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Retour en France

p. 105-108


Extrait

1Dès le début de sa captivité François a essayé d’obtenir une libération en utilisant tous les moyens possibles. Sa mère depuis Le Chesnay, sa sœur Paulette, encouragée et certainement guidée par son frère Henri, depuis Tunis, enchaînèrent requêtes sur requêtes en mettant en avant toutes leurs relations et tous les motifs susceptibles de faire aboutir leurs démarches : père ancien combattant, soutien de famille car sa mère, veuve, devait encore élever trois enfants non établis, qualité d’infirmier de François donc non combattant… Pour cela il fallait réunir beaucoup de papiers et autres documents administratifs dans une France coupée en deux entre la zone occupée et la zone dite « libre ».

L’espoir d’une libération anticipée
Une fois la frontière du Reich atteinte les prisonniers avaient le choix difficile de la conduite à tenir :
– attendre en survivant du mieux possible la fin de la guerre, soit une victoire d’Hitler, soit une victoire des Alliés, avec toutes les conséquences, l

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