nous accuse pas de sédition, de révolte. C’est au Tribunal du Roi et de la Nation, que nous citons des frères aînés qui nous refusent la restitution d’une étroite et inaliénable légitime ».
« Quand la Noblesse du Dauphiné et du Béarn se soumet d’elle-même au partage des impôts et des charges, quand la Noblesse des autres Provinces offre de toutes parts la même contribution, quand les Notables assemblés en reconnaissent la justice et la nécessité, quand les Pairs du Royaume en portent l’aveu solemnel au pied du Trône, quelles palmes la France décernera-t-elle aux combats rendus par la Noblesse Bretonne pour le soutien de la société du lion ? »
« Cependant le partage actuel des impôts n’offre pour nous qu’un faible palliatif. Il nous faut un remède qui frappe sur le germe du mal, et un régime qui nous réponde de l’avenir ».
« Nos fonds perdus dans une Administration peu éclairée, les gratifications, les dons, les pensions prodiguées à la Noblesse sans mesure et sans pudeur, des établissements dispendieux pour élever ses enfans aux dépens du Peuple ; une Noblesse enfin reprenant à titre gratuit dans notre état de fonds au-delà de ce qu’elle y verse par sa contribution ; le luxe insensé des sépultures et des baptêmes, le luxe non moins odieux de ces tables multipliées, où, pour cent Nobles qui travaillent aux affaires de la Province, nous en nourrissons mille qui y sont à charge ou inutiles ; l’affaissement du Peuple sous le poids de toutes les charges, et son avilissement plus insupportable encore ; la dégradation, la nullité de tout ce qui est Plébéien : dégradation, nullité consacrées par son exclusion humiliante du Tribunal souverain de la Province, Tribunal appartenant primitivement à l’Ordre du Tiers, et fait pour juger deux millions de Plébéiens, qui y trouvent des Juges intègres sans doute, mais jamais des Pairs, qui seuls peuvent captiver la confiance : cette même confiance au contraire inspirée au plus haut degré au Noble contre le Plébéien, et donnant tant de force à quelques Seigneurs, pour réduire ce qu’ils appellent le Paysan ; nos Curés seuls dans le Royaume, réduits encore à partager avec des multitudes de malheureux une pension de cinq cents livres, sur des Paroisses dont les dîmes, dévorées par des Moines ou des Commendataires oisifs, excèdent souvent dix à douze mille ; une Province faite par la Nature pour prospérer, mais où l’on ne sait qu’être Noble ; restée, sous tous les rapports, à une distance immense au-dessous des Provinces voisines, sans esprit public, sans énergie, sans manufactures, sans industrie, sans arts, sans agriculture, par-tout l’anéantissement de l’Espagne avec son esprit, par-tout cet état d’engourdissement, de langueur et de mort, dont le régime aristocratique marqua toujours son influence sur la surface de ce globe ; voilà nos maux : cherchons le remède. (Magnifique exposition) ! »
« Il est prouvé que dans les temps anciens, nos Nobles, comme le Peuple, n’assistaient aux Etats que par Représentans, et que ce n’est que dans la confusion des désordres de la Ligue, qu’ils parvinrent à s’y introduire individuellement, sans que depuis cette triste époque, le Tiers, toujours asservi, se soit trouvé en état de réclamer. Mais qu’importent de vains usages ? Est-il une prescription contre l’intérêt public et le cri de la raison ? »
« Que ne pouvons-nous mettre sous les yeux du Roi, sous les yeux de la Nation, mais sur-tout sous les yeux de la sage et respectable Noblesse du Dauphiné, la séance de nos Etats du 7 de ce mois, au moment de la retraite de MM. les Commissaires du Roi, porteurs de l’Arrêt de son Conseil qui a suspendu les Etats jusqu’au 3 Février ? Avec quels sentiments ils verraient douze cents Gentilshommes, Prêtres et Laïques, entassés dans un Réfectoire de Moines, pressant, écrasant, clouant contre la muraille quarante deux faibles Députés de nos Villes, étourdis du vacarme de douze cents voix confuses ; décontenancés, ne pouvant ni se recueillir, ni communiquer ensemble, ni entendre la voix de leur Président, répondant sans avoir pu saisir la question, et revenant de ce choc comme d’un assaut ! »
« Par-tout où la Noblesse aura une existence politique séparée de celle du Peuple, elle travaillera pour elle contre le Peuple : mal irrémédiable, parce qu’il est dans la nature. Elle se fera un principe de contrarier le Gouvernement sur tous les impôts qui l’intéresseront, et le forcera, fatigué de ses contradictions, d’avoir recours à des genres de taxes de nature à frapper sur le Peuple ; elle disputera sur la ligne de démarcation de ses deux genres de compétence ; elle s’aidera du temps, des lieux, des circonstances, pour reculer les bornes de sa compétence individuelle, et sous un demi-siècle, elle aura reconquis le terrein perdu ; en un mot, jamais bonne paix avec notre Noblesse, que lorsque, comme la Noblesse du Dauphiné, elle sera tellement liée avec nous, ses intérêts tellement fondus dans les nôtres, les nôtres tellement fondus dans les siens, qu’elle ne puisse plus former avec nous qu’un seul être moral et politique. Alors seulement le Peuple, guidé et fortifié par sa Noblesse sans être subjugué, pourra s’y livrer avec confiance ».
« En un mot, le Peuple ne peut être bien gardé que par le Peuple, et ce n’est qu’à titre d’auxiliaires qu’il peut compter sur des troupes étrangères, qu’anime un esprit qui n’est pas le sien ».
« Si, sur une formation si déplorable dans les murs de Rennes, ce foyer de l’aristocratie Bretonne, la cause du Peuple a pu réunir et conserver jusqu’ici la majorité des suffrages, c’est un miracle de la Providence, dont les Députés des Communes et Corporations ont été l’instrument ; ce sont ces Députés qui ont élevé l’ame, et soutenu le courage faible de ce faible comité, et c’est parce qu’ils ont fait ce grand bien, qu’ils sont foudroyés aujourd’hui. Malheureuse Province ! qui te donnera des Pompignan, des Servan, des Monnier ? »
10M. le Marquis de Chateaugiron, l’un des plus riches propriétaires de la Province, fut vivement pressé par plusieurs Nobles, et sur-tout par le Chevalier du Grand-Sabre, (M. de Guer), de révoquer M. Bertin son Régisseur et Procureur-Fiscal. Il répondit aux Emissaires : je distingue deux qualités dans M. Bertin, celle de Citoyen et celle de l’homme chargé de ma confiance. Comme Citoyen, je ne veux pas faire un Esclave ; sous l’autre rapport, sa retraite me serait beaucoup plus préjudiciable qu’à lui. Ses enfans, le Comte et la Comtesse de Chateaugiron sont pénétrés des mêmes sentimens.
11Passons maintenant au burlesque.
12Les Dames de la Marine Royale de Brest, ont pris, le 24 Janvier, l’Arrêté suivant, qu’elles ont adressé en qualité de compatriotes aux Dames Nobles de l’Hôtel des Demoiselles de Rennes.
« Nous soussignées, qui composons l’Ordre de la vraie Noblesse Bretonne en la ville et goulet de Brest ».
« Considérant que dans la circonstance actuelle où le Tiers-Etat s’avise de faire partir des Députés en Cour pour porter au pied du Trône d’un Roi, (dont la justice a été évidemment surprise par un Etranger non-conformiste et voué au mépris...) des plaintes d’une prétendue lésion qui n’a jamais existé que dans l’imagination exaltée de quelques cerveaux éventés se qualifiant de Représentans du Peuple, dont ils se prétendent les défenseurs et dont ils sont les vrais tyrans ».
« Considérant que ceux qui favorisent ces projets désastreux sont dignes d’une souveraine exécration, qu’ils sont notés d’infamie, et que tous les gens du Tiers-Etat de cette Ville sont, à l’exception de quelques braves Citoyens, amis du bien Public, du même avis, et conséquemment indignes d’être admis au rang des gens honnêtes ».
(La suite au No prochain).
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