1 Saulnier F., La Vie d’un poète. Édouard Turquéty, 1807-1867. Étude biographique, Paris, Jules Gervais/Nantes, Émile Grimaud, 1885, 266p.
2 Ibid., p. 18.
3 Pour Adah Beau voir Steel D. « Adah Souvestre jeune, Adah Beau vieille », Cahiers de l’Iroise, n°. 198, janvier-avril 2004, p. 19-48.
4 Souvestre É., Souvenirs d’un vieillard. La Dernière étape, Paris, Michel Lévy, 1855, p. 48.
5 Voir Plötner-Lelay B. et Blanchard N. (dir.), Émile Souvestre. Écrivain breton porté par l’utopie sociale, Brest/Lyon, UBO/Univ. Lumières Lyon 2, 2007 et Plötner-Lelay B. (dir.), Émile Souvestre 1806-1854. Écrivain breton et saint-simonien, Morlaix, Skol Vreizh, « Collection bleue », n° 59, 2006.
6 Né à Donges, Boulay-Paty (1804-1861) était le fils de Sébastien Boulay-Paty, jurisconsulte éminent, spécialiste de droit marin et auteur de nombreux ouvrages. Vers la fin de 1829 les parents expédieront le fils à Paris afin qu’il rompe une liaison trop affichée avec une dame du monde à Rennes, imbroglio qu’il mit en scène dans une autobiographie romancée, où il se dépeint sous les traits d’Élie Mariaker. Grâce à l’appui, dans la capitale, du comte de Kératry et du grand jurisconsulte Carré, il fut présenté par Dupin aîné et par Casimir Delavigne au duc d’Orléans, futur Louis-Philippe, qui le nomma bientôt bibliothécaire du Palais-Royal. Le 6 décembre 1829 il reçut la médaille d’or de la Société académique de Nantes (où son cousin Eugène Lambert avait été président) pour son ode La Chute des empires (Paris, Ledentu, 1830). Le 9 août 1837 il reçut le grand prix de l’Académie française pour son Arc de triomphe de l’Étoile (Paris, Firmin Didot, 1837). Voir (ou pas) ses Odes nationales (Au profit des victimes de la révolution de 1830), Paris, Delaunay, 1830, dont Souvestre fit le compte rendu dans le Lycée armoricain, XVI, 1830, p. 514-532. Le musée des Beaux-Arts de Rennes conserve le portrait de Boulay-Paty par J.-F. Boisselat.
7 Fils de Joseph Lucas, avoué à la cour d’appel, Hippolyte Lucas (1807-1878) se fit, à partir de 1860, allouer un poste de conservateur à la bibliothèque de l’Arsenal et semble avoir, pendant un temps, servi de directeur littéraire de la Revue de Bretagne qu’Alphonse Marteville imprima aux Champs-Jacquet à Rennes entre 1833 et 1834.
8 Saulnier, op.cit., p. 33.
9 Ibid., p. 32.
10 Mémoires d’un sans-culotte bas-breton, (1841), Bruxelles, 1843, p. 213.
11 « Odes nationales par M. Évariste Boulay-Paty », le Lycée armoricain, XVI, déc. 1830, p. 514.
12 Saulnier, op.cit., p. 42.
13 Citées dans « Édouard Turquéty poète, 1807-1867 », Les Contemporains, n°. 406, 22 juillet 1900, p. 2-16.
14 Saulnier, op. cit., p. 88.
15 Cité dans Blanchemain P., « Mort d’Édouard Turquéty, poète et bibliophile Bulletin du bouquiniste », 1er décembre, 1867, p. 613-615.
16 Article repris dans ses Essais d’histoire littéraire, Paris, Hachette, 1839, alors qu’il devenu professeur à la Sorbonne.
17 Voir plus bas la lettre 20, du 17 novembre 1829.
18 Voir plus bas la lettre 12, du 8 juin 1828.
19 « Souvenirs. Rennes », Revue de l’Ouest (Lycée armoricain), XVI, juin 1830, p. 27-35. Voir plus bas p. 151, Texte II.
20 Souvestre É., Rêves poétiques, Nantes, Mellinet, 1830, 301 p.
21 Cité dans « Édouard Turquéty poète », Les Contemporains, p. 9.
22 n° X, p. 185 dans Turquéty É., Œuvres, Paris, Bray, 1857 (1856).
23 Alexandre Soumet (1788-1845), poète et dramaturge, né à Castelnaudary et monté à Paris en 1810.
24 Amour et foi, p. 1-2.
25 Repris dans Premiers lundis, voirSaint-Beuve, Œuvres, I, Gallimard, 1956, « Bibliothèque de la Pléiade », p. 395-397.
26 Souvestre É., Revue de Paris, 20 janvier 1839, p. 197-202, repris dans Turquéty É., Œuvres, 1857, p. xiv.
27 Saulnier, op.cit., p. 160.
28 Écrivant à son ami Charles Alexandre en janvier 1857, l’historien breton Guillaume Lejean, qui avait été le jeune ami de Souvestre, demandera : « comment se fait-il que si la vérité est avec les catholiques, ils n’aient pas de plus beaux livres, de plus belles œuvres d’art ; qu’ils aient le monopole de je ne sais quel art byzantin et de quelle littérature fadasse dont les chiens ne voudraient pas ? Leur poète est Turquéty… », Lejean G.-Alexandre C., Correspondance 1846-1869, Paris, Jean Touzot, 1993, p. 590. On trouvera une perspective contraire dans l’étude de l’abbé Gamber, Les poètes de la foi au XIXe siècle, Paris, Retaux Bray, 1889.
29 Lettres de Mme Swetchine, Paris, 1873 (4e éd.), III, p. 70 etc.
30 Saulnier, op. cit., p. 190.
31 Turquéty É., Oeuvres, p. 310.
32 Voir Holoman, Catalogue of Works of Hector Berlioz, 1987, p. 424 et Hector Berlioz, éds. Wasselin C. et Serna P.-R., Éds. de L’Herne, 2003, p. 201-202.
33 Desplaces A., « Du mouvement littéraire en 1840 », Revue de Paris, janvier 1841, p. 61-62.
34 Gamber S., Les Poètes de la foi au XIXe siècle, Lyon, 1892, p. 61.
35 La Mosaïque de l’ouest, I, 1844-1845, p. 224. La mort de Tuffin de la Rouërie dans les environs de La Hunaudaye constitue un épisode des Mémoires d’un sans-culotte bas-breton (1841) de Souvestre.
36 Biré E., dans Gamber, op. cit., p. 62-63 et 66.
37 Saulnier, op. cit., p. 220-221.
38 Saulnier, op. cit., p. 36.
39 En deux vols, chez Sautelet et Mesnier, ouvrage réédité en 1838 et de nouveau, revu et très augmenté, en 1843, chez Charpentier, 509 p.
40 De Turquéty, dans le Bulletin, on relève, de 1860 à 1866 : « Lettre sur quelques poètes du XVIe siècle », 1860, p. 1364 ; « Olivier de Magny », 1860, p. 1637 ; « Poésies de Saint-Pavin », 1861, p. 631 ; « Les Lettres de Mme de Sévigné », 1862, p. 1028 ; « Lettre à M. Techener », 1862, p. 972 ; « Joachim du Bellay », 1864, p. 1124 ; « Réponse à un reproche », 1865, p. 172 ; « Une Causerie de Charles Nodier », 1866, p. 161 ; « Bibliophile et bibliomane », 1866, p. 534.
41 Blanchemain P., « Mort d’Édouard Turquéty, poète et bibliophile », Bulletin du bouquiniste, 1er décembre 1867, p. 613-615. Voir aussi Asselineau C., « Édouard Turquéty », Bulletin du bibliophile, décembre 1867 ; Villemain E., « Édouard Turquéty » Le Constitutionnel, 4 janvier 1868.
42 Lettre au jeune rhétoricien Victor Fournel, citée dans Petit L., « Galerie des bretons – Édouard Turquéty », Revue de Bretagne et de Vendée, avril 1868, p. 257-275 (261).
43 « Nous croyons d’ailleurs que malgré la beauté de quelques pièces comme Caliban, La Course de la mort, Le Martyr, la tendresse l’emporte sur l’énergie dans le talent de M. Turquéty », Œuvres, p. xviii.
44 Lejean G., article « Souvestre » dans Lévot P.-J., Biographie bretonne, (Vannes 1852-1857), Genève, Slatkine, 1971, II, p. 867-876.
45 Michelet J., Correspondance générale, Paris, 1994, Champion, III, p. 540.
46 Flaubert G., Correspondance, Gallimard, 1980, « Bibliothèque de la Pléiade » (éd. Jean Bruneau) II, p. 414, lettre du 26 août 1853.
47 Chevalier Pierre Michel François, dit Pitre-Chevalier (1812-1863), né à Paimbœuf (Loire-Atlantique), rédacteur-en-chef du Figaro, auteur notamment de La Bretagne ancienne et moderne, Paris, Coquebert, 1844 et, avec Souvestre et d’autres, Nantes et la Loire Inférieure : monuments anciens et modernes, sites et costumes pittoresques dessinés d’après nature […] accompagnés de notices historiques par Pitre-Chevalier, émile Souvestre etc., Nantes, Charpentier, 1850, 2 vols. On sait qu’avec Maxime du Camp Flaubert avait vagabondé en Bretagne en l’été de 1847, pour en composer plus tard leur Par les champs et par les grèves.
48 Voir, par exemple, Shortliffe G., « Populism in the novel before Naturalism », PMLA., LIV, 2, juin 1939, p. 589-596.