Les politiques de la Terreur
1793-1794
Note de l’éditeur
Publié avec le soutien du GRHis-Université de Rouen.
En couverture : Anonyme, Académie d’élève de l’École de Mars avec glaive, toge et bonnet phrygien [vers 1795], Musée de la Révolution française, Vizille, MRF 2003-7.
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre national du livre.
Éditeur : Presses universitaires de Rennes, Société des études robespierristes
Lieu d’édition : Rennes
Publication sur OpenEdition Books : 24 février 2015
ISBN numérique : 978-2-7535-3050-8
DOI : 10.4000/books.pur.4434
Collection : Histoire
Année d’édition : 2008
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7535-0601-5
Nombre de pages : 488
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Michel Biard
RemerciementsMichel Biard
Les politiques de la Terreur (1793-1794)Première partie. Les rouages de la Terreur
Michel Biard et Christine Peyrard
Les rouages de la TerreurAlan Forrest
L’armée, la guerre et les politiques de la TerreurDavid Andress
La violence populaire durant la Révolution française : révolte, châtiment et escalade de la terreur d’ÉtatJean-Paul Rothiot
La période de la Terreur dans les villes et villages vosgiensLaurent Brassart
Les communes rurales de l’Aisne et la TerreurBernard Bodinier
Un département sans Terreur sanguinaire : l’Eure en l’an IIDeuxième partie. Violences et justice
Jean-Clément Martin
Violences et justiceDonald Sutherland
Les pendaisons populaires dans les Bouches-du-Rhône et le Sud-Est en 1792 et 1793Pouvoir judiciaire et démocratie directe
Jacques Guilhaumou et Martine Lapied
Les femmes actrices ou victimes de la Terreur ?Surveillance et répression dans le Sud-Est
Troisième partie. Institutions et politiques économiques, politiques sociales
Gérard Gayot et Jean-Pierre Jessenne
Institutions et politiques économiques, politiques socialesMathieu Soula
Les taxes locales révolutionnaires sous la Terreur : simple expédient ou manifestation d’une ambition politique et sociale ?Le cas de l’Hérault (août 1792 – an III)
Jeff Horn
Valérie Leclerq (trad.)
« Mille fusils par jour »L’économie politique de la production militaire à Paris durant l’ère de la Terreur
Samuel Guicheteau
La Terreur sociale à Nantes (été 1793-hiver de l’an II)Armelle Ponsot
L’application de la loi du 22 floréal an IIQuatrième partie. Vie culturelle et religieuse
Philippe Bourdin
Vie culturelle et religieuseErica Joy Mannucci
Conformité et hétérodoxie chez Sylvain MaréchalJean-Luc Chappey
« Repenser la Terreur » par les sciences ?Daniel Schönpflug
Valentine Meunier (trad.)
Le culte de la Raison à Strasbourg : facteurs locaux, nationaux et régionauxStéphane Baciocchi et Philippe Boutry
Les « victimes » ecclésiastiques de la TerreurClaude Mazauric
Révolution et Terreur : une exception française ?S’ouvrant largement à des travaux récents ou en cours, le livre tiré de ce colloque propose une réflexion collective non pas sur « la politique de la Terreur », comme on a pu l’écrire, mais sur « les politiques » mises en œuvre au « temps de la Terreur ». En effet, loin d’évoquer cette période par le seul usage de la répression et des violences, ou bien d’en faire une sorte d’épisode politique décontextualisé et perçu comme consubstantiel à la Révolution, voire à toute révolution, cette rencontre a porté sur quatre thèmes successifs (les rouages de la Terreur ; violences et justice ; institutions et politiques économiques, politiques sociales ; vie culturelle et religieuse) destinés à nous faire mieux comprendre les réalités multiformes de ce moment chronologique précis et fondamental de la Révolution française. De ces réalités, où le poids de la guerre, sous toutes ses formes, joue bien sûr un rôle décisif, la toile représentant un « élève de l’école de Mars » - créée en l’an II dans la capitale pour former les futurs cadres citoyens de l’armée républicaine - est une illustration toute symbolique, où se côtoient le genre académique et deux objets essentiels de la « régénération » chère aux hommes de l’an II : le bonnet phrygien et le glaive.
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