1 Humanité, 9 mai 1932.
2 Chambarlhac V., « Des étrangers dans la maison socialiste ? », in V. Chambarlhac et R. Ducoulombier (dir.), Les socialistes français et la Grande Guerre. Ministres, militants, combattants de la majorité (1914-1918), Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 2008, p. 7.
3 Trois ministres socialistes participèrent aux différents gouvernements d’Union sacrée. Marcel Sembat et Jules Guesde sont ministres d’État du 28 août 1914 au 12 décembre 1916. Albert Thomas est sous-secrétaire d’État du 19 mai 1915 au 12 décembre 1916, puis ministre de l’Armement et des Fabrications de guerre de cette date au 7 septembre 1917.
4 Kriegel A., Le congrès de Tours, décembre 1920, naissance du parti communiste, Paris, Gallimard, 1964, p. v.
5 Becker A., « La gauche et l’héritage de la Grande Guerre », in J.-J. Becker et G. Candar (dir.), Histoire des Gauches en France, XXe siècle à l’épreuve de l’histoire, t. II, Paris, La Découverte, 2004, p. 330.
6 Buton P., « La gauche et la prise du pouvoir », in J.-J. Becker et G. Candar (dir.), Histoire des Gauches en France, op. cit., t. II, p. 568.
7 Fridenson P. et Rebérioux M., « Albert Thomas, Pivot du réformisme français », Cahiers du Mouvement social, avril-juin 1974, p. 85-97.
8 Fine M., « Albert Thomas: a Reformer’s Vision of Modernization », Journal of Contemporary History, no 12, 1977, p. 545-564.
9 Hennebicque A., « Albert Thomas et le régime des usines de guerre (1915-1917) », in P. Fridenson (dir.), 1914-1918 : l’autre front, Paris, Éditions ouvrières, 1977, p. 111-144.
10 Lazarovici F., « Itinéraire d’un majoritaire : Albert Thomas », in V. Chambarlhac et R. Ducoulombier (dir.), Les socialistes français et la Grande Guerre. Ministres, militants, combattants de la majorité (1914-1918), Dijon, Éditions universitaires de Dijon, 2008, p. 43-52. Lazarovici F., « L’organisation du ministère de l’Armement sous Albert Thomas : une expérience socialiste ou technocratique ? », in R. Ducoulombier (dir.), Les socialistes dans l’Europe en guerre. Réseaux, parcours, expérience, 1914-1918, Paris, L’Harmattan, 2010, p. 55-71.
11 Chambarlhac V., « Des étrangers dans la maison socialiste ? », art. cit., p. 8.
12 Pour une définition de la culture de guerre, voir Audoin-Rouzeau S. et Becker A., « Violence et consentement : la “culture de guerre” du premier conflit mondial », in J.-F. Sirinelli (dir.), Pour une histoire culturelle, Paris, Le Seuil, 1997, p. 251-271.
13 Pour une telle lecture de l’histoire du socialisme pendant le conflit, voir : Rebérioux M., « Le socialisme et la Première Guerre mondiale (1914-1918) », in J. Droz (dir.), Histoire générale du socialisme, t. 2 : de 1875 à 1918, Paris, Presses universitaires de France, 1974 et Lévêque P., Histoire des forces politiques en France, t. II, Paris, Armand Colin, 1994, p. 165-172. Plus généralement, l’ouvrage de Bock F., Un parlementarisme de guerre 1914-1919, Paris, Belin, 2002, avait déjà ouvert la voie à un renouvellement des études consacrées aux pratiques politiques pendant la Grande Guerre.
14 Deux ouvrages sont sur ce point de véritables tournants historiographiques : Chambarlhac V. et Ducoulombier R. (dir.), Les socialistes français et la Grande Guerre, op. cit., et Ducoulombier R. (dir.), Les socialistes dans l’Europe en guerre. Réseaux, parcours, expérience, 1914-1918, Paris, L’Harmattan, coll. « Fondation Jean Jaurès », 2010.
15 Chancerel P., Les travaux publics sous le ministère de Marcel Sembat (1914-1916), thèse soutenue à l’École nationale des chartes, 2008. Pour un résumé de la thèse, voir Chancerel P., « Un socialiste à l’épreuve du pouvoir : Marcel Sembat, ministre des Travaux publics », in R. Ducoulombier (dir.), Les socialistes dans l’Europe en guerre, op. cit.
16 Lazarovici F., « Itinéraire d’un majoritaire : Albert Thomas », in V. Chambarlhac et R. Ducoulombier (dir.), Les socialistes français et la Grande Guerre, op. cit., p. 43-52. Et Lazarovici F., « L’organisation du ministère de l’Armement sous Albert Thomas : une expérience socialiste ou technocratique ? », in R. Ducoulombier (dir.), Les socialistes dans l’Europe en guerre, op. cit., p. 55-71.
17 Ducoulombier R., Camarades !, op. cit.
18 Ibid., p. 44.
19 Candar G., Jean Longuet, un internationaliste à l’épreuve de l’histoire, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2007.
20 Candar G., Jean Longuet (1876-1938), SFIO et deuxième Internationale, thèse sous la direction de M. Rebérioux, 1995, p. 14.
21 Ibid., p. 89.
22 Thomas A., La politique socialiste, Paris, Marcel Rivière, 1913.
23 Sur ce point voir Topalov C., La Nébuleuse réformatrice et ses réseaux (XIXe-XXe siècle), Paris, éditions de l’EHESS, 1999, et Chamouard A., Une autre histoire du socialisme. Les politiques à l’épreuve du terrain (1919-2010), Paris, CNRS éditions, 2013.
24 Julliard J., « Diversité des réformismes », Le Mouvement social, « Réformes et réformismes français », no 87, 1974, p. 3.
25 Julliard J., Les gauches françaises : 1762-2012. Histoire, politique et imaginaire, Paris, Flammarion, 2012.
26 Lindenberg D., « Réformisme et révisionnisme en France de 1890 à 1914 », in F.-G. Dreyfus (dir.), Réformisme et révisionnisme dans les socialismes allemand, autrichien et français, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’Homme, 1984, p. 149.
27 Sur ce point, voir notamment : Prochasson C., « Introduction “Nouveaux regards sur le réformisme” », Mil neuf cent, revue d’histoire intellectuelle, no 3, 2012/1, p. 5-20. Et Hohl T., « “Quel plat réformisme !” Étude sur une catégorie incertaine », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no 103, 2008, p. 41-54.
28 L’expression est de Hohl T., « Quel plat réformisme ! », art. cit., p. 41.
29 L’expression est de Topalov C., La Nébuleuse réformatrice et ses réseaux (XIXe-XXe siècle), op. cit.
30 Jousse E., La construction intellectuelle du socialisme réformiste en France de la Commune à la Grande Guerre, thèse de doctorat d’histoire sous la direction de M. Lazar, soutenue à Sciences Po en 2013.
31 Sur la question des modèles sociaux-démocrates et de leur possibilité de transfert au sein de la gauche française, voir Vergnon Gilles, Le « modèle » suédois. Les gauches françaises et l’impossible social-démocratie, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015.
32 Pour une liste exhaustive des cartons consultés, voir p. 177.
33 Ibid., p. 9.
34 Selon l’expression employée par Robert J.-L., Les ouvriers, la Patrie et la Révolution. Paris 1914-1919, Besançon, Annales littéraires de l’université de Besançon, no 592, 1995, p. 408.
35 Chambarlhac V., Dury M., Hohl T. et Malois J., L’entreprise socialiste, op. cit., p. 193.
36 Ducoulombier R., Novembre 1918, op. cit.
37 L’expression est utilisée par Rebérioux M., in J. Droz (dir.), Histoire générale du socialisme, t. 2 : de 1875 à 1918, Paris, Presses universitaires de France, 1974, p. 593.