N° 6. Le Héraut de la Nation sous les auspices de la patrie
p. 135-140
Texte intégral
1L’AVIS aux Députés des Villes et Communes, aux Etats de Bretagne, a paru ce jour à Rennes : il est relatif à la protestation des dix-huit Députés du Tiers. Il est court et énergique, et l’on ne sera pas fâché de le trouver entier.
Avis aux Députés des villes et Communes, aux Etats de Bretagne
2Amis et Citoyens,
3J’apprends qu’il y a des laches parmi vous ; ils n’ont pas rougi de déclarer :
4Qu’ils n’avaient pas consenti à ce que vous avez arrêté, conformément au vœu général du Tiers.
5La première motion de cette auguste Assemblée fut que les articles passeraient à la majorité des voix des 42 villes, qui, dans le régime actuel, ont le droit de représentation.
6Le cahier clos et arrêté le 27 Décembre, c’est certainement à la majorité, puisqu’il est signé de tous. Il n’y a plus de doute, il est l’expression du vœu général.
7Des intérêts particuliers ! En devrait-on connaître quand il s’agit de l’intérêt de la Patrie ? C’est cependant ce mobile infâme qui a dicté cette méprisable déclaration.
8Nous nous plaignons que le suffrage pris par Ordre, est la cause de tous les maux qui accablent cette Province. Pour l’extirper, il faut couper la tête de l’Hydre qui nous menace sans cesse. Nos ennemis voudraient conserver le suffrage des trois Ordres pour consentir l’Impôt. Mais pour la Législation, qui est plus importante encore, ne voudront-ils pas cette manière de suffrager ? Le point le plus important de la restauration des Loix est de renverser la féodalité. Les deux Ordres réunis sont possesseurs de tous ces fiefs : comment parviendrez-vous à corriger les abus de toute espèce qui sont la suite de cette monstrueuse Législation ? Cela suffit pour faire rejeter les suffrages par Ordre.
9Ames pusillanimes et basses, allez ramper sous le fouet menaçant de nos Tyrans : nous saurons, sans vous, défendre les Droits sacrés de la Patrie.
10Amis et Citoyens, la France, l’Europe entière, ont les yeux fixés sur nous. Les noms des Défenseurs du Peuple passeront à la postérité, et ceux de ses Oppresseurs seront en exécration.
11Vos demandes sont justes, elles ne peuvent être ni modifiées ni altérées ; soyez inébranlables : ne discutez point avec vos ennemis : la justice perd toujours dans ces discussions.
12Si ces possesseurs de fiefs, qui veulent concentrer la Souveraineté dans leurs mains, ne veulent pas rendre au Peuple ce qu’ils ont injustement acquis, refusez-leur absolument rentes, dîmes, et tout ce qui est connu sous le nom gothique et barbare de droits féodaux.
13Il y a assez long-temps qu’ils en jouissent injustement ; qu’ils ne se prévalent pas de la fausse raison d’avoir acheté ces droits : la tyrannie ne s’acquiert pas à prix d’argent.
14S’ils veulent employer la force pour soutenir ces prétentions iniques, Dieu, la justice vous autorisent à la repousser par la force.
15Eloignez de vos campagnes ces rapaces vautours : ce sera la plus juste des guerres, celle du bien public : allez ensuite poser vos armes aux pieds du Souverain ; dites-lui alors, c’est ta cause et la nôtre que nous avons vengée. Que Toi et ta Famille régniez à jamais sur nous. Sois heureux par le bonheur de ton Peuple.
16Nota. Cette Pièce est d’autant plus intéressante qu’il y a certains projets incendiaires contre elle. C’est ce que nous écrit un Conseiller aux Requêtes, notre principal Correspondant.
Rennes, 5 janvier 1789
17Chers Lecteurs,
18Notre Correspondant nous envoie les deux N° de la Sentinelle de la Noblesse, par un Plébéien, et nous vous en citons ce qui nous a plu ou frappé davantage. L’épigraphe est ingénieusement adaptée au sujet.
« Si l’on voit une poignée de personnes et de riches au faite des grandeurs et de la fortune, tandis que la foule rampe dans l’obscurité et dans la misère, c’est que les premiers n’estiment les choses dont ils jouissent qu’autant que les autres en sont privés, et que sans changer d’état, ils cesseraient d’être heureux, si le Peuple cessait d’être misérable... ».
J.-J. Rousseau, Dis. sur l’Or, de l’inég. des Cond.
À la Noblesse Bretonne
19Mes chers Camarades,
« En vérité ces Plébéiens n’entendent point raison : c’est en vain que dans un Ecrit...1 rempli du pathétique le plus affectueux, nous avons daigné oublier un instant qui nous sommes pour leur inspirer des sentimens de paix... Ils prétendent prouver que les droits de l’homme ont été violés et le sont encore à l’égard du Peuple, qui supporte à-la-fois deux fardeaux, celui de l’impôt excessif, et un plus accablant encore, celui du mépris... »
« Vous avez arrêté... chers Camarades, d’établir une Sentinelle Noble, et c’est sur moi que vous avez bien voulu jeter les yeux pour remplir un poste aussi honorable... »
« Au moment où j’écris, j’ai cent-deux ans sept mois et cinq jours de Noblesse. Mon premier auteur connu était Fripier, son fils devint Marchand d’Etoffes. Le petit-fils parvint au grade de Négociant. Il fit fortune, acheta des Lettres-de-Noblesse ; et voilà pourquoi on me voit figurer dans votre Corps illustrissime. Monsieur *** et moi nous portons le même nom : les titres se perdent avec l’origine de la Constitution Bretonne. Il m’a promis... vous m’entendez... et après cela je serai Gentilhomme d’ancienne extraction...2 ».
« Alors je ne garderai plus de mesures ; je dirai, en parlant des Plébéïens, ces gens-là, ces drôles-là, ces manans-là... Je les menacerai de les jeter par les fenêtres, je ne manquerai pas de leur rappeler qu’ils ont été autrefois nos serfs... ».
« En attendant... à la faveur d’un air assez commun, et en déclarant que j’étais Bourgeois, et Bourgeois zélé, je me suis faufilé dans la société d’élite des Manans de la ville de Rennes... »
20Suit un dialogue entre un Roturier Rennais, un Bourgeois de Paris, un Bel-Esprit Roturier, un Politique aussi Roturier, une suite Roturière, et la Sentinelle noble.
21Le Bourgeois de Paris « Malgré les cabales qui se font à la Cour, le Roi, les Princes ses Frères3 et le Ministre humain et philosophe que la France a eu le bonheur de recouvrer, montrent toujours la plus grande fermeté pour le bien... »
22Le Maître de la Maison. « Il serait à désirer que nos Gentilshommes Bretons entrassent dans des vues aussi nobles et aussi bienfaisantes ; mais le plus grand nombre d’entre-eux a des idées trop rétrécies... »
23Le Bourg. de Paris. « Vos Gentilshommes sont donc ici d’une trempe bien singulière... »
24Le Bel-Esprit « Un Noble en Bretagne est tout, un Roturier n’est rien. Les Nobles occupent toutes les places importantes dans la Magistrature et dans le Militaire, et ceux qui se vouent à la vie champêtre exercent sur leurs vassaux un empire despotique... Cependant, quelqu’illustre que soit le Corps de la Noblesse Bretonne, tous les individus ne jouissent pas entre-eux du même degré de considération ; on distingue trois espèces de Gentilshommes, les carrossiers4, les cavaliers et les fantassins ou épées de fer... »
25L’Auteur du Pamphlet prétend que la Noblesse a tort de se pavaner, en disant : qu’elle seule a empêché l’établissement des Loix du 8 Mai dernier ; parce que si le Tiers avait accepté des places dans les nouveaux Tribunaux, la révolution était consommée. Pour nous, nous pensons que ni la Noblesse, ni le Tiers-Etat de Bretagne, et même du Royaume, n’ont été de vrais obstacles. Nous aurons en faveur de notre sentiment la Cour, Paris, et les gens instruits.
« Les Nobles, dit-il, dédaignèrent alors les secours qui leur étaient offerts par le Tiers. Seuls, ils voulurent conjurer l’orage. Voilà aussi-tôt, ajoute-t-il avec une plaisante rapidité, douze Ambassadeurs du Duché de Bretagne à Paris, à la Cour, et puis en prison... »
26Et plus bas...
« Il faut à ces Nobles des Sociétés à part, des Chambres de Lecture à part, des Maisons d’Education à part, des Maisons Religieuses à part, une Capitation encore à part. Bientôt, à l’exemple des Nobles de Callicut, ils se feront précéder par un Valet, qui dira au Peuple : rangez-vous, Roturiers, de peur que mon Maître ne se souille en approchant trop près de vous... ». Mais, reprenons le dialogue.
27L’Abbé. « Peu importe que le sang de César, ou celui de Menalque, coule dans les veines d’un individu quelconque...5. Constitution saine et robuste, talens, vertu, humanité, amour de la Patrie, voilà l’homme social dans sa perfection6. La qualité de Noble tire sa source du droit positif, et non du droit naturel...7. Mais, ne sommes-nous pas tous également Nobles ? Le père commun n’est-il pas sorti des mains de la Divinité ?... Devant, en ma qualité d’Abbé, croire à la Genèse, c’est-là le point auquel je me fixe... ».
28Le Bel-Esprit. « Et moi, M. l’Abbé, sans croire à la Genèse, je suis de votre avis. Je ne distingue les hommes que par leurs qualités physiques et morales... Quant à notre origine, c’est une chaîne dont on ne peut voir le premier anneau... Quand j’entends un Noble me vanter son ancienne extraction, je ne puis m’empêcher de sourire de pitié... Le pauvre homme ! croit-il que les femmes de qualité n’ayent pas des passions et des intrigues comme les autres femmes, et que les baldaquins dorés et les sophas précieux des Gens du grand ton ne soient pas témoins d’autant d’infidélités, que les modestes lits des simples Bourgeoises ?... »
29Le Politique. « La Loi a établi une présomption qui lève tous les doutes : or, le fils du Noble, dût-il la naissance au Citoyen le plus abject, est censé Noble. Je vois aussi des Privilèges attachés à la Noblesse Française dès le principe de la Monarchie8 ; mais il faut que ces Priviléges soient purement honorifiques, et jamais de nature à gréver le Peuple : d’où il est aisé de conclure que la demande d’une répartition égale d’impôts, formée par le Tiers, ne doit souffrir aucune difficulté... »
30L’Abbé. « Elle en souffrira beaucoup. Nos Gentilshommes ne sont point du tout disposés à imiter la conduite noble et désintéressée de la Noblesse Dauphinoise. Payer comme le Peuple ! cette idée est révoltante... »
31Le Maître de la maison finit le Dialogue par une vigoureuse apostrophe contre la Noblesse.
« Noble d’Eglise, Nobles d’Epée, Nobles oisifs, vivant dans vos Châteaux, nous lisons, malgré toute votre politique, jusqu’au fond de vos ames. L’amour de la Patrie n’entre pour rien dans toutes les pompeuses exhortations que vous nous faites. Ce n’est point le despotisme que vous craignez pour nous... Vous ne cessez de nous crier que ce n’est pas à présent le moment de faire entendre nos réclamations. Faudra-t-il attendre que vous deveniez plus puissans ?... Vous nous appelez vos frères ! eh bien ! traitez-nous en frères : abolissez toutes ces distinctions odieuses auxquelles vous attachez tant de prix... Ce sera alors que vous serez véritablement nos frères, et que nous commencerons à croire que vous aimez véritablement votre Patrie... Ce n’est plus à un Peuple imbécille que vous avez affaire. Ces Plébéiens éclairés et courageux que vous accablez de vos mépris, sont déterminés à tout oser pour recouvrer les droits qui leur sont acquis comme hommes et comme citoyens ; et si leurs vœux venaient à être trompés, n’allez pas en triompher : votre succès pourrait vous coûter bien cher. Craignez leur désespoir ».
32Nous arrivons au second numéro de la Sentinelle Noble, et nous en extrayons une facétie que l’Auteur a fort à propos placée avant la reprise du Dialogue de la Cotterie Bourgeoise. Il suppose que la Requête suivante a été vraiment délibérée et consentie par la Noblesse Bretonne.
33À Monseigneur,
« Monseigneur Saint-Winoc, Gentilhomme Breton d’ancienne extraction, fils de Hoël troisième du nom, Roi de Bretagne : disant que, depuis quelque temps, il s’est élevé en Bretagne des systêmes erronés sur la véritable idée que l’on doit se former de la Noblesse ».
« Une suite d’hommes, soi-disans Philosophes, sous le précieux prétexte d’éclairer la Nation, y sème des principes funestes à la prépondérance et à l’autorité que doivent avoir les Gentilshommes dans tout Etat bien constitué ».
« Immunités, priviléges, distinctions, tout cela les blesse. A les entendre, il faut que désormais nous soyons réduits à marcher de pair avec des hommes de néant... ».
« L’insurrection des Plébéiens, Monseigneur Saint-Winoc, et leur insolence, sont à leur plus haut période... Nous voulons absolument n’avoir plus rien de commun avec eux : ni alliances, ni sociétés, ni académies, ni jeux, ni festins, ni bals, ni maisons d’éducation, ni maisons religieuses, ni chapitres, ni capitation. Un des nôtres a demandé, il y a quelques années, un Cimetière à part9. Malgré l’attention que nous avons toujours eue, et que nous aurons encore davantage, à nous isoler du Peuple, nous sentons que nous nous trouverons obligés d’avoir sur la terre quelqu’espèce de communication avec les Plébéiens. Mais, Monseigneur Saint-Winoc, si nous pensions qu’il fallût dans la suite des siècles qui s’écouleront sans jamais finir, être mêlés et confondus à jamais, dans le Paradis, avec la canaille roturière, cette seule idée empoisonnerait notre bonheur ; et alors nous trouverions la source des peines au sein des délices ineffables que Dieu a promises à ses Elus ».
« Nous convenons, Monseigneur Saint-Winoc, que ces sentimens ne s’accordent guère avec l’humilité chrétienne ; mais les Nobles ont toujours été dispensés de la pratique de cette vertu... »
« C’est pourquoi, sans en dire davantage, la Noblesse de Bretagne conclut, Monseigneur Saint-Winoc, à ce que vous daigniez interposer vos bons offices auprès de Dieu, notre souverain Seigneur, pour que ladite Noblesse de Bretagne, dans le cas où elle parviendrait à la béatitude céleste, ait, dans le Paradis, un quartier séparé, où ne puissent jamais être admis les Bienheureux Roturiers, même ceux de l’Ordre de l’Eglise ; consentant néanmoins ladite Noblesse de Bretagne à admettre dans son quartier de réserve, non-seulement les Nobles du globe terrestre, mais encore ceux de toutes les Planètes habitées, qui feront les mêmes preuves de Noblesse que celles qui sont exigées pour être reçu Conseiller au Parlement de Bretagne... Et en événement que Dieu, notre souverain Seigneur, crût ne pas devoir se porter à exaucer notre humble prière (ce que nous n’avons pas lieu de redouter), la Noblesse de Bretagne le supplie de la faire rentrer dans le néant d’où elle a été tirée, aimant beaucoup mieux n’être rien, que de vivre pendant le cours éternel des siècles, avec des Gens qui, malgré la régénération qui doit se faire dans toutes les créatures après cette vie ne pourraient jamais se laver de la tache ineffaçable de roture, qui restera imprimée en eux pendant toute l’éternité ».
34Suit l’Extrait des Registres des Délibérations de la Noblesse de Bretagne.
« La Noblesse de Bretagne assemblée dans sa Chambre Littéraire, à Rennes... a arrêté, d’une voix unanime :
- Que ladite Requête sera transcrite en entier sur ses Registres, comme un monument éternel de mépris pour les Roturiers.
- Qu’expédition d’icelle sera envoyée au sieur Blanchard, Navigateur aërien, en le priant de la remettre, dans le plus court délai possible, en main-propre, au Bienheureux Saint Winoc, Gentilhomme Breton.
- Que ledit sieur Blanchard, en passant par les différentes Planètes, sera chargé de la part de la Noblesse Bretonne, de faire les complimens d’usage à la Noblesse de la Lune, de Mars, de Jupiter, etc. ; le dispensons de s’arrêter dans la Planète de Saturne, attendu que l’âge d’or y regnant encore aujourd’hui, tous les Saturnicoles vivent dans une parfaite égalité.
- Que ledit sieur Blanchard arrivé à l’Empirée, se gardera bien de dire à Saint Pierre, Portier du Paradis, le sujet de sa mission, ce Saint Roturier ayant assez de crédit pour faire échouer notre Requête ; mais qu’il demandera tout simplement à parler au Bienheureux Saint-Winoc, Gentilhomme Breton, avec lequel il concertera ce qui sera le plus favorable à nos intérêts. »
Signé, le Chevalier Eretigobi10, Secrétaire de la Noblesse.
Notes de bas de page
1 Notes du Club. « Il est toujours question de la Lettre imprimée d’un Lapon qui écrit le gothique. Il faut avouer que la politique a bien changé le génie de la Nation ; il y a dix ans qu’on eût ri de l’originalité du Pygmée, de son grand chapeau suspendu à un bras de Pengoüin, de sa chevelure mastiquée en poudre blonde et de sa voix monumentale. Quoi ! Français, quoi donc ! plus de vaudevilles ? ».
2 Quand le Parlement de Bretagne fit la dernière réformation de la Noblesse, il déclara tous les maîtres à rabat Chevaliers d’ancienne extraction. La plupart des Gentilshommes sont usurpateurs ou brocanteurs de titres ; le Tiers-Etat se propose de réclamer incessamment les serfs marons.
3 Note du Club. La Sentinelle a oublié tout ce que le Tiers-Etat doit à la Reine : nous réparons son oubli, persuadé que l’Auteur nous en saura gré.
4 Note du Club. C’est à l’époque du procès entre le Comte Degrées, Gentilhomme Breton, et le Maréchal de Duras, que le sobriquet de carrossiers fut affecté à la haute-Noblesse. Celle-ci en file nombreuse de carrosses, la basse-Noblesse à pied, et n’offrant au lieu d’or que du fer, furent remercier le Parlement, chacun de leur côté, d’un Arrêt digne de la Sybille, qui ne déclarait aucune des parties innocente ou coupable. Si le Senatus-Consulte Breton tint de l’obscurité des Oracles, l’on sait qu’il reçut sa forme du souffle d’un Augure principal. Tantum Relligio !...
5 Note du Club. La Sentinelle connaît la Satyre de Juvénal sur la Noblesse.
6 La Sentinelle se ressouvient de l’Emile de l’ami Jean-Jacques.
7 Note du Club. Que d’érudition ! voilà du contrat social.
8 Note du Club. La Sentinelle n’est pas hérétique en fait de Noblesse historique ; elle ne doute que de la transmission du fluide noble dans toute sa pureté.
9 Note du Club. C’est le second article du testament de M. de Ranleon, Gentilhomme Breton : par la première disposition, il se lègue 13,00 liv. de pension, au cas qu’il baisse d’esprit. Précaution pas si folle.
10 Anagramme du Chevalier de la Bigotière Martin, qui, l’été-dernier, était la mouche et le colporteur de la Noblesse, et l’afficheur de ses placards. Le pinceau vaut encore mieux que la sellette.
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